3 Janvier 2013
Nous ne voudrions, ici, céder à la théorie du complot, ni céder à la manie du conspirationisme. Mais aussi, il ne fut pas donner dans la naïveté niaise qui consiste pour certains ( je connais nombre de personnes, fort honnêtes au demeurant qui face aux conflits qui déchirent le monde, déclarent benoitement : « ce qu'il faudrait c'est un gouvernement mondial » ) à s'incliner sans discuter devant les propos de personnalités présentées comme des sages, quand elles ne sont que des portes voix, gagés, de manipulateurs qu'on ne voit pas.
Or un tel gouvernement ( mondial ) est en voie de constitution, et les principes qui l'inspirent n'ont pas grand chose à voir avec l'humanisme, le désir de paix, et la promotion des peuples vers le savoir et la liberté de l'esprit.
Nos candides seraient fort surpris d'apprendre que les promoteurs actuels, visibles ou cachés, du gouvernement mondial ( mondialisme ) sont à l'origine de nombre de conflits d'hier ou d'aujourd'hui, fort meurtriers,, autour de la Méditerranée notamment, parce que ces conflits vont dans le sens de leurs intérêts très particuliers.
Nos candides seraient fort surpris d'apprendre que nombre de crises économiques et sociales ( en cours pour certaines ) contre lesquels nos agents du gouvernement mondial prétendent lutter, et apporter des solutions, ont été, en réalité, suscitées par eux, dans le sens de leurs intérêts très particuliers.
Nos candides seraient fort surpris d'apprendre que ces mondialistes, ardents défenseurs de la diversité, sont aussi les promoteurs de l'uniformité, sous le nom magique de métissage.
Qu'ils sont les promoteurs réels des immigrations ( j'y reviendrai dans un prochain article ) qui créent actuellement dans le monde, et spécialement en Europe, de redoutables problèmes. Et ceci dans le sens de leurs intérêts très particuliers ( en dollars, pour l'instant ).
Quand l'immigration devient, en France, en Grande Bretagne, en Allemagne, l'équivalent de véritables transports de peuples, des conflits graves de culture sont à attendre, à plus ou moins brève échéance dans les pays d'accueil.
Mais le but réel des maîtres d'oeuvre, en coulisses, est de provoquer, ce qu'ils appelleront une synthèse ( harmonieuse, évidemment ), et qui ne sera en réalité qu'un abatardissement généralisé des cultures en conflits. Le tout aggravé par la décérébration comme dit Maurice D ( ci-dessous ) des nouvelles génération par le biais d'une école ( souvent inconsciemment ) aux ordres des manipulateurs, en coulisses.
Beaucoup ne s'aperçoivent d'ailleurs déjà pas de la contradiction entre le thème du métissage généralisé ( non pas le métissage biologique, mais celui des cultures, car c'est de cela qu'il s'agit ) des cultures, et celui qui consiste à prétendre défendre la diversité. Il y a là un vrai paralogisme, ou mieux, un mensonge, évident, du moins pour ceux qui raisonnent et réfléchissent un peu. Ce qui n'est peut-être pas l'occupation majeure des « larges masses », chères au feu président Mao Tsé Toung.
Voici pourquoi je vous propose la lecture de l'article de Maurice D paru, ce jour, sur le Blog Minurme-Résistance.
On peut lui objecter sur certains points. Mais la ligne générale de l'article est très pertinente, et les renseignements qu'il fournit sont extrêmement utiles.
Quand nous verrons désormais s'exprimer « d'éminentes » personnalités du monde politique, de l'économie, ou des affaires, les Attali, les Alain Minc, les Fabius, ou même ( au fait, pourquoi « même « ? ) Barrack Obama, nous serons peut-être plus distants, moins soumis aux « prophéties » qu'ils nous énoncent sur le ton d'un Moïse au mont Sinaï, et un peu plus scrutateur, critique.
La scrutation critique, n'est-ce pas ce l'on est en droit d'attendre d'un vrai citoyen?
Edouard Boulogne.
Dans mon billet précédent, je vous disais que François Hollande était "un adepte du paralogisme de diversion, autrement dit de l'art de la fourberie mentale et de la manipulation" dont vous avez eu un excellent exemple avec la présentation de ses vœux à la nation : ( Un paralogisme est un raisonnement incorrect mais de bonne foi. Dans le cas ci-dessus évoqué par notre confrère, le paralogisme serait plutôt volontaire, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un mensonge. Note du Scrutateur ). Ma priorité est la lutte contre le chômage, mais on verra plus tard, fin 2013 peut-être… On va vous administrer le fouet en 2013 mais vous ne le regretterez pas parce que vous connaîtrez le bonheur en 2017 (pour me réélire)… On va encore augmenter vos impôts, vous priver que quelques libertés par diverses réformes bien socialistes, vous imposer de nouvelles mœurs, mais vous serez tellement heureux ensuite, je vous le promets, etc.
