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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Musique : L'étonnant, le merveilleux, le grandiose Ludwig Van Beethoven.

Beethoven : L'hymne à la joie.

( Oui, il l'avoue : le scrutateur est un peu fatigué à l'issue de l'interminable campagne électorale en Martinique et en Guyanne, à laquelle il a, avec vous, participé ardemment, car cette campagne concernait aussi, profondément, la Guadeloupe. Tant d'heures passées devant ce clavier d'ordinateur, cela fatigue le dos, engourdit les doigts, éblouit les yeux, titille la mauvaise humeur. Et nous nous acheminons vers une autre campagne, celle des élections cantonales.
J'attends pour m'y aventurer. Quelques jour encore, de grâce! Pour l'instant nous n'en sommes qu'aux préliminaires, et les questions dont il s'agit présentement sont aussi "passionnantes" que celle ( entre autres ) de savoir si madame Jeanny-Marc, charmant maire de Deshaies ( et non mère" comme s'essouffle à le répéter RFO, ou RCI ) fera cavalier seul, ou si elle s'adjoindra à la liste de M. Laurent Bernier, ou à celle de M. Blaise Aldo, ou à celle du elkapiste Jalton.
Dans les jours qui viennent donc, sauf évènement d'importance, nous donnerons la place  prépondérante à des réflexions plus toniques sur des livres, ou à la lecture de poèmes, à l'écoute d'oeuvres musicales dignes du nom de musique.
Aujourd'hui je vous propose d'écouter le quatrième mouvement de la 9ème symphonie de Beethoven, que l'on a choisi pour être l'hymne européen.
Avant de cliquer sur le lien qui vous est proposé, vous pourrez lire ci-dessous la traduction en français du célèbre poème de Schiller.
Nous sommes ici dans un autre univers, où tout est pardonné, l'univers du grandiose Ludwig Van beethoven, celui de la musique de "la grandiose musique, écriture de l'homme savant", selon Paul Valéry).
Beethoven2.jpg


Texte original allemand
O Freunde, nicht diese Töne!
Sondern laßt uns angenehmere
anstimmen und freudenvollere.
Freude!
Freude, schöner Götterfunken
Tochter aus Elysium,
Wir betreten feuertrunken,
Himmlische, dein Heiligtum!
Deine Zauber binden wieder
Was die Mode streng geteilt;
Alle Menschen werden Brüder,
(original de Schiller :
Was der Mode Schwert geteilt;
Bettler werden Fürstenbrüder,)
Wo dein sanfter Flügel weilt.
Wem der große Wurf gelungen,
Eines Freundes Freund zu sein;
Wer ein holdes Weib errungen,
Mische seinen Jubel ein!
Ja, wer auch nur eine Seele
Sein nennt auf dem Erdenrund!
Und wer's nie gekonnt, der stehle
Weinend sich aus diesem Bund!
Freude trinken alle Wesen
An den Brüsten der Natur;
Alle Guten, alle Bösen
Folgen ihrer Rosenspur.
Küsse gab sie uns und Reben,
Einen Freund, geprüft im Tod;
Wollust ward dem Wurm gegeben,
und der Cherub steht vor Gott.
Froh, wie seine Sonnen fliegen
Durch des Himmels prächt'gen Plan,
Laufet, Brüder, eure Bahn,
Freudig, wie ein Held zum Siegen.
Seid umschlungen, Millionen!
Diesen Kuß der ganzen Welt!
Brüder, über'm Sternenzelt
Muß ein lieber Vater wohnen.
Ihr stürzt nieder, Millionen?
Ahnest du den Schöpfer, Welt?
Such' ihn über'm Sternenzelt!
Über Sternen muß er wohnen.
La section finale répète :
Freude, schöner Götterfunken
Tochter aus Elysium,
Seid umschlungen, Millionen!
Diesen Kuß der ganzen Welt!


Traduction française
Mes amis, cessons nos plaintes !
Qu'un cri joyeux élève aux cieux nos chants
de fêtes et nos accords pieux !
Joie !
Joie ! Belle étincelle des dieux
Fille de l'Élysée,
Nous entrons l'âme enivrée
Dans ton temple glorieux.
Tes charmes relient
Ce que la mode en vain détruit ;
Tous les hommes deviennent frères
(original de Schiller :
Ce que l'épée de la mode sépare;
Les mendiants seront frères avec les princes)
Là où tes douces ailes reposent.
Que celui qui a le bonheur
D'être l'ami d'un ami ;
Que celui qui a conquis une douce femme,
Partage son allégresse !
Oui, et aussi celui qui n'a qu'une âme
À nommer sienne sur la terre !
Et que celui qui n'a jamais connu cela s'éloigne
En pleurant de notre cercle !
Tous les êtres boivent la joie
Aux seins de la nature,
Tous les bons, tous les méchants,
Suivent ses traces de rose.
Elle nous donne les baisers et la vigne,
L'ami, fidèle dans la mort,
La volupté est donnée au ver,
Et le chérubin est devant Dieu.
Heureux, tels les soleils volent
Sur le plan vermeil des cieux,
Courrez, frères, sur votre voie,
Joyeux, comme un héros vers la victoire.
Qu'ils s'enlacent tous les êtres !
Un baiser au monde entier !
Frères, au plus haut des cieux
Doit habiter un père aimé.
Tous les êtres se prosternent ?
Pressens-tu le créateur, Monde ?
Cherche-le au-dessus des cieux d'étoiles !
Au-dessus des étoiles il doit habiter.
La section finale répète :
Joie ! Belle étincelle des dieux
Fille de l'Élysée,
Soyez unis êtres par million !
Qu'un seul baiser enlace l'univers !
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