La pensée du jour : Césarisme, par le Scrutateur.

La pensée du jour : Césarisme.

( Le grand Jules lui-même ).

Le mot « Césarisme » dérive du nom de Jules César, célèbre dictateur romain, auteur notamment d'un ouvrage réputé les « Commentaires sur la guerre des Gaules », sur lequel planchaient jadis, avec un bonheur inégal, les élèves de 4ème des lycées en France.

Il désigne, par analogie, tout système de pouvoir politique organisé autour d'un homme doté de pouvoirs exceptionnels sinon absolus.

La pensée du jour, bien qu'émanant d'une personnalité très célèbre est pour le moins discutable.

La voici :

«  L'avènement du césarisme brise la dictature de l'argent et de son arme politique, la démocratie (…).L'épée vaincra l'argent, la volonté du seigneur s'assujettira à nouveau la volonté du pirate ».

Oswald Spengler.

Discutable, cette pensée, disais-je. Car s'il est permis de rester dubitatif devant les professions de foi lyriques, et réitérées des dirigeants du monde occidental aujourd'hui, et par exemple les espérances extasiées des actuels commentateurs de la crise qui secoue ces semaines-ci le monde arabe où la démocratie, la liberté, l'esprit de responsabilité, etc, etc comme chantait Serge Guinsbourg, seraient sur le point d'aboutir, il est douteux, pour le moins, que les césarismes, nombreux au XXème siècle, aient brisé la « dictature de l'argent », et assujetti la volonté des pirates.

Pour terminer cette petite chronique, Le Scrutateur vous propose une petite galerie de Césars récents. Galerie très limitative!!!

Le Scrutateur.

( En Italie, César n'est plus ce qu'il était. Comme on peut le voir ). 

( En 1939, Hitler et Staline se congratulent sur le corps de la Pologne. Les communistes sont les collabos d'Hitler ).

  ( Mao Tsé Toung. Ses enfants politiques continuent à mettre la Chine en coupe réglée ).

( Années 90, Aristide gesticule. Les Guadeloupéens n'ont pas oublié le  voyage de Titide - notez le redoublement infantile de la syllabe - dans notre département sous le regard attendri d'un ecclésiatique qui voyait sûrement en lui une réincarnation du "bon Samaritain" )

( En Lybie, un "César" en sursis).

( Celui-ci n'est encore qu'un "César" inchoatif. C'est pourquoi nous l'appellerons Césarion ).