La propagandastäfel n'a pas trop difficulté à faire avaler des saucisses comme
celle-là. Le plus curieux, c'est que les relais de la propagandastäfel n'aient jamais entendu parler du rôle social - et surtout socialiste - du bouc émissaire, pas plus que des Animaux
malades de la peste, ni du sort réservé aux Juifs par les Allemands sous le III° Reich avec l'approbation d'une majorité d'Allemands, et pas davantage de l'enthousiasme si l'on peut dire
avec lequel la foule réclama la crucifixion du Christ en échange de la libération de Barabas. L'Express (.fr) semble en tout cas considérer cette affirmation sondagière comme une sainte
onction.
Le miracle, compte tenu de la nature humaine - et française - c'est qu'il n'y ait
que 60 % de grands humanistes favorables à cette mesure pour le moins populiste.
Y aurait-il en France plus de braves gens qu'on ne le pense ?
Beaucoup s'attendaient à 98 % d'opinions vertueuses.
Attendons toutefois avec impatience :
a) la taxe exceptionnelle de 60 % sur les
revenus des fonctionnaires, taxe dite de sécurité de l'emploi, sur la base de sécurité de l'emploi = contribution exceptionnelle, solidaire et patriotique.
b) la taxe tout aussi exceptionnelle de 85 %
sur les revenus des électeurs ayant voté pour François Hollande, dite taxe de responsabilité et d'exemplarité (les fonctionnaires, hélas ! seraient peut-être contraints à
contribuer dans la classe supérieure).
Espérons aussi l'apparition de la prime de "prudence et sûreté", octroyant
100 euros à chaque électeur n'ayant pas voté pour François Hollande le 6 juin 2012, avec une surprime de 400 euros pour tout électeur ayant voté Sarkozy ce même 6 juin 2012. Ce qui
doterait les abstentionnistes de 100 euros seulement, les incitant une prochaine fois à accomplir leur devoir civique.
Espérons! espérons que ces quelques idées de sondages serons retenues. Le lecteur
nous trouvera bien naîfs. Mais l'espérance esy un devoir, et même une vertu théologale.
Un peu plus bas, nos lecteurs trouveront pour raviver leur mémoire, et ranimer leur
rage ( espérée! ) de combatre les injustices, la fable de La Fontaine qu'on étudiait autrefois en CM1 et même avant.
Une majorité de Français approuve la taxe à 75%
Par LEXPRESS.fr, publié le 14/09/2012 à 19:16
Un sondage à paraître samedi dans le quotidien Ouest-France révèle que 60% des Français interrogés approuvent la taxe sur les très hauts revenus. Sans surprise, la mesure est plébiscitée par les
sympathisants de gauche et rejetée par ceux de droite.
La taxe de 75% sur les haut revenus est approuvé par 60% des Français, dans un sondage à paraitre samedi dans Ouest-France.
AFP PHOTO / JOHN THYS
Et si François Hollande avait finalement raison? Une majorité de Français approuvent l'instauration d'une taxe à 75% sur les très hauts revenus visant les
contribuables qui gagnent plus d'un million d'euros par an, selon un sondage Ifop à paraître samedi dans le quotidien Ouest-France.
L'application de cette mesure, confirmée dimanche par le président de la
République François Hollande, est approuvée par 60% des personnes interrogées. Elles estiment qu'il est juste qu'en période de crise, les plus fortunées contribuent de
manière importante au redressement des comptes publics.
A l'inverse, une forte minorité de personnes (40%) se dit opposée à son instauration car le taux lui apparaît comme trop
élevé et de nature à pousser les plus fortunés et les entrepreneurs à s'établir à l'étranger.
Le principal clivage séparant ceux qui soutiennent la mesure de ceux qui la rejettent est de nature politique, révèle sans surprise le
sondage. Ainsi, les sympathisants de gauche sont majoritairement (89%) en faveur de la mesure: 95% des proches du Front de Gauche et 91% parmi ceux de l'électorat socialiste. Seuls
les sympathisants écologistes (76%) y sont un peu moins favorables.A droite en revanche,
76% des sympathisants de l'UMP y sont opposés mais un quart approuvent cette taxe.
Sondage réalisé du 11 au 13 septembre auprès d'un échantillon représentatif de 972 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué
selon la méthode des quotas.
Les Animaux malades de la peste
Un mal qui répand la
terreur,
Mal que le Ciel en sa
fureur
Inventa pour punir les
crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut
l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un
jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la
guerre.
Ils ne mouraient pas tous,
mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point
d'occupés
A chercher le soutien
d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur
envie ;
Ni Loups ni Renards
n'épiaient
La douce et l'innocente
proie.
Les Tourterelles se
fuyaient :
Plus d'amour, partant plus
de joie.
Le Lion tint conseil, et
dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a
permis
Pour nos péchés cette
infortune ;
Que le plus coupable de
nous
Se sacrifie aux traits du
céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la
guérison commune.
L'histoire nous apprend
qu'en de tels accidents
On fait de pareils
dévouements :
Ne nous flattons donc
point ; voyons sans indulgence
L'état de notre
conscience.
Pour moi, satisfaisant mes
appétits gloutons
J'ai dévoré force
moutons.
Que m'avaient-ils fait ?
Nulle offense :
Même il m'est arrivé
quelquefois de manger
Le
Berger.
Je me dévouerai donc, s'il
le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun
s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter
selon toute justice
Que le plus coupable
périsse.
- Sire, dit le Renard,
vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir
trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons,
canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non,
non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup
d'honneur.
Et quant au Berger l'on
peut dire
Qu'il était digne de tous
maux,
Etant de ces gens-là qui
sur les animaux
Se font un chimérique
empire.
Ainsi dit le Renard, et
flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop
approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni
des autres puissances,
Les moins pardonnables
offenses.
Tous les gens querelleurs,
jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient
de petits saints.
L'Ane vint à son tour et
dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines
passant,
La faim, l'occasion,
l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me
poussant,
Je tondis de ce pré la
largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit,
puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro
sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc
prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce
maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où
venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un
cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui !
quel crime abominable !
Rien que la mort n'était
capable
D'expier son forfait : on
le lui fit bien voir.
Selon que vous serez
puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous
rendront blanc ou noir.