7 Décembre 2013
( Pour répondre à l'appel des Centre-Africains, peut-être faudrait-il apprendre, aux jeunes soldats français qui n'étaient pas nés dans les années 60, le si beau chant des pieds-noirs, des Français Arabes et noirs de l'Afrique française, qui dans l'armée des Maréchaux Juin et de Lattre, reconquirent le territoire français sur les Allemands en 1944 et 45 : " C'est nous les Africains qui revenons de loin..." http://www.youtube.com/watch?v=DAFYZYOqTIg . Il y eut, dans la seconde moitié du XX ème siècle, des idéologies meurtrières qui détruisirent la grande fraternité de l'ex empire colonial français. De temps à autre, ressurgissent des échos nostalgiques de ce temps là. Mais ce qui est fait, ne peut être défait. ).
L'intervention française au Centre Afrique suscite un mélange d'amertume inquiète, et d'ironie de la part de notre confère Maurice D. Quoiqu'il en soit, beaucoup de gens, et ici même en Guadeloupe, pensent au moins deux choses.
I ) Que la décolonisation des années 1960 ne fut pas pour l'Afrique une aussi belle chose que le disent certains praticiens de l'humour noir.
II ) Que les propos de Sarkozy en 2008 sur l'Afrique qui tarderait trop à entrer dans l'histoire, n'étaient pas si injustifiés comme l'ont clabaudé les griots de la presse parisienne aux ordres.
Trouvera-t-on le propos de M. Maurice D, français métropolitain, parfois dur, et un peu amer? Mettons nous à sa place. Il fait partie de ceux à qui on demande toujours plus : de solidarité, de sous, de « respect », etc. Et en même temps de ceux que l'on qualifie de méchants, d'égoïstes, de racistes. Comment ne pas comprendre de temps à autre un petit mouvement d'humeur? LS.
http://www.minurne.fr/operation-sangaris-par-maurice-d
Opération Sangaris... Le sangaris est un papillon africain rouge, grand, élégant, fragile, léger, rare et très coûteux. Ah ! Voilà le rapport que je cherchais entre le nom de l'opération
militaire et le papillon : les deux coûtent très cher. Est-ce une fine allusion que les militaires chargés du budget de l'opération auraient voulu faire ? C'est bien possible car les militaires
ont à la fois beaucoup d'esprit et une culture générale très supérieure à celle des diplômés d'une certaine école qui se croit sortie de la cuisse de Jupiter et fournit la troupasse des
cabinets ministériels.
Nous envoyons donc 1 200 militaires pour épauler les remarquables troupes africaines déjà sur place et qui n'attendaient que l'arrivée des soldats français pour montrer de quel bois elles se
chauffent. Et les autres ? Les Européens, les Américains, tous ceux qui attendent que la France tirent les marrons du feu pour les déguster ? Il faut d'abord que l'ONU valide l'opération, puis
ils auront besoin de temps pour se préparer et finalement ils nous fourniront deux avions de transport et quelques camions, comme au Mali.
Nous ne resterons que douze mois au Centre-Afrique est-il déjà annoncé. Ouh ouh ouh ! Quel humour ce président "petites blagues" comme le surnommait Fabius. D'ailleurs, il est tellement
bon ce président, que la France dans sa grande générosité devrait en faire don à l'Afrique pour la dédommager de la colonisation.
Le premier président panafricain, Papa François 1er, ça sonnerait bien. Il pourrait montrer tout son savoir faire pour restaurer la démocratie dans les pays africains, la sécurité,
leurs économies, éradiquer le chômage, tout ce qu'il n'a pas su faire en France. D'ailleurs on pourrait lui laisser ses 38 ministres, il en ferait des vice-présidents, un pour chaque pays. De
toute façon, ils ne pourraient pas rendre les Africains plus pauvres et plus malheureux qu'ils ne le sont. Il pourrait même promettre d'inverser la courbe de l'insécurité avec quelque chance de
succès.
Et puis se pavaner au milieu des doudous enturbannées à son effigie comme il aime tant le faire, laisser gonfler sa bedaine déjà replète qu'il s'était fait liposucer à Cochin en plus de son
ablation de la prostate, si le bruit qui court à ce sujet est exact, prendre des maîtresses et personne ne lui reprocherait d'être polygame, c'est le privilège des chefs.
