27 Septembre 2011
De notre correspondant à la Réunion :
Paul Vergès a profité de la manifestation de cet après-midi pour annoncer au micro d’Antenne Réunion qu’il avait finalement choisi de revenir sur sa décision.
"C’est un protocole qui m’embête. Mais si je n’y vais pas, c’est Serge Dassault de l’UMP qui parle", se justifie Paul Vergès qui dit avoir été très sollicité pour faire barrage à la droite lors de cette séance qui doit être ouverte par le doyen de l’assemblée. A 86 ans, le "patron" du PCR est bien le plus âgé du Sénat, précédent de quelques mois le chef d’entreprise spécialisé dans l’armement.
Autre argument avancé par Paul Vergès : sa démission ne permettra pas à Gélita Hoarau de siéger lors de la séance destinée à élire le nouveau président. "Une voix de moins dans le contexte actuel (NDLR : la gauche ne dispose en effet que de huit sièges d’avance), ça compte. C’est donc un risque à ne pas prendre", commente l’élu de l’Alliance qui sera chargé de faire le discours d’ouverture. "Le problème est de savoir ce qu’on va dire à tous ces gens". Réponse samedi.