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10 Janvier 2010
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France-Antilles dont on ne peut pas dire que ce journal ne fasse pas bonne place au LKP, a osé le courage de publié une interview d’un psychologue Guadeloupéen à propos des conséquences de l’action du LKP en 2009 sur le moral des Guadeloupéens. Cela à valu à son rédacteur en chef une virulente réprimande téléphonique du leader du LKP soi-même accusant les journalistes de France-Antilles d’être de parti-pris. Quand on sait que durant les quarante quatre jours, ces derniers se plaignaient - sur internet - de ne pas pouvoir faire librement leur travail, sous peine que les ouvriers Lkpistes de leur imprimerie bloquent l’impression dujournal, on devine sans peine où est la vérité.
Voici donc le texte incriminé de notre psychologue - Avis d'expert - Errol Nuissier, psychologue, expert auprès des tribunaux : « Le temps du désenchantement »
« Habituellement, j'ai toujours une baisse significative de mon activité dès la mi-décembre, jusqu'à la mi-janvier. Cette année, j'ai dû cesser de travailler la veille des fêtes - et encore, il a fallu que j'insiste - et c'est reparti à fond dès début janvier. L'augmentation du nombre de consultations est très significative. Après les 44 jours de conflit, on a assisté à une période de toute puissance des délinquants, caractérisée par une augmentation des homicides et des actes de violence volontaires. Depuis, on est revenus à une criminalité plus classique, mais nous sommes confrontés à une augmentation significative des suicides et des hospitalisations pour dépression. Après la période de violence qui a suivi le mouvement LKP - excitée par le LKP, qui a légitimé la violence - on se situe désormais dans une période de déprime importante. Cette dépression, qui succède à la violence, fait suite au désenchantement : les gens se sont rendu compte qu'au lieu des merveilles promises, ils recevaient du chômage et vivaient des galères. Ils ont été brutalement rattrapés par la réalité. La suite ? C'est l'anxiété. Parce que le LKP remet la pression. Et cette situation de souffrance frappe surtout les « petits » , fragilise encore plus les plus fragiles. Pendant le conflit LKP, je voyais des mamans, bébés sous le bras, faire la queue en plein soleil pour acheter du lait : elles ne pouvaient pas constituer des stocks, à l'inverse de ceux qui ont des moyens. Quant aux gens qui ont l'esprit critique, qui sont capables de réfléchir - heureusement, de plus en plus nombreux - ils sont dans l'expectative. Cette situation durera tant que les élections ne seront pas passées, que la situation ne sera pas éclaircie et que l'on n'aura pas vu la réalité de l'audience du LKP et de ceux qui s'en recommandent. Après les élections, les choses seront clarifiées. Mais il y a également un élément important qui peut réduire l'anxiété : il faut que la loi soit dite et soit appliquée pour que les gens se sentent en sécurité. Face aux menaces, il faut une réponse ferme. »
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