Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
8 Septembre 2013
Les lecteurs du Scrutateur connaissent bien Eric Nogard, combattant de l'espérance Française, en Martinique, d'abord, mais aussi en Guadeloupe, sur le territoire européen de la France, et au-delà. Il vient d'éditer un Mémoire, dont on trouvera plus loin, après le texte qui suit les moyens de se le procurer, ce à quoi j'incite vivement.
Eric, m'a fait l'honneur de me demander quelques mots de préface, désir auquel j'ai accédé avec le plus grand plaisir, et que vous lirez ci-dessous.
Je souhaite la plus grande diffusion à cet écrit, utile et nécessaire.
LS.
Mon ami Eric Nogard, depuis maintenant plusieurs années s'est fait publiciste. Nombre de Martiniquais, de Guadeloupéens, de Français d'Europe, ou de la diaspora, comme d'amis du Québec, où il bénéficie d'un important lectorat, se nourrissent de ses éditoriaux, par lesquels, partant d'un fait d'actualité, il s'efforce de s'élever, et ses lecteurs avec lui, à la substance des évènements. Que de fois, j'ai publié sa prose, avec plaisir et reconnaissance, sur mon propre blog du Scrutateur Guadeloupéen.
Eric Nogard, est donc, aussi, en quelque sorte, un moraliste, qui donne à penser, que l'on soit ou non d'accord avec le contenu de sa méditation. Il semble s'être approprié la pensée du jeune Victor Hugo : « Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent,.....ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime, ayant devant les yeux, sans cesse, nuit et jour, ou quelque grand labeur, ou quelque saint amour ».
Amoureux, il l'est. De la France, de la Martinique, de la Martinique française, de la Guadeloupe, sans se restreindre à ces objets privilégiés.
Animé d'un même idéal, j'ai ,en vieillissant, vu parfois s'évanouir dans l'espace, en volutes fugitives, avec leurs froissements d'illusions sèches et de regrets, maintes espérances sur l'aptitude du grand public à entendre les avertissements les plus argumentés et les plus clairs,
Nogard, qui est plus jeune que moi, donc plus intrépide, refusera ce pessimisme ( tout relatif quand même ! ) inspiré du destin tragique de l'antique Cassandre. Nul doute que le cadet, - lui laminaire -, ne puisse toutefois, sans trop de difficulté, convaincre son aîné que ce pessimisme homérique, doive être supplanté par, non point l'optimisme, propre des imbéciles heureux, mais par le réalisme de celui, qui, un sinistre soir, au mont des Oliviers sua le sang d'angoisse, tandis que les disciples dormaient.
Or Christ, a fécondé le monde, pour toujours.
Mais la voie est rude, et la montée héroïque.
Ne nous prenons pas trop au sérieux. Nous ne sommes que des hommes, le vieux Guadeloupéen que je suis, et le « gaminet » martiniquais, quinquagénaire.
Il a eu la bonne idée, dans ce texte, que trop modestement il qualifie de « mémoire », rassembler, pour le plus grand nombre, les thèmes principaux de son combat. Je lui souhaite la plus large diffusion possible. Je ne lui souhaite pas d'être pris en considération par la troupe peu nombreuse mais jacassante et quasi propriétaires des « grands » médias, avec la complicité des « importants » (pour des raisons qu'il analyse parfaitement ).
Car, mon cher Eric, il y a du plaisir à se voir traiter de moins que rien par certaines créatures. Comme disait, je crois, Chateaubriand, « il est agréable de se voir laid sur un miroir bossué ».
Mais si un jour vous vous sentez tant soi peu affecté par les criailleries de la médiocratie, vous vous réciterez, en silence, ces vers de Kipling, dont je sais que vous l'aimez :
« Si tu peux supporter d’entendre tes
paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;
( ….. )
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la
Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils ».
Good luck, my friend !
Edouard Boulogne.
( Le 16 août 2013 ).