14 Mai 2013
En rédigeant l'article d'hier soir, sur Le Qatar, champion de France de foot, j'ignorais encore les évènements qui se déroulaient sur la place du Trocadero, à Paris.
Comme pour confirmer mon analyse, ces messieurs des « quartiers » venaient mettre en pratique les cours théoriques reçus, par qui de droit, en matière de guérilla urbaine.
LS.
PSG ( Qatar ): habitants et commerçants du Trocadéro sous le choc!
REPORTAGE - Après les débordements de la fête pour la victoire du PSG, les riverains découvrent mardi matin les dégâts. Vitrines brisées, Abribus détruits, voiture brûlée, les dommages sont importants.
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Sur le parvis des Droits de l'homme (XVIe arrondissement de Paris), quelques cotillons rouges et bleus témoignent encore, mardi matin, de la fête avortée pour célébrer le trophée du PSG. En face de la place du Trocadéro, avenue de Kléber, les habitants et les commerçants du quartier, entre colère et incompréhension, ne peuvent que constater les dégâts. Les serveurs du café Kléber balaient depuis le début de la matinée. La quasi-totalité des vitres du bistrot ont été brisées. «Les casseurs ont pris des barres de fer qu'ils ont trouvées sur les chantiers alentours et les ont balancées sur les vitres. C'est de la violence gratuite. Et les policiers les ont laissés faire», fulmine Sébastien, le gérant. Aujourd'hui, il ne pourra pas travailler. «C'est une journée perdue. Maintenant, il ne nous reste qu'à appeler les assurances», peste-t-il.
Les bris de verre grincent sous les semelles des passants. Des vitres de voitures ont été défoncées. Une Renault Clio blanche a même entièrement brûlé. Sur le trottoir d'en face, Chantal, qui travaille dans le quartier depuis sept ans, n'en revient pas. «Je n'ai jamais vu une chose pareille. En partant hier soir, je me doutais qu'il allait y avoir des problèmes, mais pas autant de violence». Près d'elle, Taib, salarié au White Café, balaie des bouts de verre. Lui n'était pas là hier soir. «Notre patron souhaitait laisser le café ouvert. Avec le monde qu'il allait y avoir, il s'est dit que ça augmenterait le chiffre d'affaires, raconte le jeune homme. Mais quand nous avons vu la tournure que ça prenait, nous avons décidé de fermer à 17 heures». Toutefois, un de ses collègues reste sur place pour finir le ménage. «Il a vu des personnes frapper les vitres avec des barres de fer alors qu'il était à l'intérieur.»
Résidents et commerçants, tous sont d'accord pour dire que l'endroit était mal choisi. «La prochaine fois, ils pourraient organiser ce genre de manifestation sur la place Vendôme, ce serait encore plus drôle», ironise Jean-Patrick Estève, le kiosquier de la place du Trocadéro. Surtout, beaucoup ne comprennent pas le choix de la place du Trocadéro, avec les échafaudages facilement accessibles. «Des gens auraient pu se tuer, souligne un des responsables du chantier. Nous avons pris toutes les précautions nécessaires en mettant six mètres de tôle autour du chantier. Mais que pouvait-on faire de plus?»
Pour d'autres, le vrai problème vient de l'organisation. «Les débordements étaient prévisibles, surtout après les violences qu'il y a eues dans la nuit de dimanche à lundi sur les Champs-Élysées», affirme Jean-Marc Estève. De nombreuses enseignes ont ainsi fermé plus tôt et la plupart des habitants du quartier sont rentrés chez eux en avance pour éviter la foule. «J'ai quitté mon travail avant que cela dégénère. Je me doutais que ça allait mal tourner», témoigne Marlène, qui travaille depuis de nombreuses années dans l'arrondissement. «La fête est devenue un cauchemar», conclut Ricardo, un habitué du quartier.
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( II ) Les propos du député Vialatte.
