20 Octobre 2012
Aujourd'hui, celui qui se croit mon maître ( l'illusion fait vivre ) m'a laissé la place pour écrire ce Billet du week-end, et publier un poème de mon choix. Du moins à ce qu'il disait. Car, finalement, il voulait imposer un texte de son Baudelaire.
Mais on ne me la fait pas et j'ai fini, sous la menace d'une fugue, par exiger ce que vous allez lire, c'est-à-dire Les esclaves, de Jacques Sternberg. C'est tellement plus vrai.
Voici :
LES ESCLAVES |
Au commencement, Dieu créa le chat à son image.
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Vous savez, avec les « humains » ( ??? ) il faut savoir insister.
Quand j'étais petite, je faisais semblant d'être malade pour ne pas aller à l'école.
Maintenant que j'ai muri, j'ai su me rendre indispensable. Ainsi c'est moi qui, désormais, élabore et rédige les revues de presse du Scrutateur.
Et comme il est fainéant, je suis devenue in-dis-pen-sable.
Evidemment ça le met de mauvaise humeur, et il résiste. J'ai cherché des arguments pour l'intimider, et par exemple, après avoir feuilleté une feuille paroissiale, je l'ai traité de raciste.
Pensez-vous! Hélas! C'est pas le genre de chantage qui l'impressionne, et j'ai reçu, une fois de plus, une furieuse claque ( je vous dis pas ! ).
Ah! il est pas toujours commode. Et la vie n'est pas toujours facile. C'est comme pour les postes d'assiégeants de Petibonum, Laudanum, Aquarium, etc.
Mais, dans l'ensemble c'est moi qui commande.
Catus Scrutatorix.