10 Mai 2013
( Les ruines de la Rome antique ).
De Gaulle avait clairement vu le péril, une fois de plus, et indiqué la voie. Valérie Giscard d'Estaing avait porté le premier coup à cette vision. François Mitterrand, en fossoyeur cynique, accéléra le processus, en 1992, à l'occasion du referendum de Maestrish.
Depuis, l'Europe dont parlent avec conviction, les lecteurs, sans vision, des journaux économiques qui « font » l'opinion des « managers », marche lentement, mais sûrement vers la fin de son histoire.
Une Europe sans foi, sans religion ( Notons que c'est Jacques Chirac qui refusa obstinément que dans un préambule à la « constitution » européenne, il soit question des racines chrétiennes de notre civilisation ), sans autre ambition que de transformer les nations historiques en « zones » de consommation, où, non plus des personnes humaines, mais des individualités réduites à leurs statut de consommateurs ( les « particules élémentaires » dont parle le romancier Houellebeck ) tournent sans repos sur elles-mêmes, à la recherche du minimum pour vivoter, tant bien que mal, entre le programme TV abrutissant, le repas vite pris dans un « fast-food » un concert de rap, et, pour la... « philosophie » (!!!!!! ) …..une manif de SOS-racisme.
Je soulignais, il y a deux jours, que des hommes politiques en France, comme Philippe de Villiers, ou Nicolas Dupont-Aignan, d'une autre envergure personnelle que François Hollande, étaient tenus en marge de la politique française, dans la mesure où il en subsiste une.
Continuerons-nous à nous laisser berner par le chant de mort des technocrates de Bruxelles, et de ceux qui les manipulent.?
Je vous invite, lecteurs, à visionner et à écouter ces videos très claires sur ce qui se passe au chaudron de Bruxelles. Et à prêter une attention plus grande à leurs propos, ( Villiers et Dupont-Aignan ) lors des élections à venir, plutôt qu'à ceux que de Gaulle appelait les « sirènes de la décadence ».
C'est nous-mêmes qui tournons la chaine du destin, et les grands peuples ne peuvent mourir que par leur démission, quinteuse et cacochyme.
E.Boulogne.
( I) ETATS EUROPÉENS : OBÉIR A BRUXELLES ET MOURIR ?
Pour voir les videos, capitales, contenues dans cet article, il faut ouvrir le lien :
http://lesbrindherbes.org/2013/05/04/etats-europeens-obeir-a-bruxelles-et-mourir/
Si vous en doutiez encore, voici les preuves :
Trois scènes spectaculaires incitent à penser que, pour paraphraser le titre du film, le vrai pouvoir est à Bruxelles. La première a lieu à Paris, à l’Assemblée nationale. La Luxembourgeoise Viviane Reding, vice-présidente de la Commission, est reçue par des parlementaires français. Sur le ton de l’évidence, elle leur assène : « Il faut lentement mais sûrement comprendre qu’il n’y a plus de politiques intérieures nationales. Il n’y a plus que des politiques européennes partagées dans une souveraineté commune. » Comment mieux dire que les élus du peuple français ne sont plus maîtres du destin de leur pays ?
La deuxième scène se passe dans les bureaux de la Commission, à Bruxelles. Bruno Le Roux, le président du groupe parlementaire socialiste à l’Assemblée nationale, est reçu par Joaquín Almunia, commissaire à la Concurrence. Le Roux vient expliquer que Paris veut pouvoir aider ses entreprises en difficulté. Impossible, lui répond le commissaire espagnol. Si certaines entreprises françaises en sont là, c’est dû à leur manque de compétitivité sur les marchés étrangers. Une aide de l’Etat français équivaudrait à fausser la concurrence. Comment mieux dire que le libéralisme économique prime désormais le volontarisme politique ?
La troisième scène est la plus choquante, diront ceux qui croient encore à la politique et au rôle de l’Etat. Elle se déroule elle aussi à Bruxelles, dans les bureaux de la Commission. Ce sont des experts qui vivent dans leurs bureaux, loin des réalités du terrain. Ils sont une quinzaine chargés de scruter jour après jour l’économie française. Ils surveillent, conseillent, suggèrent. Comme onze autres Etats de l’Union, la France, jugée mauvaise élève, est l’objet de leur attention toute particulière. L’un deux, un Français de 32 ans, brillant technocrate, explique froidement que, en 2012, ses collègues et lui-même ont fait cinq recommandations pour aider la France à sortir de la crise. Leur diagnostic met notamment en lumière la trop grande protection des salariés quand les entreprises veulent débaucher, et la nécessité de réduire les allocations des chômeurs ! Si leurs recommandations sont suivies par la Commission et si la France n’obtempère pas, elle risque une amende de quatre millions d’euros. Comment mieux dire que désormais notre pays est sous surveillance?
SOURCE : 360X
( II ) Le prophète avait vu clair.
( Charles de Gaulle ).
( Deux videos à voir, AB-SO-LU-MENT ! D'abord en ce qu'elles concernent le présent de 2013, avec une extraordinaire acuité, ensuite parce qu'elle nous rappellent ce que pouvait être la « LANGUE » d'un homme politique ( évidemment pas n'importe lequel ) avant mai 68 et l'avènement de BABEL, dont cette année là fut le coup de gong!
( A ) http://www.youtube.com/watch?v=jO4Dmj4lGqU
( B ) Comme un cabri : http://www.youtube.com/watch?v=zufecNrhhLs
( C ) Un langage trop oublié : http://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=endscreen&v=o8uRawU7B2E