21 Octobre 2013
Ce titre renvoie au premier des paragraphes d'un article en trois parties. J'aimerais qu'il soit lu. Car notre combat passe par la réflexion et ne saurait se borner au simple commentaires des évènements de l'actualité. J'attire l'attention surtout sue le paragraphe 2, qui apporte une information que l'on ne trouve peut-être pas sur tous les blogs. J'aimerais, donc, qu'il soit lu. Car ce genre de travail demande du temps, de la recherche, de la peine. ( psc ).
E.Boulogne.
http://lelab.europe1.fr/t/le-leader-des-communistes-parisiens-souhaite-remplacer-le-sacre-coeur-par-un-espace-de-solidarite-11500?fb_action_ids=426648800780360&fb_action_types=og.likes&fb_source=other_multiline&action_object_map={%22426648800780360%22%3A418019498320290}&action_type_map={%22426648800780360%22%3A%22og.likes%22}&action_ref_map=[]
| 20/10/13 - 17:35
Le Sacré-Coeur qui est un symbole que je n'aime pas. Et qui visait à sanctionner d'une certaine manière les communards. Je pense qu'il s'il y a un endroit où on pourrait faire autre chose ça serait le Sacré-Coeur.
Je le remplacerais par un espace dédié à la solidarité. Aujourd'hui si on a une idée à porter dans cette ville, c'est la solidairté, la justice sociale. Si Paris doit être exemplaire dans un domaine, c'est la solidarité.
( II ) Vincent Peillon avoue, impudemment qu'il veut tuer le catholicisme :
Ceux qui ont voté en 2012 pour François Hollande ne savaient pas ce qu'ils faisaient. C'est pourquoi ils seront peut-être pardonnés. ( « pardonnez leur, Seigneur, car ils ne savent ce qu'ils font » ). Ils n'ont pas voté pour Hollande, ils ont voté contre Nicolas Sarkozy. Pourquoi? Parce que ce dernier a des défauts? Mais qui n'en a pas? Et quand on compare l'ancien président au nouveau, on se dit que ce motif ( je n'ai pas dis « cette raison » ) n'était pas le bon. Le premier des motifs a été cette déclaration, après une visite au Vatican, sur l'importance du prêtre ( plus important disait-il que l'instituteur ) , dans l'éducation des enfants.
La Franc-Maçonnerie, si puissante en France, de façon occulte, et d'autant plus prégnante, ne pouvait supporter cette opinion. D'où l'invraisemblable campagne qui a duré cinq ans, obstinée, rageuse, haineuse, baveuse, des gens de la rue Cadet contre le pauvre Sarkozy. ( http://www.lescrutateur.com/pages/la-pensee-du-jour-26-11-2010-franc-ma-onnerie-4142711.html ).
Dans la video qui suit ( en version complète ) Vincent Peillon, franc-maçon au dogme matérialiste le plus avéré ( lui qui prétend être contre tous les dogmes ) nous donne la clef de cette haine hystérique.
Notons, en passant, pour les lecteurs friands de l'histoire des idées, qu'il évoque au détour d'une phrase le nom d'un de ses ancêtres révolutionnaires, Charles Renouvier.
Renouvier a de la révolution française une vision « mystique ». Cette mystique est l'universalisme « républicain » qui considère les nations comme de vieilles lunes, obstacles à éradiquer, pour faciliter l'avènement d'une utopie : celle de l'iniversalisme, plus souvent appelée aujourd'hui « mondialisme ». ( http://www.lescrutateur.com/article-qu-est-ce-qu-une-utopie-par-edouard-boulogne-112448348.html ).
Alors que l'on nous vante partout la « diversité », nous découvrons à quel point ce concept n'est qu'une illusion pour, au nom de la fraternité universelle, instaurer un monde tel que l'avait voulu le criminel Robespierre ( noter que Peillon parle de l'échec de la révolution à partir de 1793, l'année de la mort de « l'incorruptible » comme se laissait appeler, « humblement » l'instaurateur de la politique de la terreur en France ), monde uniforme, sous la direction des chefs éclairés au rang desquels se range Vincent Peillon lui-même. Lire Renouvier nous montre que Peillon n'a rien d'original, qu'il n'a rien inventé, et que la vraie différence entre la vraie droite, consciente de ses origines et de ses responsabilités historiques, et la gauche «révolutionnaire » est là.
Que disait donc le « mystique » Renouvier?
