2 Novembre 2012
( Henri Weber ).
Chers amis scrutateurs,
Je vous avais quitté, avant hier, sur l'évocation de Michel Field, journaliste éminent, personnalité intéressante, mais discutable du point de vue de la philosophie politique qui est la nôtre ( voir l'article : Il s'appelle Field, Michel Field ).
Or, hier, jour de la Toussaint, entre deux pèlerinages, à Pointe-à-Pitre et au Moule, sur les tombes familiales, j'ai regardé l'émission du cher Michel, Politique Show, avec les précautions utiles que j'indiquais dans le récent article.
Entouré d'Olivier Duhamel, de Sylvie Pierre-Brossolette, et du talentueux Alexis Brezet, l'invité du jour, souriant et candide comme un jeune prétendant au Bal des débs, étaitl'inimitable Henri Weber.
Même un regard moins soupçonneux que celui de votre serviteur, n'aurait cependant pas eu de difficultés à percevoir chez notre ébouriffant cabotin, l'une des plus efficaces, et sémillante figure des taupes de l'ordre social, ou de ce qu'il en reste.
Bien protégé par le souriant Michel, et le spadassin Duhamel ( de Sciences-Po!!! Et de la revue Pouvoirs!!!!! ), Henri s'est présenté, tout sucre et miel comme un membre du parti socialiste, un soutien, donc, du François Hollande, et de son insignifiant Jean-Marc Hérault.
En apparence, pas de quoi s'émouvoir et grossir les rangs de l'émigration, comme les Français de l'an 1792.
( Louis de Funès dans La folie des grandeurs. Un petit faux-air d'Henri Weber. l'art du camouflage est éternel! ).
Et pourtant, comme je le disais avant hier, il ne faut pas trop se fier aux apparences. Henri, comme Michel, est d'abord au service de la secte, celle des Trostskystes, cette extrême d'une gauche très active, et omniprésente, infiniment plus dangereuse que la plus extrême des extrêmes droite, en admettant que celle-ci existe encore autrement que sous la forme du chiffon rouge ( quel apparent paradoxe! ) constamment agité pour faire peur aux niais.
Je n'invente rien, lisez plutôt :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Weber
« Henri Weber, né le 23 juin 1944 à Leninabad (URSS), est un homme politique français, membre du Parti socialiste, sénateurde la Seine-Maritime puis député européen.
Les parents de Weber, horlogers, vivaient en 1938 à Czanow, en Haute-Silésie, à quelques kilomètres d'Auschwitz1. Enfant, il fut membre du Hachomer Hatzaïr, l'organisation sioniste de gauche. Étudiant, il devient membre de l'UEC (Union des étudiants communistes) et du PCF, organisations dont il est exclu en 1965 avec plusieurs autres étudiants, dont notamment Alain Krivine et Alain Michaloux, qui fondent alors la Jeunesse Communiste Révolutionnaire (JCR). Mais c'est en 1968 et avec le même Krivine qu'il accède à une forme de notoriété politique, en étant l'un des leaders du mouvement de Mai 68, et l'un des cofondateurs de la Ligue communiste avec Krivine et Daniel Bensaïd. Il fut de 1968 à 1976 directeur de son hebdomadaireRouge et de sa revue Critique communiste.
Par ailleurs, au début des années 1970, il siégeait avec Michel Recanati à la Commission Très Spéciale (CTS) de la Ligue communiste, chargée des « opérations spéciales », avant d'être remplacé par Pierre Rousset (fils de David Rousset)2. Avec Krivine et Bensaïd, il est alors à la tête de la Tendance T2 de la Ligue, rivale de la T1 de Gérard Filoche, Denis Pingaud etDaniel Gluckstein, et de la T3 de Michel Lequenne et de Jean-René Chauvin3. ».
Jolie carte de visite, non?
Pour ceux d'entre vous qui ignorerait la nature de la secte trotskyste, Permettez moi de transcrire ici un extrait du chapitre que j'ai consacré à Léon Totsky dans mon livre Libres paroles
Léon Trotsky.
« La lutte à mort ne se conçoit pas sans ruses de guerre, en d’autres termes sans mensonges et sans tromperie ».
Léon Trotsky.
Leon Davidovitch Bronstein, dit Trotsky, a joué un grand rôle dans la révolution de 1917 en Russie. Créateur et chef de l’armée rouge, il a été, avec Lénine l’un des signataires de l’appel à la création de la 3è Internationale.
