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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Onze novembre, fête de la victoire. Hommage au Cdt Mortenol.

 

Onze Novembre, fête de la victoire. Hommage au Commandant MORTENOL!





La Guadeloupe et la Martinique ont participé, par le courage et le sang, à la victoire de la France en 1918, à sa libération en 1945. Cette participation aux sanglants combats pour la patrie, fut passionément voulue. Dans sa Petite histoire de la Guadeloupe, ( éditions l'Harmattan  ) l'historien Lucien-René Abenon écrit ( p.165 ) :


« L'époque fut encore marquée par la revendication de l'impôt du sang, c'est-à-dire le droit au service militaire. C'était là une aspiration des vieilles colonies qui souhaitaient une assimilation totale avec la métropole. Elle résultait d'un attachement au régime républicain, garant de la liberté et du progrès, et d'une affection très sincère pour la France. Il y avait peut-être aussi un désir d'aventures ultra-marines chez certains jeunes qui souhaitaient échapper à une existence trop monotone.

Le 15 juillet 1889 fut votée une loi étendant le service militaire aux colonies anciennes. Les députés de l'île y avaient pris une part active, encore qu'Alexandre Isaac eût demandé de nombreuses exemptions. A différentes reprises, la loi fut remaniée et elle ne fut appliquée que très tardivement, puisque c'est seulement le 19 octobre 1913, à la veille de la Première Guerre mondiale, qu'eut lieu le premier départ de conscrits pour la métropole. Cela n'avait d'ailleurs pas empêché de nombreux Antillais de servir dans les armées françaises, qu'ils fussent européens d'origine, comme les généraux de La Jaille, de Lanrezac ou de Lacroix ou qu'ils aient appartenu à la population noire, comme le commandant Mortenol ».


Ces faits doivent être rappelé à l'heure où une subversion s'active, émanant de milieux très minoritaires, mais très actifs, s'attache à trafiquer la vérité historique au nom de leurs aberrations idéologiques.


C'est pourquoi Le Scrutateur a voulu aujourd'hui, ce 11 novembre, en commémorant l'armistice de 1918, rendre hommage au commandant Camille Mortenol. Pour ce faire nous reproduisons ci-dessous la notice consacrée à ce grand compatriote, par M.Robert Desgranges, récemment dans on ouvrage Guadeloupéens dignes de mémoire.


Commandant MORTENOL (1859-1930) officier supérieur guadeloupéen :


Un mystère entoure sa naissance. En effet, s'il naît bien le 29 novembre 1859,

à Pointe-à-Pitre, un Sosthène Héliodore Camille Mortenol, né d'André, et de

Julienne Toussaint, sa légitime épouse, son acte de décès a récemment été

retrouvé : il est mort en 1885. Prénoms, date de naissance et filiation sont bien

les mêmes. Il était âgé de 25 ans, voilier de son état, ses père et mère étant déjà

décédés. Or à cette époque, notre « commandant » était militaire en Europe, et

c'est l'identité même qu'il va revendiquer sa vie durant...Accordons lui donc

le bénéfice du doute.

Il se prénommerait donc Sosthène Héliodore Camille, et serait né en 1859, le

29 novembre, dans la maison qui fait l'angle des rues de Nozières et de l'Abbé

Grégoire, à Pointe-à-Pitre. Maison sur laquelle, en 1959, l'édilité a fait apposer

une plaque, pour célébrer le centenaire de sa supposée naissance...

Son père, André, était esclave, et aurait racheté sa liberté, en 1847, à l'âge de

38 ans, choisissant le nom patronymique de Mortenol (ce nom ne pouvait être

celui d'une famille présente dans l'île, car cela était interdit par la loi).