Ceci ( dans une lettre adressée, en 1871, à Secrétan, l'un de ses amis ) : « Nous traversons de grands évènements. La fin où nous tendons entraînera ou non le sacrifice de l'unité nationale ( souligné par moi ). Je l'ignore. Mais cette fin doit être bonne, elle est nécessaire. Heureux les pays protestants ( parce que le protestantisme inorganisé ne les gène pas. Note du Scrutateur )! Le catholicisme est destructeur de la moralité. Je vois cela avec la dernière clarté. ( ….). Mon optimisme se continue malgré les malheurs arrivés ( l'on était au lendemain de la guerre franco prussienne de 1870. Note du Scrutateur ) et les maux pires que je crains de prévoir, mais c'est l'optimisme d'un patriote. La France révolutionnaire s'est plusieurs fois perdue et semble impuissante à aboutir. La France catholique est, en résultante, la France, pour celui qui la prend de 1512 à 1871. L'abaissement de cette France est un bien. ( souligné par LS ) . Les évènements ecclésiastiques de ce temps le démontrent clairement. L'abaissement de la France napoléonienne est un bien aussi. De quoi avons-nous à nous plaindre? Au pis aller, la France périra comme nation. ( sic! Souligné par LS ) » ( cité par Pierre Boutang dans ce livre de première force intitulé Maurras, la destinée et l'oeuvre. Editions Plon, pages 332 ).
« Au pis aller la France périra comme nation ». Cette façon froide, cynique d'envisager la fin de la France pour le triomphe de la pensée révolutionnaire est typique de la politique de gauche? Marx l'avait dit : « le prolétaire n'a pas de patrie ». Derrière ces matérialistes, si ennemi de toute religion, disent-ils, se cache « une mystique » dans laquelle la France, « mère des idées révolutionnaires », disent-ils ( mais ils ne supportent pas la France « fille aînée de l'Eglise » qui est d'une autre consistance ) doit se sacrifier, être au fond le « christ » laïcisé, dont parle Peillon, pour l'avènement de la nation universelle, sous la direction des « prêtres » laïcs des loges.
Inutile de dire que ces considérations sont ignorées de nos énarques, de gauche mais aussi « de droite ». Vous voyez Copé réfléchir sur ces questions?
La HAINE de Peillon ( je ne parle pas d'un Hollande, qui est au dessous de ces problèmes, en bon énarque qu'il fut ) contre l'Eglise catholique s'explique parce qu'il sait que cette Eglise, en ses élites au moins ( un Jean-Paul II, un Benoit XVI, très probablement le pape jésuite François sont des adversaires conscients et lucides.
Et c'est pourtant cette utopie de l'universalisme républicain qui anime, ( à des degrés de conscience divers ) les manifestants en faveur de l'immigration systématique en France, et de la jetée sur l'asphalte parisien de quelques centaines de gamins, à peine pubères, manipulés par la Ligue Communiste révolutionnaire, en faveur de la « partenaire internationale » du « président » Hollande, la jeune Léonarda.
( Défilé parisien xénophile ( la xénophilie est l'amour inconditionnel et sans motivation autre idéologique des étrangers, en tant que tels. Où les niais et les innocents jetés sur l'asphalte par des militants révolutionnaires, qui savent ce qu'ils font ).
Le combat contre le gouvernement actuel n'est pas seulement un combat électoral classique, tendant au remplacement d'un parti par un autre, mais d'abord un combat idéologique, contre l'idéologie anti française qui règne en France, même quand une « droite » ( phagocitée aujourd'hui par une sous-« culture » dont l'ENA est un prototype parmi d'autres ) accède aux manettes.
C'est ce combat, qu'avec d'autres heureusement, nous prétendons mener dans le Scrutateur.
Cette goute mêlée à beaucoup d'autres, finira peut-être par faire un fleuve. ( Edouard Boulogne ). .
Le lien Peillon : http://www.youtube.com/watch?v=p_BbC2yPVMo
( III ) Laïcité : Réponse ironique de Mgr Di Falco
Le Point.fr - Publié le 15/09/2013 à 10:00
"Les personnels ont un devoir de stricte neutralité : ils ne doivent pas manifester leurs convictions politiques ou religieuses dans exercice de leurs fonctions." Cet article 11 de la nouvelle charte de la laïcité à l'école a particulièrement interpellé cette semaine Monseigneur di Falco, pour qui l'application de cet article serait un véritable progrès s'il était réellement mis en oeuvre.
Cependant, cela pourra sembler difficile, le principe même de laïcité se heurtant à de grandes difficultés de définition, mais surtout d'application par l'État et ses agents. C'est ce qu'illustre l'évêque de Gap et d'Embrun dans cette nouvelle chronique en partageant deux anecdotes - aussi bien cocasses que contradictoires pour le principe de laïcité -, vécues par des hommes d'Église dans leur quotidien, l'un ne pouvant obtenir de sa municipalité le fléchage de sa maison diocésaine, l'autre voyant le maire s'improviser homme d'Église afin de célébrer, à la demande de la famille, une cérémonie religieuse pour un défunt qui ne le souhaitait pas dans ses dernières volontés.
REGARDEZ la chronique de monseigneur di Falco-Léandri