Ecrivain et orateur prestigieux, il tenta de contrôler la révolution après la mort de Lénine en 1924. Il y échoua, parce que le brillant intellectuel fut vaincu par l’homme de l’appareil, le terne, mais tenace et efficace Staline. Dès lors il n’eut plus de ressources que dans la fuite éperdue à travers l’Europe, puis l’Amérique. Réfugié au Mexique, il y fut finalement assassiné par un agent de Staline qui avait su gagner sa confiance au point de faire partie de ses intimes.
C’est ainsi que Trotsky bénéficie d’une auréole de martyre qui permet à des marxistes, et à des naïfs (les « idiots utiles » dont parlait Lénine), de s’en réclamer, partout dans le monde, et notamment en France, jusqu’à présenter aux élections présidentielles des candidats qui s’en réclament : Alain Krivine, Arlette Laguillier, Olivier Besancenot.
Pourtant Trotsky n’était pas moins totalitaire que Staline ou Lénine. Après la mort de ce dernier, tandis que l’on se battait pour le contrôle du Parti communiste de l’URSS il prononça en mai un discours qui donne à penser : « Le Parti en dernière analyse a toujours raison parce que le Parti est le seul instrument historique donné au prolétariat pour résoudre ses problèmes fondamentaux. J’ai déjà dit que, devant son propre parti, rien ne pouvait être plus facile que de reconnaître une faute, rien ne pouvait être plus facile que de dire : toutes mes critiques, toutes mes déclarations, tous mes avertissements, toutes mes protestations, tout n’a été qu’une pure et simple erreur. Je ne peux dire cependant cela, camarades, parce que je ne le pense pas. Je sais que l’on ne doit pas avoir raison contre le Parti. On ne peut avoir raison qu’avec le Parti et à travers le Parti, car l’histoire n’a pas créé d’autre voie pour la réalisation de ce qui est juste. Les Anglais ont un proverbe qui dit « Qu’il ait raison ou tort, c’est mon pays ». Avec des justifications historiques plus grandes, nous pouvons dire : qu’il ait tort ou raison, sur telle question particulière distincte, c’est mon parti ».
Telle est la terrible logique du totalitarisme, qui a séduit tant d’individus au cours de ce terrible 20è siècle, le siècle d’ Auschwitz et du Goulag, parmi lesquels un Lyonnel Jospin. On pourchasse au nom des droits de l’homme n’importe quel sous officier allemand gardien de camp, mais l’on encense et courtise les trotskistes et marxistes de tous poils. O temps, O mœurs ! ( EB ).
Pour approfondir.
· Vladimir Volkoff : La trinité du mal ( Editions de Fallois-L’Age d’homme).
· Christophe Nick : Les Trotskystes (Fayard).
· Et la remarquable anthologie de textes « Marx et les marxistes », par Kostas Papaïoannou (Flammarion).
Les trostkystes ne sont pas dangereux par leur masse électorale. Ils ont compris qu'il est difficile aujourd'hui pour l'extrême gauche révolutionnaire de prendre le pouvoir par des coups de force, comme le firent Lénine et Trotsky en Russie en 1917. Le prolétariat aujourd'hui ne veut plus du Grand Soir ( du moins le prolétariat d'origine européenne, car les trotskistes sont à la recherche d'un prolétariat de substitution, d'où le fait qu'ils couvent les immigrés en France et en Europe, en qui ils voient la matière première, l'espoir, et l'avenir de la Révolution ).
Le trotskysme se veut l'âme de la Révolution. Mais ceux d'entre eux qui s'affichent révolutionnaires, ne sont pas les plus dangereux.
Par leurs scores électoraux insignifiants ils rassurent ces c... de bourgeois ( appellation souvent méritée. LS ) qui ne croient qu'aux grands nombres.
En fait, ils façonnent des légions d'agitateurs très efficaces, et souvent très distinguées ( qui ravissent les marquises qu'ils feront, le jour venu, égorger ), qu'ils placent aux endroits les plus stratégiques de la société ( qu'ils pourrissent en attendant de la détruire ), et, aujourd'hui, dans les « grands » médias.
Ainsi Field, Michel Field! Ou Weber, Henri Weber! Et quelques centaines d'autres.
Bien travaillé, braves taupes! serait-on tenté de leur dire, à l'instar de Karl Marx.
( Travail de ces termites que nous appelons aux Antilles françaises: "les poux de bois". Forte analogie avec la sape des trotskystes ).
