25 Juin 2012
Donne-moi la quiétude, ô mon doux Chat !
Rends à mon âme, de tes ronrons, le calme et le sommeil
Pour qu'au matin rieur, le soleil triomphant, innocent et béat,
Ensemence de traits chauds l'élan de mon réveil !
Dans ton pelage lisse, mes mains si fatiguées
Cherchent parmi les ombres la torpeur mortelle
Qui donne aux yeux des hommes le repos espéré,
Et au cerveau l'oubli, ce rebelle éternel.
Appuie contre mon bras ta tête délicate,
Où de curieux secrets se cachent en silence,
Et que ton souffle pur et tes vives agates
Apaisent sans mot dire les rivages fugaces
Où mes rêves farouches se perdent et se débattent :
Offre à mon coeur trop lourd la douceur salvatrice...
(Nefred )
( Parmi les bouquinistes du bord de Seine, à Paris - évidemment - il y a des gentlemen ).
( Sur cette image tout est dit,...ou presque !!! ).