23 Mars 2012
( Je n'ai pu être plus long ce matin sur les suites qui me paraissent interessantes, et calamiteuses, de la mort du terroriste Mohamed Merah. En effet quelqu'un, ou quelques-uns - que je me garderai bien de traiter de "racailles" pour les raisons... que vous savez s'en est pris à ma voiture, et y a trouvé 1 euro ( un! qui me sevait de jeton pour la location du caddie au supermarché ). Depuis lors, démarches : police, assurances, etc. et ce n'est pas terminé.
Mais nous nous retrouverons plus tard ).
Le scrutateur.
Celui qu'en langage journalistique moderne on appelle "le tueur présumé de Toulouse" incarne une synthèse d'une réalité dont il est strictement interdit de s'apercevoir de l'existence.
En résumé, voici donc un p'tit gars "ben d'chez nous", un Français, un Toulousain, comme ne manquent pas de l'appeler tous les commentateurs habituels, commentateurs qu'il serait peut-être plus juste d'appeler commenteurs.
Un certain Philippe Faucon - mais allez distinguer le vrai du faux - metteur en scène de cette nouvelle France qui réjouit sa vision du bien commun dit même que ce présumé terroriste de Toulouse "n'est caractéristique d'aucun mouvement que ce soit". Provocation, dépit, humour corrézien ? Pour le reste des gens qui ont des yeux pour voir, des oreilles pour entendre et quelques neureones pour faire les liaisons qui s'impose, le regretté Mohamed Merah serait plutôt une synthèse, si l'on en juge à travers son CV qui rappelle quelque chose à quelques uns.
Ce jeune délinquant multirécidiviste dont le CV prétend puiser son inspiration dans le salafisme - le tout dans la plus parfaite "intégration" (matérielle, cela va sans dire : cadre de vie "techno", smartphone et internet de rigueur) - fait partie de ceux que les z'associations, z'intellectuels et partis de gauche chouchoutent avec une mine gourmande, car ils incarnent le souffle démographique, intellectuel, culturel et spirituel dont la France (blafarde) a tant besoin. C'est le profil citoyen si cher à Martine Aubry que la monotonie de la pax republicana ennuie au point qu'elle serait capable de boire pour oublier que... l'ennui naquit un jour de l'uniformité.
Et les thuriféraires utiles de Mohamed Merah d'opposer la martingale d'un paumé dont l'illumination solitaire a pu dépasser en efficacité la froide planification de réseaux organisés.
Comme dirait Édouard Dalladier : "Ah ! les cons !"
Pardonnez-leur, Père, car ils ne comprennent pas ce qu'ils disent...