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28 Décembre 2009
LA GUADELOUPE DEMANDE DES COMPTES !
( Remarquable texte que Philipp nous envoie, et qui mérite d'être très largement
diffusé. Nous comptons sur vous pour militer chers amis scrutateurs).
Lettre ouverte aux Autorités Responsables.
Lannée 2009 qui se termine a été pour la Guadeloupe une année terrible, marquée par des événements qui laisseront des traces négatives pendant des années : Prise dotages, violences, privations des libertés individuelles, atteintes aux droits essentiels des individus, menaces permanentes sur la sécurité et les droits des citoyens, récession économique, xénophobie marquée et entretenue. La liste, non exhaustive, des troubles qui ont secoué notre île pendant un an ne peut pas rester sans explications ni recherches des responsabilités.
Les événements du début 2009 qui ont vu un groupuscule dindividus bien connus chercher de façon déterminée à déstabiliser toutes les structures de lîle pour en prendre le contrôle ne peuvent en aucune façon être assimilés à un mouvement social. Il ny a jamais eu de grève générale aux Antilles Françaises mais bien clairement une tentative évidente de prise de pouvoir par des mouvements extrémistes parfaitement connus et identifiables que le faux mouvement LKP na pas dissimulé longtemps.
Après quelques moments dégarements pendant lesquels de profondes et puissantes manipulations ont pu mener une partie de la population à se tromper de route et à suivre ces apprentis terroristes, il faut considérer que dès le mois de mars 2009, les diverses tentatives de mobilisation du LKP ont été de moins en moins suivies mettant en évidence le rejet profond de ce mouvement par la majorité de la population antillaise.
Pourtant, on a continué à traiter avec ce LKP, totalement illégitime et non représentatif, ce qui a eu pour effet immédiat de faire perdurer la crise économique et humaine et a nui considérablement au retour du calme et de la sérénité dans nos îles.
Aujourdhui, la majorité des antillais qui a été prise en otage, qui a subi de plein fouet des atteintes inacceptables aux droits des citoyens français, demande des comptes.
Car il faut bien comprendre que si nous ne menons pas en profondeur une analyse sérieuse des responsabilités qui ont permis ces dérives perverses et dangereuses, nous ne retrouverons jamais une vie tranquille et sereine. Notre société et notre économie ne se relèveront dignement que lorsque nous aurons mis en évidence les dysfonctionnements qui ont favorisé une telle crise destructrice.
Jusquà preuve du contraire, Guadeloupe et Martinique relèvent du Droit Français. A ce titre il parait impératif que les mêmes lois s'appliquent ici comme dans tous les autres départements de la République.
Or ce nest absolument pas le cas loin de là ! Pourquoi ?
- Pourquoi depuis des décennies, la Guadeloupe se trouve-t-elle en permanence déstabilisée profondément par des groupuscules dextrême gauche ouvertement racistes et xénophobes comme lUGTG ? Comment se fait-il que les Statuts de lUGTG puissent contenir des propos parfaitement inacceptables et condamnables sans que personne ne sen soit jamais offusqué ? En métropole aucune association, aucun mouvement politique ne pourrait écrire de telles insanités sans être immédiatement condamné !
- Les leaders de lUGTG ont depuis toujours tenu des propos publics à légard des populations blanches, békés ou métropolitaines qui ne pourraient jamais rester impunies dans lhexagone. Des fonctionnaires de lEtat Français, des enseignants se permettent ici devant des caméras des propos, des menaces, des incitations aux troubles publics qui soulèveraient des tollés de protestations et des ouvertures denquêtes immédiates en métropole.
- Pourquoi un Préfet en Martinique a-t-il pu, sans aucun respect pour sa fonction, défiler vêtu dun tee-shirt rouge, symbolique de mouvements extrémistes sans quil ne lui soit rien reproché alors quun autre en France pour de simples propos dans un aéroport a été mis à pieds sans ménagement ?
- Pourquoi le moindre discours raciste est-il systématiquement condamné en métropole quand il nest jamais relevé aux Antilles ?
- Par ailleurs, un problème majeur ne pourra pas rester sans solution car il a été très largement à lorigine de lampleur des troubles qui ont perturbé notre société, cest lincroyable et intolérable collusion médiatique qui a servi sans faillir la cause de ce mouvement terroriste du LKP !