Quoi qu'il en soit, notre « Camille » est élève des Frères de Ploërmel (de la rue

Schoelcher), puis du Collège Diocésain de Basse-Terre. Il présente des dons si

manifestes pour les mathématiques, qu'il obtient une bourse pour poursuivre

ses études au Lycée Montaigne de Bordeaux. Il accède à Polytechnique en

1880, au 8° rang, (cela infirme la légende selon laquelle il en aurait été major,

et que Mac Mahon l'en aurait félicité en disant : « C'est vous le Nègre ?... Eh

bien continuez ! »)... Sorti de l'Ecole, il devient officier de marine.

En 1894, on le retrouve dans le corps expéditionnaire qui, va conquérir l'île de

Madagascar, et la pacifier l'année suivante, sous les ordres de Gallieni. Il a une

conduite exemplaire lors de plusieurs engagements, et est décoré de la Légion

d'Honneur, le 19 août 1895.

Il participera encore à d'autres campagnes coloniales.

En 1914, il est Capitaine de Vaisseau et officier de la Légion d'Honneur.

Gallieni, gouverneur militaire de Paris le prend avec lui, et lui confie, en 1915,

le commandement de l'artillerie du camp retranché, chargée de défendre la

capitale des attaques aériennes (menées par les dirigeables et avions allemands,

qui exerçaient les premiers bombardements nocturnes).

L'Histoire dit qu'il accomplit sa tache avec autorité et compétence et sauva

aussi Paris. Tout comme Gallieni en 1914.

Il est mis à la retraite après le conflit, cumulant les grades de Capitaine de

Vaisseau et de Colonel d'Artillerie. Il est fait, d'autre part, Commandeur de la

Légion d'Honneur... Pour nous il est resté le Commandant Mortenol.

Il vit alors à Paris, où il meurt le 22 décembre 1930.

Une rue de Pointe-à-Pitre (ancienne rue de Turenne) a pris son nom, ainsi que

le quartier de la nouvelle ville où elle conduit. De plus, sa statue en bronze, sur

le quai du Port de Croisière, y accueille les rares touristes... et les fientes des

pigeons... Paris a donné son nom à une impasse proche du Canal Saint-Martin.


Robert Desgranges.

 

