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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

La voix des lecteurs : Sans vouloir être méchant !

Courrier-lecteurs

 

( Voici une rubrique du Scrutateur, qui doit vous intéresser. Elle ne fait pas double emploi avec les commentaires d'articles. Ceux-ci, en augmentation lente, mais constante, est faite de vos réactions aux articles.

« La voix des lecteurs »vous donne la parole, la possibilité d'enrichir notre blog de vos idées, réflexions, poèmes, réactions propres à l'actualité en général.

Bien entendu je ne publierai que ce qui ne s'en prend pas, éventuellement, aux personnes, au-dessous de la ceinture comme on dit.

Les articles signés seront plus particulièrement bien venus. Mais il y a, je le sais d'excellentes raisons, qui ne relèvent pas de la couardise, mais plutôt de ce qu'on appelle le devoir de réserve, à l'anonymat, ou au pseudonyme. Ces articles seront pris en compte. Mais il faudra, que je puisse identifier les expéditeurs de façon précise. Ma discrétion à leur égard étant assurée.

Maintenant, chers lecteurs, à vous de jouer.

 

Edouard Boulogne) .

 

PS : Les propos de lecteurs, n'expriment pas toujours le point de vue du Scrutateur. Ils s'expriment librement. Le Scrutateur n'intervient que pour écarter les attaques qui viseraient des hommes et des femmes, de façon insultante, «  au-dessous de la ceinture » comme on dit. 

 

 

 

Groland serait convaincant pour une majorité de Français, si l'on en croit France-Soir.
Cependant, sans vouloir être désobligeant, il est peut-être utile de rappeler que 100 % des clients de Bernard Madoff - le si charismatique Bernie - trouvaient celui-ci très convaincant lorsqu'il leur exposa son projet pour éclairer leur avenir d'un soleil nouveau et encore plus radieux.
La convaincantitude - pour rester dans une terminologie grolandaise - n'a jamais été un critère pour ce qui est d'apprécier la qualité d'un projet, pas plus qu'elle n'est un critère de justesse d'adhésion à ce projet. 
Les plus méchantes langues se souviennent de l'immense confiance que le peuple allemand avait en son cher Führer il n'y a pas si longtemps, comme elles se souviennent que Staline était l'homme que nous aimons le plus, que Phnom-Penh a été libéré par les Khlers rouges (c'était écrit dans la presse française), et même qu'Alain Juppé est le meilleur d'entre nous. Et puisque la langue est le siège de la mauvaise mémoire, certaines - langues de chair, et non de bois - se souviennent également que la toute première Constitution française avait établi l'inviolabilité de la personne du Roi, avant que les rédacteurs de cette constitution - lorsque leur assemblée fut devenue nationale (et socialiste) après qu'elle eut été constituante - décida de livrer le roi et sa famille à un ensemble de bonimenteurs en tout genre, ce qui devait aboutir aux crimes et aux délices socialistes qui s'en suivirent.
En matière de management administratif, François Groland a déjà fait ses preuves. Après avoir coulé la Corrèze, ne v'là-t-il pas que Groland veut s'en prendre à la France, maintenant ?

La Corrèze de François Hollande est-elle vraiment «la Grèce de la France»?

LE MINISTRE DE L'INTERIEUR CLAUDE GUEANT a comparé dans un entretien au Parisien dimanche 29 janvier la situation économique de la Corrèze, dont François Hollande est président du conseil général depuis 2008, à celle de la Grèce:

«Les leçons de M. Hollande sont tout de même curieuses: la Corrèze, c’est la Grèce de la France! C’est le seul exemple de collectivité qu’il ait gérée puisqu’il n’a pas été au gouvernement. Or la Corrèze a présenté un plan de redressement au gouvernement. On lui a apporté 11,5 M€. Et puis, comme le fait le FMI, on lui a demandé de prendre des mesures de redressement. Il a augmenté les tarifs des transports scolaires, celui des cantines, etc. Voilà l’exemple de la gestion de M. Hollande!»

Ce n’est pas la première fois que François Hollande est la cible d’attaques sur sa gestion financière de la Corrèze. Ségolène Royal avait introduit le thème dans la campagne de la primaire socialiste en critiquant la politique budgétaire de Martine Aubry et François Hollande lors de l'université d'été de La Rochelle:

«La Corrèze est le département le plus endetté de France. Imaginez ce que l'on dirait si c'était le Poitou-Charentes! Et puis regardez bien les hausses d'impôts dans la communauté d'agglomération de Lille. Ce n'est pas rien.»

François Hollande lui-même a récemment fait le constat «implacable» que l’encours de la dette corrézienne «est trois fois plus élevé que la moyenne des départements». Il a déclaré le 2 décembre 2011 devant le conseil général de Corrèze:

«Si un Conseil général n’a pas la maîtrise de ses recettes et ne peut pas engager des dépenses pour l’avenir, s’il n’est plus qu’un guichet qui sert des prestations d’État, à quoi bon avoir des élus?» 

Comme l’a souligné Claude Guéant, la Corrèze fait bien partie des sept départements qui ont bénéficié d’une aide exceptionnelle du gouvernement en 2011, à hauteur de 11,5 millions d’euros. Mais la dette du département augmente moins vite sous Hollande que sous son prédécesseur UMP: de 258 à 346 millions d'euros de fin 2007 à fin 2010, alors qu'elle était passée de 106 à 258 millions de fin 2004 à fin 2007.

 

Sur Slate.fr, Jean-Marie Pottier avait détaillé pendant la primaire socialiste la gestion des différentes collectivités territoriales des candidats pour tenter de les départager sur ce thème. Conclusion:

«L’agence PES, qui note les collectivités locales depuis le début des années 2000, a elle attribué, au vu des comptes de l’exercice 2009, la même note («une étoile», qui dénote une situation standard) à Lille, à la Corrèze, au Tarn-et-Garonne et à la Saône-et-Loire. Mais ces collectivités se distinguent sur les critères retenus pour établir les notes: Lille, ainsi, est réputée pour la fiabilité de sa gestion par rapport aux prévisions, mais pénalisée par le niveau élevé de ses dépenses de fonctionnement; la Corrèze est bien notée sur la fiscalité mais pénalisée sur sa solvabilité».


 

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