- Comment se peut-il quune télévision dEtat, normalement contrôlée par le CSA, puisse donner la parole en permanence et sans contrepartie à des « journalistes » ouvertement engagés dans un mouvement anti-démocratique ? Le personnel de RFO Télévision et Radio en Guadeloupe et Martinique, sest livré sans aucun respect de la déontologie que le métier de journaliste impose, à une véritable propagande, à de profondes manipulations, à de permanents mensonges insupportables qui ont fait perdurer artificiellement l'audience du LKP quand ce mouvement était épuisé depuis longtemps. Pourquoi la société Antillaise nest-elle pas protégée de la même manière que la société métropolitaine contre les agissements de certains faux journalistes qui manipulent sans cesse linformation à des fins partisanes ? Ne sont-ils pas payés par la redevance et ne doivent-ils pas des comptes à la société pour leurs mensonges et leurs engagements ? Les preuves de ces agissements existent, elles sont enregistrées ! Quattend le CSA pour assurer ici une vraie liberté dinformation. Doit-on rappeler que pendant des semaines entières, la population anti-LKP largement majoritaire, na pu se faire entendre autrement que par le biais des blogs et dinternet ?
- Pourquoi lEtat français tolère-t-il en Guadeloupe et Martinique que les organes de communications soient entièrement contrôlés et à la solde de mouvements extrémistes, xénophobes et indépendantistes dont le premier acte est de porter atteinte à la liberté dexpression et dinformation des citoyens ?
- Nous exigeons une intervention claire et précise sur cette question des médias dans nos DOM ! Il est inadmissible que lEtat couvre, entretienne, paye et donne la parole à des individus qui le méprisent ouvertement et luttent clairement contre sa stabilité et sa légitimité.
- Les DOM réclament une véritable liberté dexpression et une presse neutre et objective.
- Mais il y a plus grave encore.
- LEtat français a depuis longtemps favorisé, encadré, légitimé la représentation syndicale dans un cadre précis et clair. Pourquoi en Guadeloupe tolère-t-on des dérives mafieuses au travers desquelles le « syndicalisme » sert des causes bien moins honnêtes, connues de tous et parfaitement contraires à lintérêt de la lutte sociale ?
- Le LKP avec lequel, représentants de lEtat, de la Région, du Département ont accepté de «négocier» na jamais eu la moindre légitimité légale, ni la plus petite parcelle de représentativité officielle ou populaire. Il ny a nulle part trace dun statut du LKP qui en fait nexiste absolument pas. Pourtant, on a laissé pendant des semaines ce faux mouvement syndical occuper la rue, terroriser la population, lempêcher de vivre normalement sous la pression de milices organisées « Sécurité LKP » qui en dautres régions de France auraient été immédiatement prises à partie avec raison par les services de sécurité de lEtat. Depuis quand en France un mouvement extrémiste fantôme peut-il ouvertement occuper la rue avec des milices totalement illégales ?
- Et puis enfin vient la question du financement de tout cela. Dans un livre plutôt compromettant pour sa légitimité et ses capacités danalyses, M Yves Jego, Secrétaire dEtat en charge de la crise en février dernier, livre des informations qui ne peuvent rester sans explication.
- Son livre est tout dabord un tissu derreurs dappréciations dans lequel il démontre de manière plutôt naïve sa totale méconnaissance de la société dans laquelle il était censé intervenir. Ce Monsieur sest fait rouler dans la farine par quelques manipulateurs qui lont largement influencé. On comprend alors quil ait été remercié rapidement avant que de sombrer dans une adoration béate de Saint Domota.
Cependant, il relève de façon assez surprenante que lors dune entrevue « secrète » avec le fourbe Domota et le fou Clavier, il a été plus que surpris par lénormité des moyens financiers dont disposait le LKP. Mais très bizarrement, lui le représentant de lEtat na visiblement pas cherché à en savoir plus sur ce sujet pourtant essentiel.
- Et bien nous, nous voulons en savoir plus sur cette question !
Qui a financé le LKP ?
Aujourdhui des certitudes existent sur les sommes dargent énormes dont disposait Domota pour déstabiliser la Guadeloupe. On sait, car cela a fini par se dire, que beaucoup étaient grassement payés pour manifester, casser, terroriser. On sait que de grosses sommes ont servi à alimenter la fausse grève sociale dont lobjectif réel nétait que la prise du pouvoir par un parti politique indépendantiste dissimulé : lUGTG.
