Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
5 Juillet 2013
Sarkozy avait fait ses adieux - ses émouvants adieux - à la politique le 6 mai 2012. Que l'on y ait cru ou pas, c'est une autre affaire. Mais en observant sans la moindre partialité l'enchaînement de clowneries et de parodies qui assurent le spectacle sur la scène publique, que personne, après, n'aille dire qu'il n'est pas allé chercher Sarkozy. De chaque lampiste (se prenant pour un phare) à l'UMP, aux plus vaillants dragons (crachant son feu dans la surenchère de drôlerie) du Ps, c'est à croire qu'ils se sont syndiqués pour faire sortir Sarkozy de la lampe avec laquelle ils cherchent à éclairer les Français. L'affaire des comptes de campagne est une petite goutte de rosée, là-dedans. Mais, six mois après le recours sur les comptes de la campagne présidentielle de 2012 ! Qu'est-ce que les sages "présumés" (pour être poli) ont donc dans la tête ? Et même derrière la tête ?
Dans la situation calamiteuse où se trouve la France, après 14 mois de dérive socialo-libertaire, les apprenti sorciers viennent de commettre l'erreur qui risque de leur coûter encore plus cher, en « contraignant » Sarkozy à sortir plus tôt que prévu, même par lui, de sa semi-retraite. Que ceux qui pensent comme le Scrutateur, ne se ruent pas trop vite, pourtant, dans la foulée de l'ancien président. Ce dernier ne sera vraiment utile au pays, qu'en incarnant la politique qui fut la sienne dans le dernier quart de son septennat. On ne demande pas à une UMP, remise en ordre, financièrement et politiquement, de s'aligner sur le FN. Mais on est en droit d'exiger que ce parti, - et ses chefs, - fasse autre chose que prôner la politique d'un grand mouvement « de la droite et du centre » comme le disait hier Jean-François Copé, dans son appel au cochon de citoyen envisagé sous l'angle de cotisant pour le règlement de la dette. Je ne cotiserai pas, en ce qui me concerne pour les beaux yeux de François Bayrou, ou de ces messieurs de l'UDI.
INTERIM.
http://www.lepoint.fr/politique/sarkozy-je-vous-demande-de-m-aider-05-07-2013-1700362_20.php |