Derriere un théatre d'ombre , L'UGTG est-il la pointe visible d´un complot
sécessioniste en Guadeloupe ?

Les lkapistes et l'ugtg veulent le chaos, ruiner les entreprises et installer leur ordre nouveau. Et ils sont en train d'y parvenir si l'on considére l'etat de délabrement de l'économie :
ce qu'ils n'ont pu obtenir par les urnes, ils l'auront par la rue. La déstabilisation derrière la défense du pouvoir d'achat; l'indépendance après la révolution économique et sociale:CUBA
EST L'EXEMPLE PHARE DE LEUR PROPAGANDE ;
Qui trouve grâce aux yeux des gros bras de l’UGTG ?
LKP - Liyannaj Kont Pwofitasyon ;
NPA - Nouveau Parti Anticapitaliste ;
PG - Le Parti de Gauche ;
POI - Le Parti Ouvrier Indépendant
La stratégie de conquête de l'UGTG
Reprenant la méthode de l'encerclement des villes par les campagnes, elle s'est d'abord implantée dans le milieu des ouvriers agricoles, puis ses cadres se sont établis dans le mouvement
des travailleurs pour développer l'UGTG. Syndicat alors minoritaire, il s'est fait connaître par la radicalité de ses revendications, par la fermeté des actions de grève de longue durée,
en s'imposant par des piquets dissuasifs et a acquis une popularité dans les luttes gagnantes qu'elle a engagées.
C'est dans le contexte qui précéda le déclenchement de la "grève générale" que l'UGTG avec d'autres mouvements culturels associatifs et politiques a créé le collectif LKP autour d'une
plate-forme unitaire de la lutte contre la vie chère et la dénonciation de la surexploitation dont les grands groupes de distribution et d'importation sont les bénéficiaires
exclusifs.Dans les quinze dernières années, les idées et méthodes de l'UGTG se sont propagées dans de nombreux milieux, en dehors même de la sphère syndicale. De très nombreuses
associations se sont organisées autour de la défense de la langue créole, de la musique locale, du théâtre, des arts plastiques, de l'écologie et de l'économie locale durable, de
l'artisanat, des toutes petites entreprises, etc. Le mouvement populaire est influencé par un syndicalisme qui a fait exploser ses propres frontières revendicatives pour agréger toutes
les forces progressistes et identitaires.
Le mouvement vire au chantage
On peut craindre que l'exaspération de la majorité de la population prise en otage n’amène des affrontements, mais aussi que l'esprit de négociation soit vicié par des provocations
extrémistes qui manient la rhétorique du discours colonial et instrumentalise les répressions du passé .Y-a-t-il complot pour provoquer la sécession de la Guadeloupe . Toutes ces
manifestations , ces grèves du LKP : collectif contre l´exploitation , jointe à ces methodes musclées pour bloquer l´économie de l´lle ne relèvent-elles pas d´une sinistre stratégie pour
forcer la Guadeloupe , à l´indépendance , maintenant que leurs habitants "noirs" et "blancs" sont citoyens à part entière de l´Union Européenne , que leur niveau de vie est élevé , selon
les standards internationaux , qu´ils vivent dans un régime social tres avancé ,dans un état de bien-être , d état démocratique et de liberté politique , et surtout que le travail , est
rémunéré en devise forte , en uros , ce qui est , à mon avis , l´antithèse même de "l´esclavage" dénoncé par les "super-patriotes" du LKP .
il est faux d'entretenir l'idée que l'État français compte son aide aux DOM-TOM, en plus de ses missions régaliennes et de service public. Exonérations fiscales sur les investissements,
emplois subventionnés par milliers, billets d'avion à tarifs réduits, allégements de cotisations sociales… TRANSFERTS SOCIAUX DE 8 MILLIARDS D' EUROS
Ce genre de "gâteries" existe-t-il pour les Haitiens et africains vivant a 85% sous le seuil de pauvreté ?