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D
<br /> <br /> La victoire du général Lanrezac à Guise, permet la victoire de la Marne.<br /> <br /> <br /> …<br /> <br /> <br /> « Dans les communiqués officiels. Le communiqué du 29 Août au soir dira : «A notre aile gauche, une véritable bataille a été menée par quatre de nos corps d'armée. La droite de ces quatre corps, prenant l'offensive, a repoussé sur GUISE et<br /> à l'est une attaque conduite par le Xème corps allemand et la garde, qui ont subi des pertes considérables. La gauche a été moins heureuse : les forces allemandes progressent dans la direction de<br /> La Fère ».<br /> <br /> <br /> « Ultérieurement, un télégramme officiel anglais donnera sur cette<br /> journée les détails suivants : « Depuis la bataille de Cambrai, la 7ème armée française est entrée en opération sur notre gauche, unie à la 5ème armée sur<br /> notre droite. Elle a beaucoup contribué à délivrer nos hommes de l'effort et de la pression exercés sur eux. La 5ème armée française, en particulier, avança le 29 Août de la ligne de l'Oise pour<br /> s'opposer au mouvement en avant des Allemands, et une bataille considérable s'engagea au sud de GUISE. Dans cette rencontre, l'armée française obtint un succès marqué et solide, repoussant en<br /> désordre et avec de fortes pertes trois corps allemands, le Xème, la garde et un corps de réserve. En dépit de ce succès, cependant, et malgré les avantages qui en résultaient, la retraite<br /> générale vers le sud a continué, et l'armée allemande, poursuivant avec persistance les troupes britanniques, est restée pratiquement en contact avec notre arrière garde.»<br /> <br /> Quelles seront les conséquences de la bataille?<br /> <br /> <br /> « Au niveau de l'ensemble de la guerre elle-même, le commandement en<br /> chef de l'armée française aurait voulu faire de la bataille de GUISE un arrêt définitif de la progression allemande. Ce but ne fut donc pas atteint. On peut décomposer cette bataille en deux<br /> parties, la première ayant pour cadre la rive Ouest de l'Oise, et qui est qualifiée par les allemands de victoire de SAINT-QUENTIN ; la seconde partie, qui eut pour cadre le Sud de GUISE, fut<br /> incontestablement une victoire française. On peut d'ailleurs peut-être regretter que la contre-attaque française du 30 au matin ait été arrêtée. Neuf mille allemands sont tombés dans cette<br /> bataille. Ils reposent dans les cimetières militaires de la région de GUISE : LE SOURD, LA DESOLATION, COLONFAY »<br /> <br /> <br /> « Les combats très intenses firent beaucoup de morts. De nombreux<br /> cadavres furent déchiquetés et ne purent être identifiés. Il est cependant très net que ce fut là un coup d'arrêt à la progression allemande, qui<br /> permit en particulier aux troupes anglaises du Maréchal FRENCH de se replier et de retrouver à la fois un moral et une organisation qui leur faisaient particulièrement défaut depuis les combats<br /> livrés en Belgique. La 6ème armée française, nouvellement créée, fut également soustraite à l'étreinte de la 1ère armée allemande de VON KLUCK. Ce dernier est également contraint d'infléchir la<br /> direction de son avance vers le Sud, dégarnissant et étirant son flanc droit, ce qui constituera le prélude à la bataille de la MARNE »<br /> <br /> <br /> « Le général BESSON, alors jeune capitaine et officier d'ordonnance de<br /> LANREZAC, dit au sujet de l'importance de cette bataille : «J'ai vécu en Août 1914, les heures tragiques de cette longue retraite depuis CHARLEROI pendant<br /> laquelle nous n'avons échappé à l'étreinte allemande que grâce à la vigilance du général LANREZAC. Il est exact d'affirmer qu'il fut le principal artisan trop méconnu, hélas, de notre<br /> redressement initial et sans sa bataille de Guise, la victoire de la Marne n'aurait pas été possible.» Quand au général LANREZAC, malgré cette belle victoire, il fut privé de commandement en<br /> Septembre 1914. On se souvient à ce sujet des querelles qui l'avaient opposé à JOFFRE, au sujet des choix tactiques et des hypothèses de bataille." Aurait-il à l'époque, eu tendance par ses<br /> justes prévisions, à faire de l'ombre à ses chefs ? »<br /> <br /> <br /> http://www.terascia.com/article.php?sid=575<br /> <br /> <br /> …<br /> <br /> <br /> « Né à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) en 1852, Charles