9 Mars 2013
( Enorme perle - évidemment - dite perle noire de tahiti, dont M. Victorin Lurel est aussi le ministre ).
C'est déjà fini. Je veux parler des obsèques à la soviétique de feu Hugo Chavez.
Monsieur Victorin Lurel, un homme que j'estime ( et l'estime, jusqu'à nouvel ordre, est je crois réciproque, ce qui ne préjuge en rien, ce qui est normal entre hommes intelligents, de divergences politiques ) monsieur Lurel donc, y représentait la France.
Fort bien. Mais pourquoi Victorin fait-il preuve en cette occasion, d'un zèle gauchisant, qui ne l'honore pas, et témoigne d'un certain mépris ( probablement inconscient ) pour les Français, et donc aussi les Guadeloupéens, et les Martiniquais, auxquels il s'adresse en pur style hollandiste?
Que dit en effet notre ministre de sa journée d'hier? Qu'il s'est incliné devant la dépouille de Chavez? Evidemment on le sait, il était à Caracas pour cela.
Mais non! emporté par son imprudente tendance à « verbigérer » il nous dit que jamais il n'avait vu Hugo aussi jeune. Il l'a vu de très près ( ah! Ces privilégiés ! ), et même il lui a trouvé une mine d'enfant ( sic ), et même de petit bébé ( sic ). Pourquoi pas de « petit Jésus » monsieur le ministre?
C'est ce qui s'appelle, « une perle ». Car enfin, monsieur le ministre, les antillais ne sont plus des enfants ( eux ), et ils ont appris à penser par eux-mêmes, et à sourire ( voire à rigoler ) des perles de culture de leurs politiciens.
En vous écoutant, je n'ai pu m'empêcher de penser au récitatif de l'opéra de Puccini, Turandot, où le choeur clame pour saluer l'empereur de toutes les Chine : « Gloire au Souverain de 20000 ans d'âge ». Et cette réminiscence m'a revigoré. Comme vous le voyez, votre panégyrique ne m'a pas été totalement inutile, et, à cet égard je vous dois 20000 remerciements.
Mais tout d'même, tout d'même, tout d'même!!!
Parfois, cher ami, vous n'y allez pas avec le dos de la cuiller.
On voudra bien me pardonner le petit soupçon d'ironie que l'on devine à votre égard dans mon propos. Pour vous je suis tranquille, vous sachant cultivé, méditant, et connaisseur sûrement de ce patriarche des hommes de gauche en France, au début du XX ième siècle, Anatole France qui écrivait « redouter l'ironie fait craindre la raison ».
Il en est de même, je crois de madame Josette Borel-Lincertain, à qui je décochai, hier, un petit coup de patte scrutatorien, ( à griffes rentrées ) qui tout en ironisant gentiment, permettait ce rappel indispensable du vrai caractère des caudillos Chavez et Castro, tout à fait analogues, sauf pour les imbéciles et/ou les incultes aux Mussolini, et autres Staline ou Kim Il Sung ( de la Corée du nord ).
Ce parallèle me vaut cependant de la part d'un lecteur, sur facebook, un court jet de bile amère, péniblement rageur, qui, évidemment m'a renforcé dans mon idée que la vérité seule est révolutionnaire.
Ce crachat le voici : « Ce monsieur ( c'st de moi, Edouard Boulogne, qu'il s'agit ) devrait la fermer. le respect impose que l'on ne salit pas deux personnalités avec un tel mépris, et une telle condescendance. Comparer Monsieur Chavez à Mussolini c'est faire preuve de malhonnêteté intellectuelle proche de la voyoucratie, et concernant Madame Borel, même si je ne partage ses valeurs politiques, en lui crachant tant de mépris c'est ne pas admettre que la gouvernance a changé et qu'il y a comme un apaisement depuis qu'elle là. le dénigrement n'est ni plus ni moins qu'une incapacité à reconnaitre les qualités des gens, parce que aigri par ses propres échecs, ses idées rétrogrades, et fascistes on renvoie son propre reflet en croyant voir les autres.
ce genre de papier ne merite que la poubelle, et les faire circuler ne fait que renforcer son auteur, à moins qu'il un autre but inavoué, mais la cible, elle n'est pas attaqué comme l'est Madame Borel ».
Voilà. J'ai tenu à reproduire cette "chose" dans sa pure trivialité, ce flux de morve cristallisée, sans donc en corriger les fautes d'orthographe, de syntaxe, ni l'âcreté de la bile.
Sont reproduits aussi l'appel non déguisé à ne rien faire pour faire connaître la dissonance scrutatorienne, à tout faire donc pour la promotion de la pensée unique, ( qu'on représente mon Dieu, plutôt bien ).
Vous l'avez noté, amis, « ce genre de papier ne merite que la poubelle, et les faire circuler ne fait que renforcer son auteur » ( c'est à dire le scrutateur ).
Et voilà une raison pour vous de faire circuler nos articles. Non à la pensée unique ( et scatologique ).
Il y a déjà une quarantaine d'années que fut signé à Helsinski, ( en URSS c'était le règne de Léonid Brejnev ), le traité sur « la libre circulation des hommes et des IDEES », qui fut fatal au bolchévisme, tant la liberté est incompatible avec les dictatures chaviste, mussolinienne, ou communistes.
Victorin Lurel, je vous en conjure, prenez l'exacte mesure des gens qui prétendent vous défendre, ainsi que Josette Borel-Lincertain.
Vous connaissez Voltaire. Je vous en rappelle ce trait d'esprit, si souvent vérifié dans l'histoire : Mon Dieu, protégez-moi de mes amis. De mes ennemis, je me charge ».
Edouard Boulogne.