Il semble que linfluence dHugo Chavez le «Président » Marxiste du Venezuela principal agitateur dans la Caraïbe, soit clairement établie en cette affaire. Des valises dEuros auraient transité par St Domingue et se seraient plusieurs millions qui auraient été donnés au LKP pour faire chavirer la Guadeloupe vers la ligue dextrême gauche de LALBA que Chavez cherche à étendre sur toute la Caraïbe. Notre voisine, La Dominique a déjà cédé à ses avances financières. La structure pro LKP du groupe Akiyo ne serait pas étrangère à cette manipulation financière.
Mais lon sait également que LUGTG depuis la grande prise dotages de 2005 avec le blocage du port de commerce sest constituée un gros trésor de guerre. Tout le monde sait très bien que ses leaders, notamment messieurs Clavier et Gauthiérot se sont livrés à un véritable racket auprès des entreprises qui se voyaient proposer de voir sortir leurs containers contre de grosses sommes dargent. En Guadeloupe et Martinique, les Dockers sont des nababs, nantis de pouvoirs incontrôlés dont ils usent en permanence au détriment de léconomie des îles. Qui dira combien de millions sont détournés et volés par les mafias qui règnent sur nos ports de commerce ? M Alain Plaisir pourrait certainement en dire long là-dessus
Si le citoyen lambda que nous sommes a du mal à cerner ces questions, il nen est évidemment pas de même pour ce qui est des Renseignements Généraux de lEtat. Nen doutons à aucun moment, ils avaient connaissance de toutes ces informations dès fin 2008. Largent de Chavez serait entré en Guadeloupe courant Août 2008 !
On nous a donc roulés ! Mentis ! Trompés !
On nous a pris pour des billes, des imbéciles, des aveugles !
Car comprenons bien que si LEtat et ses représentants sur place savaient tout cela, ils pouvaient parfaitement modifier leur stratégie. Or ce sont ces mêmes représentants qui sont allés sasseoir à de fausses tables de fausses négociations avec un faux syndicat LKP dont les ambitions navaient rien de « sociales » !
Si M Jego savait que le LKP était soutenu par des organisations extérieures (il le savait !) pourquoi a-t-il continué à faire semblant de « négocier » avec ce groupuscule particulièrement dangereux ?
La vraie question que nous posons aujourdhui est donc parfaitement claire.
Quel est le jeu pervers que lEtat français joue aux Antilles ?
Qui soutient réellement lUGTG et qui en tire vraiment les ficelles ?
Qui a intérêt à ce que la Société Antillaise soit dévorée de lintérieur par une manipulation profonde qui la mine à tous les niveaux de son organisation : Ecoles, encadrement des jeunes, encadrement des désoeuvrés manipulables à loisir, encadrement faussement « culturel » etc
Qui laisse impunément la « presse » locale se livrer à de puissantes campagnes de propagandes et de manipulations ?
Pourquoi nose-t-on pas dire clairement quels sont les objectifs poursuivis en Guadeloupe et Martinique ?
Pourquoi alors que la population na rien demandé et quelle sest déjà exprimée il y a juste 6 ans sur la question du Statut des îles, a-t-on rapidement et de façon unilatérale ressorti un nouveau référendum sur ce thème ?
Pourquoi laisse-t-on les « pro74 » avoir autant dimpacts médiatiques sans intervenir pour rétablir un minimum déquité dans le débat ?
Pourquoi a-t-on rédigé une question ouvertement piégée pour favoriser lévolution statutaire en Martinique et Guyane le 10 janvier prochain ?
Nous demandons des comptes afin que soient levés les faux discours, les fausses positions de responsables politiques qui nous mentent et nous racontent nimporte quoi. Nous voulons vivre en paix, comme tous les autres citoyens français. Nous voulons que cessent ces scandaleuses manipulations qui ruinent nos îles et les épuisent humainement et économiquement. La majorité des Antillais aspire à une vie normale, digne et respectueuse du Droit Commun.
Nous voulons que notre liberté de citoyens soit assurée par un Etat qui avoue franchement ses objectifs. Si lon a décidé en haut lieu de nous virer du giron national, que lon ait au moins le courage de nous le dire en face.
Si lon veut que les DOM fassent partie intégrante de la République, il faut conduire ici un vaste nettoyage, une grande Catharsis qui éliminent et mettent sur la touche tous ceux qui crachent sur lUnité Nationale et empêchent la vie dans les DFA de se dérouler de façon positive et sereine.
Nous demandons donc des explications et attendons des réponses !
Philipp.