12 Mai 2013
Surenchère chez les débiles ( nous ne pouvons écrire chez les « racistes », puisque les races....n'existent pas ! LS ).
( Louis-Georges Tin, qui a plus d'une casquette dans sa mallette ).
Louis-Georges Tin, le président du Cran, le 10 mai devant le Palais de justice de Paris, où il a annoncé qu'il allait porter plainte contre la CDC.
Le Cran contre le Cran. On pourrait ainsi résumer la querelle au sein du Conseil représentatif des associations noires (Cran) ce dimanche, après que le Conseil d’administration de l’association a envoyé un communiqué sévère pour se désolidariser de son président. Louis-Georges Tin avait annoncé vendredi vouloir attaquer l’Etat – du moins la Caisse des dépôts (CDC) - en justice pour obtenir une réparation financière de l’esclavage.
Dans un communiqué, le Conseil d’administration dit avoir «subi avec stupeur et indignation la mise en scène théâtrale et surmédiatisée d’une action en justice de M. Tin au nom du CRAN» et ajoute que «les coups d’éclat médiatiques ne constituent en rien des avancées». Pour le CA, il s’agit d’une «dérive solitaire» de son président, qui «aboutit à une gesticulation médiatique aux conséquences nuisibles».
De fait, au nom du Cran, le CA «rejette totalement cette action» engagée par Louis-Georges Tin et demande au gouvernement «de mettre en œuvre une politique d’égalité en faveur des territoires ultramarins».
Vendredi, après une cérémonie dans le jardin du Luxembourg e pour la Journée nationale des mémoires de la traite et de l’esclavage, François Hollande avait fermé la porte à toute réparation financière, évoquant une «impossible réparation». Une déclaration qui avait mis en colère Louis-Georges Tin, qui a annoncé devant le Palais de justice de Paris, l'assignation de la CDC, «complice de crime contre l'humanité» parce que la banque avait encaissé les sommes versées par Haïti en contrepartie de son indépendance (1804). «Faute de solution politique, nous menons le débat sur le plan juridique», avait expliqué Louis-Georges Tin.