Bon, assez moqué, voyons les choses comme elles sont. Les rebelles et autres terroristes que notre armée doit mettre au pas là-bas sont les mêmes qui ont porté l'actuel président au pouvoir,
les islamistes de la Séléka. Ils violent, ils tuent, ils volent. Que vont-ils faire ? Ils n'ont aucune envie d'affronter nos troupes, surtout s'ils connaissent l'ordre qui fut donné au Mali par
le président Papa François : exterminez ! Ce qui évita d'être encombrés de prisonniers.
Donc, ils vont disparaître dans la brousse, franchir les frontières, se faire oublier et, dès nos troupes reparties, reviendront. Comme au Mali. Donc, comme au Mali, nos troupes ne repartiront
pas.
Puisque le président tient tant à inverser la courbe du chômage en embauchant des gens payés par les impôts, qu'il embauche des jeunes des cités dans l'armée qui va en avoir besoin. Les
adjudants les dresseront, ils apprendront à chanter la Marseillaise, à se laver, à risquer leur vie pour la France et leurs "frères" africains. Quand ils n'y en aura plus besoin, il suffira de
les démobiliser en Afrique, chez eux après tout, ils pourront à leur tour monter des bandes comme la Séléka, rançonner, piller violer, voler, ce qu'ils savent déjà faire, et s'en mettre plein
les poches. Passer du Famas de l'armée à la Kalachnikov qu'ils connaissent bien ne leur posera pas de problème.
L'armée recrutera alors d'autres jeunes dans les cités et les enverra à leur tour en Afrique, dans les autres pays où nous ne tarderont pas à intervenir car les besoins de remise en ordre sont
grands : Congo, Rwanda, Guinée équatoriale, etc. Ainsi la France règlera d'un coup trois problèmes : trouver du personnel pour ses interventions en Afrique, résorber en douceur les bandes de
jeunes délinquants des cités et inverser la courbe du chômage.
Il est vrai que Fabius a déclaré "la France n'a pas vocation à faire le gendarme en Afrique" et cela juste après que le président ait déclaré que la France allait en
Centre-Afrique "pour faire le gendarme". Lequel des deux a dit la plus grosse ? Va savoir. Mais vu le goût prononcé des socialistes pour les guerres, depuis un siècle, toutes les
guerres qu'a menées la France, sauf une, ont été déclarées par des gouvernements socialistes, dont deux dans les dix-huit derniers mois, il serait hasardeux de faire confiance à la déclaration
de Fabius, dans ce cas c'est Hollande le plus crédible, nous continuerons à faire le gendarme en Afrique.
Au point où en est notre gouvernement interventionniste, pourquoi pas recoloniser? Ce serait beaucoup plus franc, honnête et humanitaire. Ils voulaient l'indépendance ? Ils l'ont eue
!
Plus de 50 ans après ils sont chez eux chez eux, soit, mais dans une misère noire, dans un état de santé déplorable, sidaïques, sous l'oppression de dictateurs pourris, qui se disent tous
socialistes et n'ont rien à envier en matière de cruauté aux anciens rois et empereurs, leurs richesses sont pillées par les Américains et les Chinois.
Sans cesse, ils nous appellent au secours quand ils ne préfèrent pas venir carrément squatter chez nous pour se mettre à l'abri, trouver un peu de paix, des médicaments, de quoi manger, faire
éduquer leurs enfants, accoucher leurs femmes, soigner leurs vieux.
Et pendant ce temps, le gouvernement dit aux Français : payez, payez, payez !
Alors autant mettre les choses au clair : on leur laisse leur drapeau symbole de l'indépendance, on rajoute dans le coin un petit drapeau français, on leur laisse leurs présidents socialistes
mais on les encadre, on reconstruit leurs hôpitaux, leurs routes, leurs ponts, leurs ports, leurs aérodromes, on rétablit les réseaux commerciaux, on les soigne… En échange, ils nous laissent
disposer de l'uranium et du pétrole dont nous avons besoin, parce que tout se faire donner gratuitement c'est peut-être facile quand on est socialiste et habitué à vivre de l'argent des autres,
mais les autres eux, il faut bien qu'ils aient un petit retour de temps en temps, non ?
Maurice D.