12 Novembre 2013
Le journal Minute se fend d'une Une provocatrice, à l'encontre de Christiane Taubira.
Je l'ai appris, cet après midi, par le courriel d'un ami. Mais je n'ai toujours pas lu à cette heure ( 18h10 ) l'article incriminé.
Sur le site du journal en question, il est écrit que « par suite de nombreuses attaques ennemis, Minute ne peut être actuellement accessible ». Il est proposé en
revanche d'acheter ledit numéro, dans sa version informatique ( par Paypal ). Ce que je n''ai pas fait.
Je suis donc prudent dans ce bref billet. Mais, malheureusement la Une en question est inacceptable.
Comme je l'ai déjà exprimé, à plusieurs reprises, après l'idiotie d'une militante FN ( exclue immédiatement du parti de madame Le Pen ), la comparaison du déplorable ministre de la justice que nous subissons en France, à un singe, est une sottise, un acte de crétinisme, sur le plan politique, et contraire à la philosophie de la vraie droite française, que je m'efforce de promouvoir sur le Scrutateur.
Si la rédaction de Minute a voulu faire parler de ce journal, par un coup médiatique, évidemment elle a réussi.
Mais du point de vue de la défense de la nation, c'est un mauvais coup.
Minute, sauf renseignements que je ne possède pas encore dans cette affaire, se range parmi ceux, trop nombreux, qui à droite comme à gauche, se soucient de la France comme d'une guigne.
La France est menacée grandement , dans son âme même par des agitateurs, qui ont depuis longtemps renoncé à la politique pour l'agitation, et ce que de Gaulle appelait la chienlit, déplorant la vaine et stérile agitation de ceux qui grouillent grenouillent et scribouillent, sans aucun souci du Bien Commun.
Evidemment, ce gouvernement aux abois, qui échoue sur tout, et est abandonné de plus en plus par son électorat lui-même, trouve en la provocation de ces petits messieurs de la soi-disant droite, une occasion rêvée de détourner l'attention des vrais problèmes.
Des hommes sans foi ni lois, trouvent grâce à Minute, l'occasion d'invoquer la morale ( pas eux et pas ça ), pour cacher leur nullité et leurs turpitudes.
Ainsi, l'on n'aurait plus le droit, si l'on en croit M. Valls, de critiquer la politique de la Taubira, sans être rangé parmi les pires « racistes » et les supposés « fascistes ». Déjà un journal aussi remarquable, d'opposition, comme Valeurs Actuelles est soupçonnés de ne différer en rien de Minute ou de madame Leclère.
Les niais qui mordraient à cet hameçon dérisoire, se feraient les complices d'un étranglement de la liberté de la presse, et de la liberté d'opinion.
Tous ces scribouillards contribuent à la démoralisation de leur pays, en instillant suavement dans nos consciences, le soupçon de racisme, partout : racisme anti-noir, anti-maghrébin, anti-blanc, même là où il est inexistant.
A la lutte des classes, qui déchirait, naguère, le tissu national au profit de l'ambition totalitaire du parti communiste, se substitue la « guerre des races ». Et ce sont souvent les mêmes, ou leurs fils spirituels qui sont à la manoeuvre.
Rien ne saurait être plus dangereux pour tous.
Lecteurs du Scrutateur, gardez votre sang-froid. L'heure est plus que jamais au calme des forts, et à la réflexion.
Rappelons-nous cette phrase de l'écrivain Rivarol, qui ne fut pas précisément un homme de gauche : « Malheur à ceux qui soulèvent la lie d'une nation".
Edouard Boulogne.