17 Novembre 2013
Ne comptez pas sur les « grands medias » pour lire et entendre ces choses là! Heureusement votre Scrutateur veille. Diffusez, diffusez au maximum/ LS.
( I ) Justice rendue à la petite fille d'Angers, dénoncée comme raciste anti-Taubira, par la camarilla gaucharde.
On se souvient de cette affaire, de la manipulation énorme contre un enfantillage. Il s'agissait de la part des manipulateurs d'étendre à la totalité des participants aux manifestations contre le « mariage pour tous » des qualifications infamantes de « racisme » et « d'homophobie ».
Mais, aucun grand média n'a rapporté la suite de l'histoire.
Heureusement il y a les blogs, et leurs réseaux. Voici l'information, qu'il vous appartient maintenant, lecteurs! De faire circuler au maximum :
Incident d'Angers : deux gestes de pardon
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Un chroniqueur de France Inter a demandé pardon à la petite fille d'Angers, laquelle va envoyer une lettre d'excuses à Christiane Taubira :
« C’est pour qui la banane ? C’est pour toi, pauvre petite conne ». Dans son billet du 1er novembre dernier sur France Inter, le chroniqueur François Morel n’y est pas allé de main morte à l’encontre de la fillette qui avait lancé un slogan absolument déplacé à l’égard de Christiane Taubira, déclenchant un tsunami politico-médiatique.
Rappelons les faits : le 25 octobre dernier, lors d’une manifestation organisée par la « Manif Pour Tous » à l’occasion du passage, à Angers, de la garde des Sceaux, Christiane Taubira, une petite fille brandit la peau d’une banane, qu’une camarade vient de manger pour son goûter, en disant : « La guenon, mange ta banane ». Durant quelques secondes, les propos sont repris et scandés par un petit groupe d’enfants. Filmée puis diffusée une semaine plus tard, la scène crée l’indignation partout en France, jusque dans l’hémicycle. (...)
Mais hier matin, 15 novembre, (...) coup de théâtre et coup de chapeau : dans un nouveau billet sur France Inter, François Morel, qui a eu vent du ressenti des parents, s’est excusé : « Je te présente mes excuses. Accepte-les s’il te plait. Je suis allé loin en te traitant de petite conne à plusieurs reprises lors de ma chronique, il y a deux semaines. Mais toi aussi, avoue que tu avais été loin en brandissant une banane devant le palais de justice d’Angers. Mais tu as onze ans et j’en ai cinquante quatre (…) Tu es une enfant et je suis un adulte… »
Rapidement mis au courant, les parents, qui se disent « blessés par le véritable lynchage médiatique dont toute leur famille est l’objet et atterrés par l’ampleur disproportionnée prise par cette histoire » se sont montrés « touchés par ce billet, qui respecte et rassemble et met un frein à la surenchère ».« J’ai été émue qu’un journaliste puisse ainsi s’excuser. Il avait été fort, sans avoir en mains tous les éléments pour juger. Dans ses propos, on n’avait pas reconnu notre fille », réagit la mère de la fillette. Quant au papa, que la suite de ce second billet n’a pas ménagé, il fait la part des choses : Regrettant que le journaliste se permette de le juger à son tour sans le connaître davantage que sa fille, il salue toutefois « l’attitude de cet homme qui a le courage et l’humilité de faire amende honorable, jusqu’à présenter ses excuses ; et qui en sort grandi ».
Et en face, est-on prêt à s’excuser ? La famille, qui a vécu onze ans à l’étranger, dit « savoir ce que signifie être différent » et se présente comme « tout sauf raciste ». « Notre fille n’a fait que répéter ce qu’elle a entendu dans les médias. Elle n’a pas réalisé ce qu’elle disait et en tout cas, elle n’a jamais eu l’intention de proférer des insultes racistes », affirment les parents, qui qualifient l’incident de « chahut de cour de récréation ». Regrettant l’utilisation qui a été faite des propos de leur fille à l’encontre des valeurs qu’ils défendent, ils les condamnent cependant sans ambigüité : « Rien ne peut les justifier». Ils affirment par ailleurs avoir toujours voulu apprendre à leur enfants à « développer leur liberté intérieure, et faire la distinction entre les idées et les personnes et à respecter ces dernières. »
C’est pourquoi, peu après l’incident, ils ont demandé à leur fille si elle voulait écrire une lettre à la ministre pour lui pour présenter ses excuses. « La lettre est prête depuis trois jours, confient-ils aujourd’hui à Aleteia.Nous attendions pour l’envoyer que la tempête qui s’est déchainée se calme un peu. Ce billet, qui va dans le sens de l’apaisement, nous incite à le faire ».
( II ) Quand Taubira préconisait le droit du sang ( au lieu du droit du sol ).
C'était en 2007, et cela concernait la Guyane. A ce qu'il parait, ce qui n'est pas un souhait raciste ( rappelant les jours les plus sombres de notre histoire ) concernant le département français de la Guyane, le devient lorsque Jean-François Copé évoque la possibilité d'une retouche de la loi du sol touchant certaines catégories d'immigrés sur le territoire national.
Madame Taubira n'est pas une bête ( je contrôle mon vocabulaire. On ne sait jamais. La gestapo veille ) .
Voici ce que disait l'actuel « ministre de la justice » en France. On a intérêt à cliquer sur le lien pour lire la totalité de l'article.
Ce même Antoine Karam a récemment dénoncé une « palestinisation de la région », évoquant le repli des communautés sur elles-mêmes. La crainte de perdre son identité s’exprime de vive voix. « Les enfants comoriens susceptibles d’acquérir la nationalité française par le droit du sol seront bientôt plus nombreux que les Mahorais », s’alarme Ali Souf. « Nous sommes à un tournant identitaire. Les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre », lui répond en écho Christiane Taubira, député et membre du Parti radical de gauche.
http://www.rfi.fr/fichiers/mfi/politiquediplomatie/2068.asp
( III ) Un discours qu'il est, peut-être, utile de réécouter après 19 mois.
http://www.youtube.com/embed/DcYhKYxv5SU?rel=0
( IV ) Un discours révoltant ( puisque émanant de Marine Le Pen ).