27 Juin 2013
(Le choix des illustrations releve de la responsabilité du Scrutateur ! ).
Rappelons que Le Scrutateur Guadeloupéen est totalement libre de tout parti politique.
C'est en toute indépendance que nous publions, ou pas, les communiqués qu'ils veulent bien nous adresser, surtout, quand nous adhérons, à leur contenu, comme pour celui-ci. LS.
FEDERATION PARTI RADICAL UDI GUADELOUPE
5, Résidence Morne Caruel , Ruelle Saint-Kitt's, 97139 ABYMES
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COMMUNIQUE de PRESSE
INSECURITE en GUADELOUPE
L’insécurité a atteint un niveau jamais égalé en Guadeloupe ; depuis le début de l’année on
comptabilise 19 décès par actes criminels. Les guadeloupéens n’osent plus aller et venir librement et
en tous lieux du territoire, même en plein jour (hold-up dans des bijouteries à P-A-P et Centre
Commercial de Baie-Mahault en plein jour…).
Une radicalisation de la délinquance avec usage d’armes à feu et atteintes à l’intégrité physique des
personnes, conduit les medias à placer la Guadeloupe au premier rang des départements les plus
concernés par la violence et les incivilités, avant Marseille.
Un tel palmarès est inacceptable, alors même que le Gouvernement a annoncé avec force la création
de ZSP (Zones de Sécurité Prioritaires), dont la Guadeloupe serait dotée, mais dont les effets
tangibles et réels sont loin d’être concrétisés, notamment pour les forces de police républicaine et la
population.
Au-delà des constatations et des mots pour les stigmatiser, FEGUAPAR Parti Radical demande
à Mr. le Premier Ministre et aux membres de son gouvernement concernés, de mettre en place
les moyens en hommes et en matériels, pour engager une réelle lutte contre ces actes de grande
criminalité générés notamment par le laxisme au niveau du trafic et de la consommation de
stupéfiants. Drogue et violence forment un véritable cancer en Guadeloupe.
Il est urgent et indispensable de combattre ce fléau que sont drogue et violence pour permettre un
réel développement de la Guadeloupe, car il sera vain de parler d’investissements sans sérénité chez
les promoteurs, de tourisme avec la permanence de menaces et de faits de violence, de climat social
apaisé sans éradication de ces foyers permanents de bagarres et de réseaux divers interdits.
Plus que des mots de réconfort, plus que des mesures limitées à des conférences avec la prolifération
de sigles (VAMA, CAC, CORAT, CUCS)*, cette situation exige des prises de décisions fermes et avec
les moyens qui s’imposent. Elle réclame la présence d’instructeurs rompus à ces faits de violence,
pour assurer à tous ceux en charge de la sécurité des citoyens et qui sont sur le terrain, une bonne
prise en main et une réelle thérapie pour traiter en profondeur ce fléau social.
Une véritable politique de prévention (scolarité, éducation, formation et emploi…) pour
protéger la jeunesse guadeloupéenne et une sévère et réelle répression contre les délinquants.
Voilà ce que nous demandons au Gouvernement, M. le Premier Ministre, pour la Guadeloupe !
Pour La Présidente
Le Secrétaire Général
Harry OLIVIER
Port. 0690 56 51 20