27 Février 2012
Voici le dernier sondage, ( Ipsos ) qui sera publié dans quelques heures dans la presse nationale, concernant le premier tour de l'élection présidentielle.
On peut constater que si Hollande est encore en tête, il stagne, et perd même un demi point. Tous les candidats sont en baisse à l'exeption de Nicolas Sarkozy qui gagne 2 pts, et de François Bayrou, 0,5 pt.
Le plus intéressant réside en ce que 39% des électeurs n'ont pas encore fait leur choix. C'est assez inquiétant pour François Hollande qui recrute nombre de ses partisans dans l'humeur toute négative du "Tout sauf Sarkozy". La hargne et la frénésie mobilisent très tôt, et de jour comme de nuit.
Il est possible de penser qu'une majorité des indécis ne penche donc pas spontanément pour le candidat du PS.
Contrairement à ce que certains croient, l'élection est loin d'être jouée.
Un lecteur socialiste, et néanmoins ami, m'écrit à propos de l'article de M. Fiorentino, ( relire cet article récent sur ce site ) que la droite, acculée ( sic ) ment toujours. Que c'était le même discours en 1981 pour écarter Mitterrand, que ce dernier fut élu, et qu'il n'y eut aucune catastrophe ( sic ).
Mon ami est "jeune" ( la soixantaine; plus jeune encore que moi ) . Il ne s'agit pas d'un début d'Alzheimer. Je ne l'accuserai pas de mensonge. Mais sa passion socialiste est sans doute ( aucun ) cause de ce déréglement.
Rappelons ce soir, en attendant de procéder à un rappel plus circonstancié du règne de Tonton, qu'en deux ans la France fut ruinée, que les capitaux fuyaient en masse vers la Suisse, et ailleurs, que le gouvernement de Pierre Mauroy dut réviser en catastrophe ( dès 1983 ) sa politique économique, et en adopter une autre, batarde, ni droite, ni gauche, ni chair, ni poisson, qui fit passer le chiffre du chomage de un million, à la fin du septennat de Giscard à plus de deux millions. Que le gouvernement Mauroy fut contraint à la démission après que Mitterrand ait du renoncer à son projet de nationalisation de l'enseignement privé sous la pression de la rue ( plus de deux millions quatre cent mille personnes défilèrent dans les rues de Paris pour empécher cette grave atteinte à la liberté d'enseigner, et à la vraie laïcité ), etc. Que pour tenter d'endiguer le flot toujours montant des mécontents qui ralliaient la droite, c'est Mitterrand qui relança le Front National de Jean-Marie Le Pen, et créa un vote à la proportionnelle qui fournit au FN 35 députés aux élections législatives de 1985, entravant la politique de redressement national d'un Jacques Chirac, à l'époque très dynamique, très éloigné de l'ombre qu'il était devenu durant ses dernières années au pouvoir.
Sur Mitterrand, il y a vraiment beaucoup à dire, beaucoup concernant ce médaillé de la Francisque par le gouvernement du maréchal Pétain, cet ami de Bousquet, collaborateur des Allemands durant les années sombres de l'occupation, l'homme sous les septennats duquel éclatèrent les scandales financiers les plus spectaculaires, de la cinquième République, dont le premier ministre Pierre Bérégovoy fut l'une des victimes les plus voyantes, non la seule.
Attention! Il n'y a pas intérêt à dire n'importe quoi au scrutateur dont la mémoire est toujours bonne, et la dentition en parfait état.
Allez! tout de même Mdr.
E.Boulogne.