Le paralogisme de diversion est le fondement de l'action de tous ces organismes qui militent pour la création d'un monde globalisé et unifié culturellement, moralement, socialement, ethniquement dans la pauvreté et l'inculture, dirigé par une élite formée dans les grandes écoles et financée par les banques qui dirigent la finance mondiale. Tous les leviers possibles sont utilisés, politiques, médiatiques, syndicaux, religieux, altermondialistes et écologistes, du moment qu'ils concourent à atteindre le but final.
Un exemple national : la plus politisée des sectes maçonniques, le Grand Orient de France ou G...O...D...F... , se dit libéral et porteur d'humanisme, car il a pour principe la liberté absolue de conscience et n’impose donc pas de croyance notamment religieuse à ses membres. "Religieuse", peut-être, mais politique ? En 1928 il donnait à ses membres l'instruction suivante qui a exactement le même objectif que celui des instances supérieures de la Trilatérale qui veulent détruire l'idée de patrie et de nation : "L'idée de Patrie, du moins telle qu'elle est comprise actuellement, doit être détruite dans l'esprit des enfants. Elle doit être modifiée complètement" (Convent du Grand Orient de France 1928, p. 120).
On a vu qu'au sommet de la pyramide, à l'étage intermédiaire de laquelle on trouve Bilderberg, FAF, etc. il y a la Trilatérale. Avant d'en arriver aux moyens que décrit Jacques-Yves Rossignol dans ses "Notules", notamment la décérébration de la jeunesse occidentale, il faut bien comprendre qui est à la tête du système de mise en place du gouvernement mondial.
La Commission Trilatérale réunit les magnats des Etats-Unis (Wall Street), de l'Europe (City de Londres) et du Japon (Tokyo Stock Echange), tous déjà membre de sociétés secrètes : le B'nai B'rith, le Bilderberg, la French-American Foundation, le Concil on Foreign Relations (CFR), la Round Table, les Skull & Bones(Crâne et Os), le Club de Rome, le Bohemian Club et différentes loges maçonniques comme le GODF...
Les secteurs stratégiques des pays les plus riches de la planète sont ainsi "contrôlés" : appareil d'Etat (Elysée, Matignon, ministères, conseils régionaux, conseils généraux), secteur militaire, secteur de l'énergie (pétrole, nucléaire, nouvelles énergies), médias (presse écrite et télévisuelle, radio, satellite, internet, édition), secteur bancaire (banques, paradis fiscaux...), immobilier, assurances, syndicats....
La Commission Trilatérale compte environ 160 membres européens, mais quelques-uns seulement font partie de l'instance dirigeante, celle qui coordonne les "tasks forces" et rédige les "drafts reports", instructions écrites remises à ses représentants au sein des gouvernements qui n'ont plus qu'à se débrouiller pour les mettre en œuvre.
La France a joué un rôle important dans les débuts de la Trilatérale : "Dès 1972, Michel Crozier avait eu l'occasion de développer certaines de ces thèses dans un colloque organisé par le Grand-Orient de France sur le thème : "Les bases économiques sociales et institutionnelles de la cité de l'an 2000" (Le Monde, 14 mars 1972).
L'un des premiers hommes politiques français recrutés par la Trilatérale, fut Raymond Barre, le second fut Valéry Giscard d'Estaing. Avant de mettre l'un de ses membres, Jimmy Carter, à la tête des Etats-Unis en 1977, la Trilatérale ordonna l'instauration de rencontres régulières entre les dirigeants des principales puissances industrielles d'Europe, du Japon et d'Amérique.
L'un des principaux artisans de ces rencontres devait être le Président de la République française.
"L'initiative en fut prise par Monsieur Valéry Giscard d'Estaing, dès son arrivée à l'Elysée. Elle se concrétisait, en novembre
1975, par le Sommet de Rambouillet, minutieusement préparé par un Ministre obscur, ( un ministre alors obscur, sauf
pour les étudiants en économie. Note du Scrutateur ) Raymond Barre, lui aussi membre de la Trilatérale."
La tête reste pourtant américaine, parce que les fondateurs furent américains et, surtout, que le nerf de la guerre pour la Trilatérale est, comme partout, la finance incarnée par Goldman Sachs.
Goldman Sachs est un empire discret riche de 700 milliards d'euros d'actifs, soit deux fois le budget de la France. Goldman Sachs joue à tous les coups gagnant puisque c'est elle qui organise les crises et aide à les résoudre : de la bulle des subprimes de 2007 à la crise de l’euro et des dettes souveraines européennes depuis 2010. Elle a parié sur la faillite des ménages américains en 2007, elle a été l'un des instigateurs de la crise de l'euro en maquillant les comptes de la Grèce puis en misant contre la monnaie unique. Elle bénéficie de l'impunité des justices américaine et européennes puisque les ministres des finances et les dirigeants ou ex-dirigeants de Goldman Sachs sont les mêmes hommes. Il y aurait un film à faire avec pour titre "le crime était légal" ! Le pouvoir de cette mégabanque est tel que le pouvoir politique et le pouvoir judiciaire n'ont d'autre possibilité que d'abdiquer et de renoncer à toute poursuite contre elle.
