Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
2 Juin 2013
Au Scrutateur nous n'avons pas la superstition des mots. Nous ne sommes pas prisonniers des mots.
Spécialement de ces mots de « droite » et de « gauche » dont on use et abuse pour faire marcher les Français, et les enfermer dans des prisons idéologiques.
Pour nous « la » droite n'est pas le Bien, « la « gauche n'est pas le mal. Nous savons qu'il y a « à gauche » des hommes honnêtes et désintéressés, tout comme à droite.
Nous pensons qu'il est utile qu'il y ait des regroupements d'hommes et de femmes, qui veulent être utiles à leurs pays, et qui tendent à se rapprocher les uns des autres par affinités sociales, religieuses idéologiques, et que ces affinités peuvent être classées en espèces, nommées « droite » ou « gauche », désireuses d'exercer, pour un temps le pouvoir politique au service du pays. L'alternance pouvant permettre un certain renouvellement, une certaine correction, à de certains moments, du travail effectué par un groupe pour corriger ce qu'il peut y avoir d'insuffisant ou d'injuste dans ce que vient d'effectuer l'autre, car toute entreprise humaine de pouvoir est insuffisante de fait même de l'insuffisance propre aux êtres humains.
Par exemple il y a des groupes, comme il y a des caractères individuels, plus portés à la conservation, et d'autres au changement.
La conservation est une bonne chose. Qui, parmi ceux qui ont eu la volonté et le courage de constituer un patrimoine, a envie de le voir dissipé en
peu de temps par des gens irréfléchis, légers, et dispendieux? Il faut être capable de conserver pour transmettre.
Mais qui ne voit que la conservation ne suffit pas? Que les méthodes, les choix, qui ont permis l'édification d'un « empire » peuvent devenir mauvais, s'ils ne tiennent compte de l'évolution du cours des choses, de l'évolution des techniques et des perspectives nouvelles. Les hommes du « mouvement » peuvent devenir utiles pour conserver...en évoluant, ce qui fut un chef d'oeuvre de création.
Dans un conseil d'administration, il peut être utile que le fils ou le petit fils du patriarche créateur, s'oppose à ce dernier, non par ambition égoïste mais par désir de renouvellement. Le plus jeune étant le stimulant, qui corrigera ses vues dans ce qu'elles peuvent avoir de léger, d'emprunté aux modes idéologiques en cours, au contact de la vision tempérée et modératrice du « patriarche créateur ».
C'est cette conception des choses qui fait que certains assimilent « la droite » à la conservation, et « la gauche » au parti du mouvement, dans une vision non idéologique des choses, mais inspirée de ce que l'on appelle parfois le « bien commun » ( familial, national, etc ).
Hélas! en France ( mais aussi, souvent, ailleurs dans le monde ) actuellement, et depuis maintenant plusieurs générations ce sens de la bipartition droite/gauche laisse la place à une vision très idéologique des choses.
La gauche se veut révolutionnaire. Et la Révolution s'intéresse beaucoup moins à la résolution des problèmes concrets ( la résolution du problème du chômage, par exemple ) qu'à la transformation en profondeur de l'homme, de sa nature profonde. Par exemple, dans une telle perspective, on tendra à vouloir supprimer la famille dans l'éducation des enfants, en la remplaçant par des fonctionnaires d'
Etat au service de l'idéologie. On voudra imposer, le mariage « Gay » au nom d'une vision matérialiste, et profondément manipulatrice des enfants conçus comme des serviteurs de l'idéologie.
Si, ici, dans ce blog qui se veut un lieu de réflexion, et d'aide à l'apprentissage de la réflexion ( libre, si j'ose risquer ce pléonasme ) nous sommes si fortement engagés contre l'actuel gouvernement de la France, c'est qu'il est de plus en plus clair qu'il est moins de gauche au sens défini ci-dessus, que « révolutionnaire » c'est-à-dire engagé au service et pour le triomphe d'une idéologie destructrice.
Le titre de cet article renvoie à la politique actuelle du ministre de la justice, garde des sceaux, Christiane Taubira, l'un des membres du gouvernement Ayrault, des plus dangereux, moins par la profondeur ( qu'on n'aperçoit pas ) de sa pensée, que par la violence de son engagement partisan.
« Quos vult perdere Jupiter, dementat »: Ceux que Jupiter veut perdre, il les rend fous, nous dit l'adage latin.
La folie « idéologique » de la Taubira est de plus en plus évidente aux observateurs lucides.
Mais chers lecteurs, je crois que Jupiter a besoin d'aide. Qu'attendons nous pour rallier sa bannière?
Edouard Boulogne.
Un stage sur « l’identité de genre » imposé par la Garde des Sceaux aux magistrats provoque la colère de l’Union Syndicale des Magistrats
Lundi 3 juin, les magistrats sont convoqués à Paris pour assister à un stage de formation
sur « les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre ».
L’insistance et le ton employé par le ministère pour obliger les magistrats à assister à cette formation a provoqué la colère du principal syndicat de magistrat, l’USM.
Dans un courrier adressé le 30 mai à la Garde des Sceaux, l’USM s’inquiète de ce qui s’apparente à des instructions politiques en contradiction avec la supposée indépendance de la
justice :
« Les conditions d’organisation de cette réunion sont symptomatiques de difficultés récurrentes, en contradiction avec les déclarations laissant croire à
un assouplissement du lien hiérarchique entre les parquets et le ministère de la justice.
Les interlocuteurs naturels de la chancellerie, comme le rappelle
le projet de loi, sont les procureurs généraux, du fait de leur statut et des moyens matériels mis à leur disposition. Tel n’est pas le cas des autres magistrats des parquets et parquets généraux
qui n’ont pas vocation à sacrifier une partie de leur week-end pour se déplacer et être à Paris, un lundi matin à 9 heures ..
Le ton comminatoire employé par
la directrice des affaires criminelles et des grâces (…), pour ordonner leur présence et imposer (de quel droit ?) leur participation à un stage de deux jours organisé dans le
prolongement de cette réunion est à cet égard totalement inadmissible. »
Cela montre une nouvelle fois que le gouvernement n’a pas les mêmes priorités que les Français. Alors que l’insécurité progresse, que la politique pénale de la garde des Sceaux fait débat et que
les magistrats se plaignent d’être totalement débordés, la ministre fait de la formation aux questions liées à « l’identité de genre » sa priorité.
L’USM fait d’ailleurs remarquer que cela a un coût et que le ministère ferait sans doute mieux d’utiliser cet argent à autre chose :
« Les dépenses somptuaires liées au déplacement de nombreux parquetiers, deux cents dans le cas d’espèce, (sont) en
total décalage avec les restrictions budgétaires drastiques imposées aux juridictions. »
Article publié en partenariat avec l'Observatoire de la théorie du genre
Pour en lire plus : http://theoriedugenre.fr/spip.php?article53#I7Kft4c4yJYVD2D5.99