11 Septembre 2012
(Souriante passation de pouvoirs entre cul-tureux. Ses partisans doivent reconnaître, qu'à vouloir être trop "subtil", M. Sarkozy s'est parfois emmêlé les pinceaux ).
Il y a une semaine, le ministre de « l'éducation », Vincent Peillon, annonçait son projet de refonder la morale française, notamment en instituant des cours de morale à l'école. Non pas la vieille instruction civique, mais quelque chose de plus efficace et de plus subtil. Le jour même je consacrai un article ( voir ci dessous ) à ce projet d'instauration d'un totalitarisme doux, maquillé en « humanisme ». Je vous propose de le lire ( si cela n'est déjà fait, en cliquant sur le lien ci-dessous ), ou de le relire, si la première lecture a été trop rapide :
Vincent Peillon veut-il mettre l'école au service du PS et de la Franc-Maçonnerie :
Or, Aurélie Filipetti, le ( et non « la » ) ministre de la culture a répondu depuis lors aux questions d'un journaliste lui demandant si elle ne se contredisait pas, à une année de distance, sur ce même sujet. Réponse, assez embarrassée de la petite peste qui ne tarde pas à se remettre sur ses pattes, grâce aux prestiges de la dialectique, qui ne recule devant aucun sophisme, aucune contradiction, comptant sur la sottise illimitée (parfois aussi la légèreté, ou l'abjecte complaisance d'un grand public complètement anesthésié par la télévision, et souvent par …..l'école dite « républicaine » ).
Cliquons sur le lien ci-dessous, et écoutons, observons aussi, attentivement, la petite immigrationniste à tous crins. Voici qui François Hollande a nommé ministre de la culture.
La morale d'Aurélie Filipetti.
http://www.gerard-brazon.com/article-la-morale-d-aurelie-filipetti-109963428.html
De l'utilité de LIRE.
J'insiste sur l'obligation de lire, ce qui s'appelle LIRE vraiment, pas des SMS, pas très vite et en diagonale, mais lentement, en prenant son temps, et pourquoi pas, sur certains sujets, la plume à la main, en soulignant, en prenant des notes.
A l'époque du zapping, c'est le devoir absolu des gens qui veulent rester libres, et conserver une certaine propreté intellectuelle, et spirituelle.
Je reprends à mon compte ce que disait sur ce sujet, le philosophe Frédéric Nietzsche, qui dès le XIXème siècle avait prévu la grande débâcle à laquelle nous assistons.LS.
Lecture : "Pour élever la lecture à
la hauteur d'un art, il faut posséder avant tout une faculté qu'on a précisément le mieux oubliée aujourd'hui - et c'est pourquoi il s'écoulera encore du temps avant que mes écrits soient
"lisibles" - une faculté qui exigerait presque que l'on ait la nature d'une vache et non point, en tous les cas celle d'un "homme moderne"; j'entends la faculté de
ruminer".
Frédéric
Nietzsche.
Cette "petite" peste de Filipetti, se veut aussi ( pour une fois, je reviendrai sur ma prévention à l'encontre de la féminisation des noms, et des attentats à la grammaire ), se veut donc, aussi, une écri-vaine. Avec cette orthographe, il faut convenir qu'elle a du jugement. Notre époque a la Comtesse de La Fayette qu'elle mérite, et sa princesse de Clèves, que Nicolas a sûrement lu, tout comme DSK. Le marquis de Sade, lui au moins, savait écrire. Jugez par vous même :
DSK rêvassant après lecture du chef d'oeuvre filipettien ! Aurélie, l'écriture est souvent un risque; parfois un optatif !