Louis Marie<br /> Lanrezac est une personnalité militaire atypique de la Grande Guerre : il est un des généraux dont le rôle stratégique est le plus controversé. Bien que relevé par le généralissime Joffre à la veille de la première bataille de la Marne, il<br /> évite, pendant ses trente-deux jours de commandement effectifs, l'anéantissement de l'armée française en août 1914 »<br /> <br /> <br /> « Créole guadeloupéen, fils d'un officier arrivé par le rang, Victor<br /> Lanrezac, dont le père, Auguste, s'était fait établir des faux papiers au nom de Lanrezac, anagramme de Cazernal à des fins d'anonymat, Charles Louis Marie Lanrezac est issu d'une famille de<br /> petite noblesse toulousaine dont l'aïeul Augustin Théreze de Quinquiry d'Olive, d'une famille toulousaine de petite noblesse, avait été obligé de vendre ses biens au lieu dit de "Cazernal" -<br /> transcription erronée de "du Cabanial - avant d'émigrer à Hambourg afin d'échapper à la Terreur »<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Hé bé ! j’ignorais jusqu’à l’existence du général de Lanrezac !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> « Ayant reçu l'ordre de porter l'attaque vers le Nord afin de venir en aide au 2e corps anglais qui s'est fait surprendre au Cateau, Lanrezac obtient une journée afin de<br /> permettre à son armée de se reposer et de préparer son attaque. Le 29 août, il place ses troupes en équerre : le 10e corps au nord-nord-ouest sur la rive sud de l'Oise, vers<br /> Guise, les 3e et 18e corps complétés de troupes de réserve glissent le long du fleuve et se présentent par l'Ouest face aux Allemands.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> « L'attaque conjointe appuyée par les batteries de 75 surprend l'état-major allemand, qui abandonne le plan Schlieffen. Paris est<br /> sauvée. Von Bülow renonce à poursuivre le maréchal French et n'aura de cesse de talonner la Ve armée. Cette dernière, en effet, a remporté une victoire défensive, mais<br /> l'initiative reste aux mains des Ie et IIe armées allemandes qui tentent d'encercler Lanrezac et ses hommes, découverts sur leurs flancs et battant toujours en retraite. Les<br /> Français atteignent la Marne, la franchissent et installent le quartier général à Sézanne. Le 3 septembre, à 17 heures, Lanrezac est relevé de son commandement et remplacé par le<br /> général Franchet d'Espérey... Deux jours plus tard la première bataille de la Marne commence. »<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> ….<br /> <br /> <br /> « Charles Lanrezac décède le 18 janvier 1925. Sur sa tombe au<br /> cimetière de Montmartre est inscrit : "A celui qui, en août 1914, sauva la France".<br /> <br /> <br /> <br /> « Forme ultime de réhabilitation et de reconnaissance nationale : le général Lanrezac repose aux Invalides depuis 1933. »<br /> <br /> <br /> <br /> http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichegh.php?idGH=561&idLang=en<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> Oui, ces hommes sont aujourd'hui trop oubliés. Sur le général Lanrezac je possède un petit livre, bien fatigué, élimé, visiblement apprécié par les termites, et humidifié par le cyclone de<br /> 1928, que m'avait légué mon grand père. On doit pouvoir le trouver aux archives départementales à Goubeyre (Bisdary), et dans les rares bibliothèques privées qui subsistent en ces temps où trop de<br /> Guadeloupéens jettent les "vieux" livres ("vieux" ayant en créoles trop souvent le sens de déchet).<br /> <br /> En ce qui concerne le général de Lacroix, il se trouve que le Scrutateur se trouve relié à lui par des liens du sang, plus précisément par ma grand mère maternelle née Ruillier.<br /> Voici ce qu'en dit Robert Desgrangesdans son ouvrage déjà évoqué ce matin à propos du commandant Mortenol : <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Henri de LACROIX (1844-1924), général guadeloupéen :<br /> <br /> <br /> Né à Pointe-à-Pitre le 30 août 1844, il était fils d'Emile de Lacroix,<br /> négociant,<br /> <br /> <br /> adjoint au Maire (1808-1863). Comme ses deux frères aînés, Camille et<br /> Victor,<br /> <br /> <br /> il est attiré par la carrière militaire, et entre à Saint-Cyr dont il sort en<br /> 1866,<br /> <br /> <br /> pour être envoyé en Italie. Lieutenant de chasseurs en 1867, il rejoint en<br /> 1870<br /> <br /> <br /> l'armée de Bazaine, pour être fait prisonnier à Sedan et déporté en<br /> Allemagne.