Questions niveaux de vie , on peut comparer celui du salaire moyen des Haitiens , 200 dollars par an , avec celui des Guadeloupéens dont les plus bas salaires (1600 euros ) ont reçus une
"augmentation" de 200 euros mensuels !! soit 300 dollars mensuels : une vraie fortune , pour un haitien , ou un Africain ! Mais comme le "noir" Guadeloupéen est "exploité" par le "Béké" ,
alors selon , les pseudo-gauchistes du LKP et de l'ugtg , alors vaut mieux une indépendance , sans les "Békés" dixit le langage du LKP , à qui l´on demande aujourd´hui 200 euros
d´augmentation ,mais qui ne garantirait pas ces salaires pharamineux , qu´on ne paye que dans le premier monde . Tout cela semble un habile prétexte , une provocation pour provoquer en
Guadeloupe un chaos , prélude à "l´indépendance" et qui donnerait au LKP et a l'ugtg , le pouvoir tant convoité et la possibilité pour leurs futurs barons , d´instaurer enfin le règne de
l´inégalité , de l´arbitraire et de la corruption : soyez en certains tout comme certains commencent a se rendre compte du caractére fasciste et anti démocratique de l'ugtg !
La campagne pour les élections régionales des lkpistes comme Jalton , Plaisir et Nomertin est-elle vraiment nulle ?
La première image qu'elle projette, c'est celle d'une cour de récré où l'on rivalise de mauvais coups. Entre les règlements de comptes de l'UGTG qui décrédibilisent Flemin , Nomertin ,
Plaisir et surtout Jalton , etc ....., l'affaire de la déclaration de l'ugtg qui lâche ses anciens alliées , les clips potaches ou dégradants sur le web et les réseaux sociaux, le débat
médiatique vole bas. A tel point que pour un esprit détaché, l'échéance des 14 et 21 mars pourrait apparaître ce matin, à 11 jours du scrutin, comme un non-événement, fétu de paille dans
le vent de désarroi provoqué par la catastrophe en Haiti . En jouant sur des ressorts électoralistes primaires, et rouillés depuis longtemps, les dirigeants des partis lkpistes comme
JALTON ne font pas grand-chose pour dissiper ce malaise. En prenant trop souvent les électeurs pour des crétins, ils desservent non seulement leur cause mais aussi leurs propres élus et
candidats qui, eux, ne sont pas à la hauteur du rendez-vous.
Rarement la coupure entre le discours des élites nationalistes et la réalité du terrain n'aura été aussi spectaculaire. Elle dessine les contours d'un scrutin schizophrène. Dans la
région, la campagne, généralement sérieuse a sombré dans le caniveau avec les indépendantistes . Les listes s'opposent sur l'essentiel : les idées du mouvement social et les projets sur
les transports, l'aide aux entreprises, l'équipement des lycées ou la formation professionnelle... Rien que des compétences régionales. On reste parfaitement dans le sujet... mais pas en
phase avec l'opinion.
L'idée de région progresserait-elle enfin en dépit du brulot de l'ugtg et son appel a l'abstention ? Ce serait une bonne nouvelle pour cette collectivité territoriale encore mal
identifiée, près de vingt-cinq ans après l'instauration des premières élections régionales au suffrage universel. Un miracle tant l'idée de décentralisation a été dénigrée ou abîmée ces
derniers mois par le LKP . Entre une frange des indépendantistes qui a systématiquement caricaturé les « gaspillages » de la région de gauche qui a pourtant perdu 40 millions d'euros dans
ce conflit LKP, et une autre frange , celle de Plaisir qui voudrait instrumentaliser « ses » fiefs comme une « résistance » contre le pouvoir central "colonial" de droite, on nage dans
une confusion délétère autant qu'immature. Et hop, on reporte à plus tard l'éternelle question du partage des compétences et des financements entre l'État et le territoire. Elle est plus
que jamais posée, pourtant, au moment d'affronter les déficits publics à venir du fait de la crise.
Si elle était raisonnable, une Guadeloupe politique adulte chercherait à associer ses dimensions nationales et locales plutôt qu'à les opposer dans une confrontation d'intérêts partisans
plutôt artificielle. Aura-t-elle la volonté de dépasser ses enfantillages électoraux pour y parvenir ?
DOLTO
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