Dans Le HuffPostle député UMP du département du Var M. Jean-Sébastien Vialatte, a tenu, sous le coup de la colère ( très compréhensible ) des propos qu'il regrette, mais qui sont la résultante d'un état d'esprit qui tend à se répandre, et à prendre corps. En effet, les charlatans de la politique de la repentance, et du racisme, utilisé, à tort et à travers, comme arme d'intimidation contre ceux qui objectent les vrais problèmes engendrés par une immigration sauvage et voulue (pour des raisons sur lesquelles le Scrutateur reviendra ) créent une ambiance de plus en plus tendue en France.
Le député Vialatte est un responsable politique. En tant que tel, il eut dû mieux contrôler son propos. "Les casseurs, a-t-il dit, sont sûrement des descendants d'esclaves ils ont des excuses. Taubira va leur donner des compensations" Il y avait de l'ironie dans ces paroles. Mais il n'y a pas d'ironie efficace contre la propagande de masse. Le député Vialatte a eu le tort de l'oublier.
Face à la culture de l'excuse qui est largement proclamée par les démolisseurs de la France, et de l'occident ( et sont parfois de grands et riches bourgeois, pourris de fric, et de cynisme, tels les Cahuzac, et les Pierre Bergé ), il a voulu signifier « on va leur trouver toutes les excuses possibles et imaginables, au nom de l'esclavage d'il y a deux siècles ou plus – mais pas de celui pratiqué aujourd'hui par leurs patrons, tel l'émir du Qatar, grand « ami » de la France...comme chacun sait ».
Mais, et je peux le certifier à M. Vialatte, parmi les « descendants d'esclaves » (un fait, lointain en terre de France, un fait donc, et nullement un titre de honte...ou de noblesse! ) il y en a beaucoup qui n'acceptent pas du tout, mais alors pas du tout d'être rangés sous la bannière des casseurs de la subversion nihiliste.
En faisant semblant de l'ignorer, les charlatans, - tirant les ficelles du théâtre d'ombres, - qui ont d'éminents représentants, dans la classe dirigeante française, et au sein même du gouvernement, jouent avec le feu. Mais quand le feu prend et ravage, ils rejettent la faute sur leurs adversaires.
De moins en moins de gens s'y laissent prendre. Mais la tactique qui consiste à désigner comme fautifs ceux qui sonnent le tocsin, continue, et ici même, en Guadeloupe, où nombre de radios hurlaient à la mort, ce matin ( 14 mai 2013 ) avec les fauteurs de trouble.
Veillons, avec Le Scrutateur, à rétablir la vérité vraie sur la guerre subversive qui nous est faite ces jours ci.
E.Boulogne.
POLITIQUE - "Les casseurs sont sûrement des descendants d'esclaves ils ont des excuses #Taubira va leur donner des compensations". La phrase a été publiée sur Twitter après les violences survenues dans le XVIe arrondissement de Paris en marge de la célébration du titre du PSG en Ligue 1. Elle est signée Jean-Sébastien Vialatte, député UMP de la 7e circonscription du Var. Il a indiqué "regretter" ces propos, mais une plainte va tout de même être déposée.
L'élu a effacé son tweet polémique dans lequel il fait référence à l'interview donnée au JDD par la ministre de la Justice, Christiane Tabubira, dimanche 12 mai. Elle se disait favorable à "une politique foncière" qui vise à réparer "les confiscations des terres", tandis que le Cran (Conseil représentatif des associations noires) portait plainte contre la Caisse des dépôts, lui reprochant d'avoir profité de la traite négrière.
Dans une interview donnée au Lab d'Europe 1, le député indique "regretter" ses propos. "C'était une énorme connerie, a-t-il indiqué. J'ai fait un amalgame stupide entre deux choses. D'un côté la proposition de Madame Taubira sur le dédommagement des descendants d'esclaves et, de l'autre, cette tendance à toujours trouver des excuses aux casseurs. Je le regrette."