8 Février 2012
( Sur la polémique en cours, attisée par Serge Letchimy, Amédée Adélaide donne à son tour son analyse, et prend position, de façon argumentée et fine, comme toujours.
Le lecteur profitera de cette occasion, s'il ne l'a pas encore fait, pour prendre connaissance du site du CSLR, qui vient d'être efficacement refondu.
LS ).
La France, on l’a dit, file un mauvais coton, du point de vue des libertés de penser et d’expression.
La République est en train de perdre en cela le premier des éléments de son triptyque.
Le débat politique, plus que jamais, pousse à la pensée unique. Celle qui définit, ce que l’on doit penser et ce que l’on peut dire.
Certes, c’est la gauche qui, dès les années soixante, a inventé cette philosophie. Mais la droite y a aussi succombé. Les lois dites mémorielles ne sont rien d’autre que l’expression politique de cette volonté d’imposer la manière de voir et de penser le passé. Or la vérité historique a besoin pour s’imposer, d’historiens. C’est-à-dire d’une remise en cause permanente des vérités établies.
La charge de Monsieur LETCHIMY, mardi dernier à l’Assemblée Nationale, contre la personne de Claude GUEANT, n’est pas seulement tapageuse. Elle est indécente et outrancière. Elle correspond d’abord à la volonté de museler la parole d’un adversaire politique. Mais tant les arguments présentés, les références à l’esclavage faites par l’orateur, que les justifications avancées par les responsables socialistes laissent à penser que le choix même de Monsieur LETCHIMY (homme de couleur) n’est pas fortuit. Il est clair en effet, que de tels propos tenus par Monsieur Jean-Marc AYRAULT Président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale, n’eussent pas eu le même impact. En cela, il s’agit, ni plus ni moins d’une manipulation qui n’honore pas leurs auteurs, (ni le manipulé…)
Lire la Suite ici LIEN : http://www.cohesion-sociale-libertes-republicaines.fr/editorial/#more-465