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8 Janvier 2010
Marie-Luce Penchard à Domota : Assez!
Madame le ministre Marie-Luce Penchard sur LCI constate que les Guadeloupéens, abusés, pour certains, l'an dernier par les actions
destructrices du pseudo LKP (et vraie UGTG) sont fatigués des menaces proférées contre l'équilibre social du département, et ne sont pas prêts, dit-elle, à se laisser manipuler à nouveau par ces
"bons Samaritains" d'un genre spécial. Mais le vocabulaire de madame Penchard n'est pas dépourvu d'ambiguité, comme le souligne Christian Martin à la fin de cette dépêche de l'AFP qu'il nous
envoie . Une ambiguité qui explique sans doute les réticences de l'UMP-Guadeloupe, à l'accepter sur une liste "de droite" aux prochaines régionales. Elle parle, Christian Martin le souligne (
voir plus bas), de la Guadeloupe comme d'un territoire, et non d'un département, comme si la Guadeloupe avait choisi l'article 74 de la constitution, ce qui n'est pas. Il faut rester vigilant à
l'égard de ce discours gouvernemental flou, qui, pour une part, explique le malaise que nous vivons présentement. Le Scrutateur).
Penchard: les Guadeloupéens ne veulent pas détruire leur territoire
Posté par tatun le 8 janvier 2010
AFP -La ministre de l'outre-mer, Marie-Luce Penchard, a estimé vendredi à propos de l'appel à la grève générale lancé par le porte-parole du collectif LKP guadeloupéen, Elie Domota, que les Guadeloupéens “n'ont pas envie aujourd'hui de repartir sur un mouvement qui va détruire ce territoire”.
Interrogée sur LCI, Mme Penchard a affirmé un an après une crise sociale sans précédent que “les Guadeloupéens se rendent compte que si le mouvement (de M. Domota, contre la vie chère) était juste, il n'amène rien, que c'est une impasse et que seul l'Etat apporte les réponses qu'ils peuvent espérer”.
“La situation n'est pas comparable du tout par rapport à 2009, je pense qu'aujourd'hui les Guadeloupéens sont fatigués, ils n'ont pas envie aujourd'hui de repartir sur un mouvement qui va détruire ce territoire”.
Selon Mme Penchard, Guadeloupéenne elle-même, il convient d'”être prudent”, mais “aujourd'hui le collectif n'est plus en capacité de mobiliser”.
“Les Guadeloupéens veulent du renouveau, veulent du changement et qu'on puisse construire leur territoire”, a-t-elle dit.
La ministre de l'outre-mer a insisté sur les volontés indépendantistes de M. Domota, également secrétaire général du principal syndicat de Guadeloupe, l'UGTG.
“Elie Domota est sur le registre d'une idéologie qui n'est pas celle demandée par les Guadeloupéens, qui aspirent à rester au sein de la République française”, “certaines réponses qu'il souhaite ne peuvent pas être données dans le cadre de nos institutions, les Guadeloupéens ne sont pas dupes”, a-t-elle dit.
Selon Mme Penchard, M. Domota cherche à “renégocier” l'accord “Bino” du 4 mars 2009 ayant mis fin à la grève générale de 44 jours en Guadeloupe et qui est selon elle “respecté”.
“Il cherche à renégocier pour se trouver une tribune de manière à mobiliser et à exister sur l'échiquier politique”, a-t-elle dit.
Elle a ajouté qu'il cherchait aussi à “vouloir mobiliser pendant la période du Carnaval” de manière à “faire une confusion”.
A propos du prix de l'essence, relevé de quatre centimes au 1er janvier, Mme Penchard a expliqué que l'Etat “ne pouvait pas rester dans une situation qui reviendrait à faire subventionner par la métropole un produit de consommation”.
“Nous souhaitons que le prix soit juste, mais que le prix corresponde à la réalité économique”, a-t-elle dit.
Cet article a été publié le Vendredi 8 janvier 2010 à 9:13 et est catégorisé sous GUADELOUPE . Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.
Martinch a dit:
8 janvier 2010 à 10:52
Très bonne analyse de notre Ministre toutefois la Guadeloupe n’est pas encore un territoire mais un département.
Elle devrait corriger
(un mouvement qui va détruire ce territoire”.construire leur territoire”, a-t-elle dit)ces affirmations inacceptables. Il ne faut pas tenter par tous les moyens de nous enfoncer le clou dans la
tête.
“GWADA CÉ TAN NOU 74&73 DÉWHO”
Christian Martin