19 Novembre 2012
Ok! Toutes ne sont pas moches. Toutes ne cadrent pas avec les stéréotypes homophobes sur les lesbiennes, épaisses, hommasses, etc. Ne tombons pas dans ce travers regrettable de ceux qui, faute d'arguments, s'abandonnent à l'insulte aussi inefficace que vulgaire, et antichrétienne.
Mais regardons ces jeunes femmes, quels démons les a poussé à cette exhibition, pittoresque pour les voyeurs, lamentable pour ceux dont l'organe essentiel est dans la tête, dans le coeur aussi, mais pas plus bas?
Quels démons? Les mêmes qui poussaient, il y a dix-sept siècles, Rome, dans le gouffre sans fond de la décadence.
On me pardonnera cette réminiscence littéraire, celle du tableau épique, par Victor Hugo, de la décadence de Rome, au tome 1er de sa Légende des siècles :
« La ville ressemblait à l'univers.
C'était
Cette heure où l'on dirait que toute âme se
tait,
Que tout astre s'éclipse et que le monde
change.
Rome avait étendu sa pourpre sur la
fange.
Où l'aigle avait plané, rampait le
scorpion.
Trimalcion foulait les os de
Scipion.
Rome buvait, gaie, ivre et la face rougie
;
Et l'odeur du tombeau sortait de cette
orgie.
L'amour et le bonheur, tout était
effrayant.
Lesbie en se faisant coiffer, heureuse,
ayant
Son Tibulle à ses pieds qui chantait leurs
tendresses,
Si l'esclave persane arrangeait mal ses
tresses,
Lui piquait les seins nus de son épingle
d'or.
(…)
Le noir gouffre cloaque au fond ouvrait son
arche
Où croulait Rome entière ; et, dans l'immense
égout,
Quand le ciel juste avait foudroyé coup sur
coup,
Parfois deux empereurs, chiffres du fatal
nombre,
Se rencontraient, vivants encore, et, dans cette
ombre,
Où les chiens sur leurs os venaient mâcher leur
chair,
(…..)
Et l'on voyait, c'était la veille
d'Attila,
Tout ce qu'on avait eu de sacré
jusque-là
Palpiter sous son ongle ; et pendre à ses
mâchoires,
D'un côté les vertus et de l'autre les
gloires.
( ….)
Au fond, la pâle Mort riait sinistre et
chauve.
Ce fut alors que toi, né dans le désert
fauve
Où le soleil est seul avec Dieu, toi,
songeur
De l'antre que le soir emplit de sa
rougeur,
Tu vins dans la cité toute pleine de crimes
;
Tu frissonnas devant tant d'ombre et tant d'abîmes
;
Ton oeil fit, sur ce monde horrible et
châtié,
Flamboyer tout à coup l'amour et la pitié
;
Pensif tu secouas ta crinière sur Rome
;
Et, l'homme étant le monstre, ô lion, tu fus
l'homme. »
Ce tableau est-il excessif pour qualifier une vulgaire démonstration d'infantilisme gauchiste?
Il le serait si cet épisode burlesque, était isolé, s'il ne rencontrait, plus qu'une complicité des puissants qui nous gouvernent, une active inspiration de forces délétères, née de la copulation obscène des gauchistes et des maîtres d'oeuvre de la « mondialisation » dite libérale.
Le Scrutateur.
L'article ci-dessous a été publié par le site Nouvelles de France:
Par Eric Martin le 19 nov, 2012 @ 0:34
Tribune libre
Voilà une nouvelle qui va réjouir le pigiste sous pseudo* d’un journal régional qui ne fonctionne que par allusion sur son blog « Haut et fort » pour sans cesse vomir sur des sources d’information qu’il consulte plus que de raison… Dimanche, une dizaine de militantes du mouvement Femen ont perturbé le début de la manifestation contre le « mariage » gay organisée par l’Institut Civitas. Elles protestaient. On ne sait pas trop contre quoi, peut-être la liberté de critiquer publiquement un projet de loi. Vociférantes, un voile de religieuse sur la tête, les seins à l’air, des messages agressifs peints sur le corps (« In Gay We Trust », « Occupe-toi de ton cul », « Fuck Church »...) et ce qui ressemblait à des bombes lacrymos à la main (« Holy Sperm », « Jesus Sperm »). À part ça, il s’agissait d’une « protestation pacifique et drôle ». C’est ce qu’a déclaré Caroline Fourest, qui les accompagnait. Deux photos, pour vous la montrer, la « protestation pacifique et drôle » :
Je ne compte plus les confrères qui ont pris pour argent comptant (et repris) les propos de celles qu’ils qualifient simplement de « journaliste et essayiste » (surtout pas militante, vous avez remarqué, notamment sur la question homosexuelle) sans les vérifier ni se demander pourquoi celle qu’ils citaient les contactait par téléphone depuis un car de police où elle se trouvait avec les autres féministes… En France, la police coffre les victimes et laisse en liberté les agresseurs, c’est bien connu.
Piège. Caroline Fourest n’a pas arrêté ce week-end de chercher les emmerdes. Samedi et dimanche, elle a participé à des contre-manifestations illégales parce que non déclarées. Celle qui n’a manifestement jamais digéré le divorce de ses parents (révélé par Éric Zemmour en avril 2010. Ah, si les parents de Caro n’avaient pas divorcé, on n’aurait pas tous ces emmerdements…) et qui s’imagine sans doute au-dessus des lois a fini par trouver ce qu’elle cherchait, se faire jeter manu militari d’un cortège de 9 000 (police) à 18 000 personnes (organisateurs) où elle et ses copines n’étaient pas les bienvenues. Si elles avaient été chanter les louanges du libéralisme en pleine manif’ de la CGT, ou vanter les vertus du sionisme au milieu d’un rassemblement de soutien aux Gazaouis, elles n’auraient pas été mieux reçues, mais aux catholiques (et aux catholiques seulement), « on » ne pardonne rien.
*tout en reprochant aux blogueurs qu’il cible sans cesse d’écrire sous pseudo. Oui…