28 Février 2011
Guadeloupe 1ère ( 28/02/2011 ) :Dossier La violence en Guadeloupe, par Edouard Boulogne.
( Eric Rayapin ).
Hier soir, une émission sur la violence en Guadeloupe. Notre département est en effet en tête du hit-parade national en matière de violence. Performance dont nous nous serions bien passés.
Beaucoup de lieux communs ressassés dans cette émission dirigée par Eric Rayapin.
Le procureur de la République, présent sur le plateau de l'émission insiste sur une spécificité de la violence chez nous : son caractère souvent privé, et intra-familial. Beaucoup de femmes battues, d'enfants violentés par leurs parents. Ce propos renvoie à certains de ceux tenus, la semaine dernière par des jeunes dans l'émission « Jenn ki an la ri la ».
Maître Christon insiste sur le fait que cette violence, justement dénoncée, est un phénomène mondial, qui revêt seulement dans notre petite insularité un retentissement inversement proportionnel. Il insiste sur la redécouverte de valeurs d'échanges et de solidarité qui furent les nôtres.
D'autres remarques de bon sens sont faites.
Mais l'intervention qui a retenu particulièrement mon attention a été celle du Psychologue Errol Nuissier.
M.Nuissier remarque que la Guadeloupe, en 2008, n'était qu'au 4ème rang national de la violence ( ce qui était déjà trop "bien", ou trop mal ). C'est qu'il s'est passé en 2009, une manipulation, à prétexte syndical, d'une extrême violence, celle organisée par le pseudo LKP, qui a particulièrement mis à mal le consensus social, et exalté la violence et la haine, sous de faux semblants.
Le résultat est cette triste performance, selon lui, de notre société. Il ne faut pas jouer avec le feu.
( Frimousse de "bon Samaritain, selon M.Jean Hamot ).
Peu importe que M. Nuissier, très courageux, prenant conscience tout d'un coup du péril qu'il y a à dire certaines vérités ait immédiatement, mais brièvement, et presque furtivement, choisi de dessiner une fausse fenêtre, pour la symétrie.
L'essentiel était dit.
Je salue ce diagnostic, bien différent de celui, stupéfiant et scandaleux, de l'ecclésiastique Jean Hamot, petit administrateur diocésain ( l'évêché de la Guadeloupe étant vacant depuis plusieurs années, dans l'indifférence, semble-t-il de la hiérarchie vaticane. Pauvre Guadeloupe, qui tient si peu de place dans l'esprit des fonctionnaires de la Curie romaine !!!).
Monsieur Hamot, petit administrateur, mais immense par sa volonté de puissance rentrée, et par son autoritarisme sans mesure, détesté par la majorité de son clergé, avait vu en messieurs Domota, et Nomertin, de l'UGTG et de la CGTG, les représentants du « bon Samaritain » de l'Evangile. Le Scrutateur lui avait administré alors, la volée qu'il méritait, et ma lettre ouverte avait suscité l'intérêt du Nonce Apostolique de Paris.
Quand on pense au rôle que pourrait jouer l'Eglise catholique en Guadeloupe, si elle était bien dirigée pour le solutionnement du problème de la violence, on ne peut que rester dubitatif devant l'inaction des autorités supérieures, et prier.
Edouard Boulogne.
(
Fantasme Hamotien, paru il y a quelque temps dans le Journal France-Antilles, du temps oùil n'était encore que vicaire général de l'évêque Mgr E. Cabo, du temps où il y avait un évêque en
Guadeloupe);