Le parti socialiste en est peuplé, et même.... l'UMP ( sujet sur lequel il nous faudra revenir ).
Prenez le cas d'Harlem Désir. Son rang, pour être moins élevé que celui d'un Lyonnel Jospin, n'en est pas moins significatif.
Voyons son parcours, et son palmarès.
Harlem Désir :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Harlem_D%C3%A9sir
Jean-Philippe Désir est né le 25 novembre 1959 à Paris. Son père Jean-Marie Désir, d'origine martiniquaise, est alors directeur d'école, sympathisant communiste et anticolonialiste tandis que sa mère Nicole Duméry, d'origine alsacienne, est puéricultrice et syndicaliste CGT5,6,7. Harlem Désir fait ses études à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il obtient une licence de philosophie en 1983.
Il épouse, en 1985, Marianne Sauterey, secrétaire du groupe socialiste à l'Assemblée nationale dont il divorce en 1988. Il a ensuite deux enfants avec la journaliste Anna Angeli8.
Il travaille notamment comme animateur de radio sur Europe 19, salarié dans une maison d'édition[Laquelle ?], gérant d'un mensuel10et collaborateur d'un réseau[Lequel ?] européen de logements destinés aux jeunes.
Harlem Désir en 1992.
Au début des années 1980, il s'engage dans le syndicat étudiant UNEF-ID dont il est membre du bureau national. Proche de Julien Dray, il devient en 1984, le président de l'association SOS Racisme, poste qu'il occupe jusqu'en 1992. Sa forte médiatisation fait de lui à l'époque une personnalité majeure du mouvement associatif. Pierre Bergé, sponsor de SOS Racisme, déclare alors : « Harlem Désir est un des moments de la conscience humaine. Il est aussi un des moments de l'honneur de la France »11. Sous la présidence de Harlem Désir, SOS Racisme est un mouvement très présent dans les médias, habitué des manifestations à grand spectacle12 - notamment des concerts de musique - et pratiquant un discours principalement basé sur des « valeurs de sympathie »13. Initialement axé sur la promotion du métissage culturel, le discours d'Harlem Désir évolue avec les années vers une défense des droits de l'homme plus classiquement républicaine14. En 1987, il est l'invité de l'émission L'Heure de vérité, à laquelle il assure un succès d'audience, sa prestation étant considérée comme un « carton » en termes de communication politique15. La notoriété d'Harlem Désir lui permet, un temps, d'être présenté dans certains médias comme un « porte-parole de la jeunesse »16. En 1990, il pousse SOS Racisme à prendre position contre la guerre du Golfe, ce qu'il considère a posteriori comme une erreur17. ».
Ami lecteur, je ne voudrais pas décourager. C'est même le contraire. Quand on s'engage dans le combat pour un idéal, il ne suffit pas comme les « Coeurs Vaillants », de l'action catholique des années 1950, de partir « une fleur au fusil, le coeur vaaaiiillant et sincèèère »!
Il faut analyser le terrain des luttes, apprendre à connaître l'adversaire, ses idées, ses méthodes, recenser ses forces.
Se forger soi-même une âme de vainqueur, et apprendre à se battre.
Il y a un piège dans lequel, il ne faut pas tomber : surestimer cet adversaire ( ni le sous-estimer ).
Dans toute bataille, surtout idéologique, l'ennemi a intérêt à se faire passer pour invincible. Et le nôtre a toute facilité pour le faire actuellement avec sa maîtrise des centres médiatiques.
( Méthode d'intimidation. http://flepi.net/video-insolite/bataille-de-chats-la-pause-du-cobra/ Cette pose Cobra – par des spécialistes – est aussi la pause sourire du scrutateur, sur un sujet sérieux. Car il ne faut jamais oublier la thérapeutique du rire )
Mais prenons pour règle de ne pas nous laisser bluffer en oubliant certaines évidences, comme celle-ci qu'énonçait jadis Edmund Burke : " Parce qu'une demi douzaine de sauterelles, sous une fougère, font retentir la plaine de leur importun bruissement, pendant que des milliers de grands boeufs, ruminent leur pâture et se tiennent silencieux, n'allez pas vous imaginer que ceux qui font du bruit soient les seuls habitants de la prairie ou qu'ils soient autre chose qu'une petite troupe maigre, desséchée, sautillante quoique bruyante et incommode, d'insectes desséchés".
Edouard Boulogne.