Quand les gouvernements européens tombent les uns après les autres, "la Firme" en profite pour étendre son formidable réseau d’influence sur le Vieux Continent. Et elle place ses pions à la Commission européenne et à la tête des gouvernements, nombre de ses anciens cadres sont maintenant aux manettes des plus grandes institutions privées et publiques de la planète, secondés par une armée de 30 000 "moines-banquiers".
Gouvernements, institutions internationales, grandes entreprises..., nul acteur de l’économie et de la finance n’échappe aujourd’hui à la toile tissée par Goldman Sachs, la banque sans laquelle peu de décisions économiques et politiques sont prises.
La Trilatérale voulait Barack Obama à la tête des Etats-Unis (métis, diplômé, enfance internationale, Hawaï, Indonésie, etc. mi-catho-mi-musulman, tout un symbole) en 2008 et en 2012, Goldman Sachs a subventionné ses campagnes électorales.
Ses hommes sont ceux à qui nos dirigeants et la Commission Européenne (non élue) demandent de l’aide pour nous sortir de la crise :
Mario Draghi, vice-président de Goldman Sachs pour l'Europe entre 2002 et 2005, il a aidé la Grèce à maquiller ses comptes, Gouverneur de la Banque d'Italie entre 2006 et 2011. Il est Président de la Banque centrale européenne depuis 2011.
Mario Monti, commissaire européen pendant des années, ce conseiller international de Goldman Sachs à partir de 2005 a été nommé (pas élu) chef du gouvernement italien depuis novembre 2011. Il ne l'est plus, mais quelle est sa nouvelle mission pour Goldman Sachs et la Trilatérale ?
Peter Sutherland, est peu connu en France, c'est pourtant l'un des piliers de la Trilatérale. Cet ancien ministre de la justice d'Irlande (1981-1984) a été commissaire européen, directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (1993-1995). Il est président non exécutif de Goldman Sachs depuis 1995. Il est président non exécutif de BP (compagnie pétrolière), président de la section Europe de la Commission Trilatérale (2001-2010). Et il est aussi membre du comité de direction du groupe Bilderberg. Il a écrit un livre, 21stCentury Strategies of the Trilateral Countries: In Concert or Conflict (Stratégies du 21ème siècle pour les pays de la Trilatérale : par la négociation ou le conflit), dont les conclusions sont enseignées à l'ENA et à Sciences Po, qui rappelle le titre de J. Warburg en 1950 : "Un gouvernement mondial, que ça nous plaise ou non" !
Tout ça dans l’indifférence et l’ignorance la plus totale des peuples concernés. Réveillons-nous!
En France, la Trilatérale est toujours très active, chacun de ses membres ayant mission de surveiller et de "guider" le secteur politique, économique ou social dans lequel il est actif et reconnu :
Pour la droite et l'UMP : Patrick Devedjian
Pour le centre UNI et Modem : François Bayrou
Pour la gauche : Laurent Fabius ; Hubert Védrine ; Alain Richard, sénateur PS, ministre de la Défense du Gouvernement de Lionel Jospin, administrateur de l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI) depuis 1991, membre du Comité d'orientation scientifique de l'association "A Gauche en Europe" (cercle de réflexion fondé par Michel Rocard et Dominique Strauss-Kahn) ; Louis Schweitzer ex- directeur de cabinet de Laurent Fabius, Président de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité (HALDE) et Serge Weinsberg, ex-chef de Cabinet de Laurent Fabius, président de l'Institut d'Etudes Stratégiques et internationales.
On note que la gauche, principal vecteur de la mondialisation en France est bien représentée au sein de la Commission Trilatérale!
Pour la presse : Nicolas Beytout, journaliste, directeur de DI Group, le pôle Médias de LVMH, directeur de la rédaction du Figaro de 2004 à 2007, et Dominique Moïsi : professeur "médias" à l'ENA et Sciences Po, éditorialiste aux quotidiens "The Financial Times", "Die Welt" et "Ouest France"
Pour l'énergie : Edmond Alphandéry ex-ministre de l'Economie et des Finances d'Edouard Balladur, Président d'EDF de 1995 à 1998, et Anne Lauvergeon, ex secrétaire-générale adjointe de Mitterrand, ex-directrice d'AREVA (nucléaire), Associée-Gérant de la banque Lazard Frères & Cie
Pour le secteur de l'assurance : Henri de Castrie, président d'AXA et Jean-Philippe Thierry Président Directeur Général du Groupe AGF depuis 2001
Pour la banque : Michel-David Weill, héritier de la Maison Lazard, Président Directeur Général de Lazard Frères Banque SA, (la banque du PS)
Pour l'industrie : Bertrand Collomb, Président d'honneur de LAFARGE et Henri Proglio, Président du Directoire de Vivendi Environnement depuis 2000
Pour le patronat (MEDEF) : Denis Kessler où il représente AXA
Quelques autres membres français de la Commission Trilatérale, âgés, ne sont plus en activité.
Dans le prochain article, nous verrons où se situent les quelques avantages et les très gros inconvénients pour les peuples de l'idéologie globalisante qu'est la mondialisation.
Et aussi, pourquoi la Trilatérale aime tant la gauche (aux Etats-Unis elle a mis en place Obama et en France Hollande), les immigrés et l'islam.
Maurice D.