<br /> <br /> <br /> Rentré en France après le désastre, il poursuit sa carrière. Il est alors envoyé<br /> au<br /> <br /> <br /> Tonkin, où il se distingue à Long<br /> Son, ce qui lui vaut la « rosette ».<br /> <br /> <br /> Général en 1894, il est divisionnaire en 1901, et commande l'Ecole de<br /> Guerre<br /> <br /> <br /> en 1902. Le 21 octobre 1903, il est nommé commandant du 14° corps<br /> d'armée,<br /> <br /> <br /> et gouverneur militaire de Lyon.<br /> <br /> <br /> En mai 1905, il est désigné pour représenter la France au mariage, à Berlin,<br /> du<br /> <br /> <br /> futur Guillaume II, puis est élevé à la dignité de Grand-Officier de la L.H.<br /> <br /> <br /> L'année 1906, il est nommé au Conseil Supérieur de la Guerre, dont il<br /> devient<br /> <br /> <br /> Vice-Président, avant d'accéder au poste<br /> de Généralissime.<br /> <br /> <br /> Le 14 juillet 1909, il reçoit le Grand<br /> Cordon de la Légion d'Honneur, et quitte<br /> <br /> <br /> l'armée active en août. Aristide Briand lui propose alors le portefeuille de<br /> la<br /> <br /> <br /> Guerre dans le ministère qu'il va former. Mais l'affaire ne se fait<br /> pas.<br /> <br /> <br /> Chroniqueur militaire au « Matin » et au « Temps », il y publie de<br /> nombreuses<br /> <br /> <br /> contributions durant la Grande Guerre, et même après.<br /> <br /> <br /> Il meurt à Fleurier (Suisse), le 30 août 1924, le jour de ses 80<br /> ans.<br /> <br /> <br /> Ce fut le plus titré de tous les généraux issus de notre petit<br /> pays.<br /> <br /> <br /> Sa sœur Nancy (1833-1897) avait épousé Hippolyte<br /> Ruillier. Elle donnera le jour au futur général Ruillier, dont je parle plus loin.<br /> Robert Desgranges.<br /> <br /> Il est dommage que le livre de M. Desgranges ait été publié à tirage confidentiel, et destiné à quelques amis. Il me revient qu'il travaillerait actuellement à l'étoffer, en vue d'une<br /> publication plus grande. Je l'y encourage vivement, car une telle ouvre de mémoire correspond à un vrai besoin.<br /> Je crois aussi me souvenir, que Lanrezac et de Lacoix ont été recensés de façon assez substantielle par le professeur Thimothée Oriol, dans son livre Les grands hommes de la Guadeloupe,<br /> publié en  .... 1936!<br /> Je vous le confirmerai après vérification. Mais je n'ai pas rretrouvé l'ouvrage dans ma bibliothèque, sans doute pour l'avoir prété à quelqu'un qui a probablement oublié ce prêt, sans avoir<br /> d'ailleurs lu l'ouvrage.<br /> Le Scrutateur;<br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> « Quelques personnalités « créoles » se distinguèrent par leurs actes d’héroïsme au cours du conflit : les aviateurs<br /> Roland Garros, Pierre Réjon et Jean-Marie Guibert. Roland Garros, né à St Denis de la Réunion le 6 octobre 1888, expérimenta le premier une mitrailleuse tirant à travers l’hélice de son appareil.<br /> Ce procédé avait été inventé par le constructeur René Saulnier. Il mourut le 5 octobre 1918 dans un engagement aérien. Pierre Réjon, né le 29 juin 1899 à la Trinité (Martinique) s’engagea le 22<br /> aout dans le 33 eme RIC. Il quitta l’infanterie le 8 juillet 1917 pour l’aviation en qualité d’élève pilote et combattit comme sergent, détaché à l’escadrille SPA 62. Le lieutenant Guibert,<br /> d’origine martiniquaise, se montra également un brillant aviateur au cours de la guerre »<br /> <br /> <br /> « Le docteur Osman Duquesnay, ancien maire de Fort-de-France, ancien député de la Martinique, s’engagea volontairement à l’âge de 68 ans.<br /> Il servit en Grèce, dans un hôpital de Salonique, puis à l’hôpital du Val-de-Grace à Paris. Henri Lémery, originaire de Saint-Pierre (Martinique), député de la Martinique, s’engagea également et<br /> combattit à Verdun et sur la Somme, avant d’être nommé en 1917 sous-secrétaire d’état aux Transports et à la Marine marchande, dans le deuxième cabinet Clémenceau »<br /> <br /> <br /> « Le général de Lanrezac (de son vrai nom Cazernal) né à Basse-Terre en 1852 a combattu sous les ordres de Joffre. Ce blanc créole,<br /> général de corps d’armée, mourut en 1923… »<br /> <br /> <br /> http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mat_0769-3206_1998_num_49_1_410688<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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