24 Août 2013
C'est une chose étrange, enfin! que le monde. Celui ( Groland ) qui, hier posait au pinacle est soudain plongé dans l'oubli le plus affreux. Ce qui, pour un automédon prétentieux ( il y eut un Automédon qui fut le cocher d'Achille, dans l'Illiade. Celui dont je parle, qui loge en un modeste petit F.20, Place du Panthéon, doit son nom à l'étymologie : du grec « hèdonè » désignant le plaisir, et de « autos », qui signifie "soi-même". Tout un programme, si l'on voit ce que je veux dire ), n'était hier qu'une fleur des bois, est aujourd'hui, mais pour combien de temps, un soleil, un astre fabuleux, un grand aigle planant dans l'éther étoilé des stars éclatantes.
Nous sommes, on l'aura deviné, à la Cour, ce monde des héautontimorouménoi, ( mot grec, préservé en Français par Baudelaire, tellement préférable à son homonyme freudien de « masochiste », et signifiant le bourreau de soi-même ), de ces gens qui ne peuvent faire autrement que de souhaiter être courtisan, le plus malheureux de tous les hommes si l'on en croit Jean de La Bruyère dans ses Caractères : « L'esclave n'a qu'un maître. L'ambitieux, ( d'où l'élection de la Cour comme son unique patrie ) en a autant qu'il y a de gens utiles à sa fortune ».
Mais le drame d'Automédon est qu'il ignore combien durera la superbe de Groland, faite dans un état d'ébriété maximale par l'Opinion publique, cette reine des folles, et qui le remplacera.
Quant à l'e.pou, ( en cette ère informatique, pourquoi pas ! ) pour l'instant l'ineffable Groland, il est, sans le savoir, encore plus démuni que celui dans les yeux de qui il se mire, où il se voit en héros de l'Illiade, quand il n'est que le plus niais des êtres sublunaires.
Le drame de Groland et de ses pairs en pouillerie, est de se croire lucide, et renseigné, quand il est dans le déni le plus affreux de toute vérité, le plus trompé de tous les e-poux.
Voyez le gloussant de plaisir béat, aux réactions de ses partenaires, quand ils rient aux éclats des trouvailles « inouïes » de m'sieur p'tites blagues.
Il ne sait pas, dans sa candeur, que le demi mensonge ( le pire de tous les mensonges ) est l'alpha et l'oméga de la diplomatie.
Voyez le sur l'agora, protégé, isolé, chambré, mené en bateau par le premier des valets de comédies, des traîtres de tragédies. Le voilà berné, circonvenu, baisé, couillonné, embabouiné, bien cocu, mais... content, comme dit la chanson.
http://www.youtube.com/watch?v=fwgXD8v57Z0
Il n'a jamais ouïe dire ( laïcité oblige ) « Mane, Thecel, Phares » c'est-à-dire, selon le prophète Daniel : « compté, pesé, divisé » , ou si l'on préfère que son temps est déjà écoulé, ses jours de pouvoir comptés, son oeuvre rikiki partagée entre ses plus proches « amis ».
Oh! Poor, poor Groland !
Il ne sait même pas que la volage épouse, de son royal cocu, cherche déjà, dans les profondeurs de son obscène libidinosité, quelque nouveau tripatouillable, et qu'elle le trouvera sans peine. No problem !
Déjà gronde la libido, déjà se profile le scenario, bien connu, il a déjà bien servi.
Mais comme chacun sait : « viés canari ka fè bon soup »!
Oh! poor, poor Groland.
http://www.youtube.com/watch?v=muMtrCCl1vU
Le Scrutateur.