12 Mars 2013
Guadeloupe 1ère nous a gratifié, ce soir, 12 mars d'une émission de pure et basse propagande en faveur du régime d'Hugo Chavez. Jamais les dirigeants de la station de radio télévision qui est censée nous informer n'avaient manifesté un tel mépris des populations guadeloupéenne et martiniquais auxquelles elles s'adressaient. L'émission a été réalisée à la Martinique, et commentée par des Martiniquais.
Louanges prodiguées à Chavez, sans nuances, dignes de la propagande soviétique de la « meilleure » époque, celle du sinistre Staline.
Pratiquement aucune critique, aucune place laissée à l'opposition vénézuelienne.
Une émission réalisée par des ababas pour des ababas.
Pendant que l'on nous montrait des quartiers populaires en liesse, débordant d'allégresse ( grâce au commandante ) et des scènes d'abondance ( grâce au commandante ), par exemple cette femme mangeant de la soupe, et disant « vous voyez je mange de la viande » tout en extrayant du liquide un morceau de viande ( grâce au commandante ), je pensais à une émission des années 1980.
Elle était animée par Bernard Pivot qui recevait ce jour là un universitaire de gauche M. Etiemble.
Ce dernier racontait le voyage qu'il avait effectué dans les années 1930 en Union Soviétique, avec d'autres jeunes intellectuels français, tous communistes.
« Nous visitâmes l'Ukraine, dit-il. On nous conduisit dans un kolkhose ( ferme agricole collective ).
Nous y mangeâmes, avec les fermiers et travailleurs, abondamment et de façon succulente. Même du caviar, en quantité. On nous assura qu'il en était ainsi dans tous les kholkoses de l'URSS. Or, c'était le moment où, poursuivait Etiemble, Staline organisait en Ukraine, une formidable famine, pour réduire la résistance de cette région à l'emprise du pouvoir communiste. Cette famine engendra plus d'un million de morts. Et, poursuivait l'intellectuel, aveuglé par notre foi communiste, et aussi extravagant que cela peut paraître aujourd'hui, nous crûmes à cette fable ».
Demain les abusés du chavisme diront ( il faut l'espérer, mais je ne suis pas sûr que l'extravagant « universitaire », illuminé martiniquais nommé Bellerose, soit capable jamais du moindre esprit critique ) " ah! Si nous avions su! "
Il faudrait retrouver cette émission de Pivot avec Etiemble, et la diffuser ad nauseam. Mais là encore je ne suis pas certain d'un sursaut critique tant ces messieurs ont la tête enfoncée dans la matière.
En attendant voici un document intéressant que je viens de recevoir d'un ami. Il révèle que la fortune de Chavez ( j'espère que M. Lurel prendra connaissance de texte ) acquise depuis 1999, s'élève à 2 milliards de dollars. Le texte est en espagnol. Comme je ne suis pas hispaniste j'en ai confié la traduction à un traducteur instantané de texte ( Babylon ).
Je vous les propose l'un et l'autre.
E.Boulogne.
« El difunto caudillo socialista deja una herencia política y social muy compleja, pero una herencia personal muy saneada, según informa el diario La Gaceta de España.
El diario español recoje el informe de Jerry Brewer, director de la compañía de inteligencia económica Criminal Justice International Associates, con sede en Miami y Virginia del Norte, quien afirma desde hace tres años que la fortuna de Hugo Chavez Frias alcanza los 2.000 millones de dólares. El estudio de CJIA, compañía que tiene una sede en Caracas y en otras capitales iberoamericanas, fue recogido en un artículo publicado el 26 de julio de 2010.
Brewer recoge que Cuba ha recibido “aproximadamente unos 5.000 millones de dólares anualmente de Venezuela en petróleo, efectivo y servicios”. Asimismo señala que “se cree que varios grupos criminales bolivarianos, entroncados en el gobierno de Hugo Chavez”, habrían “esquilmado en torno a 100.000 millones del casi un billón de dólares de ingresos procedentes del petróleo de PDVSA, generados desde 1999”. El acrónimo PDVSA se refiere a la empresa Petróleos de Venezuela, que gestiona la explotación, producción y refino, así como su transporte y comercialización posterior, del petróleo de Venezuela.
En ese negocio económico y político, en el que Venezuela ha sostenido financieramente al régimen de Cuba, la familia de Hugo Chavez no habría quedado al margen. “La fortuna personal de los hermanos Castro, combinada, “se ha estimado que alcanza fácilmente los 2.000 millones de dólares”. Asimismo, “la familia Chavez Frias “ha amasado una fortuna similar desde la llegada de Chavez a la presidencia, en 1999”.
Brewer recoge la condena de cuatro miembros de los servicios de inteligencia de Cuba que fueron condenados en Florida en 1982 por tráfico de drogas. Otro ex miembro de los servicios de inteligencia cubanos declaró ante el Distrito Sur de Florida al año siguiente que “la implicación de Cuba en las operaciones de droga era una metódica campaña con varias caras, que buscaba socavar la posición internacional de los Estados Unidos”.
Fuente: La Gaceta de España
Traduction :
« Le défunt chef socialiste laisse un héritage politique et social très complexe, mais un héritage personnel très sain, selon le journal Le Journal officiel de l'Espagne. Le journal espagnol recueille le rapport de Jerry Brewer, directeur de la compagnie d'intelligence économique Criminal Justice international Associates, basée à Miami et Virginie du Nord, qui affirme depuis trois ans que la fortune de Hugo Chavez Frias atteint 2 000 millions de dollars. L'étude de CJIA, société qui possède un siège à Caracas et dans d'autres capitales ibéro-américains, a été reprise dans un article publié le 26 juillet 2010. Brewer reprend que Cuba a reçu "environ 5 000 millions de dollars chaque année du Venezuela en pétrole, effectif et services". Il souligne également que "on pense que plusieurs groupes criminels signé, rapport dans le gouvernement de Hugo Chavez", auraient "sous autour de 100 000 millions du près d'un billion de dollars de recettes provenant du pétrole de PDVSA, générés depuis 1999". L'acronyme PDVSA concerne l'entreprise Petroleos de Venezuela qui gère l'exploitation, de la production et raffinage, ainsi que leur transport et de commercialisation ultérieure, du pétrole du Venezuela. Dans ce secteur économique et politique, que le Venezuela a soutenu financièrement au régime de Cuba, de la famille de Hugo Chavez n'aurait été à la marge. "La fortune personnelle des frères Castro, combinée, "on a estimé qu'elle atteint facilement les 2 milliards de dollars". En outre, "la famille Chavez Frias "a amassé une fortune similaire depuis l'arrivée de Chavez à la présidence, en 1999". Brewer reprend la condamnation de quatre membres des services de renseignement cubains qui ont été condamnés en Floride, en 1982 pour trafic de drogues. Un autre ancien membre des services de renseignement cubains a déclaré devant le district sud de Floride l'année suivante que " l'implication de Cuba dans les opérations de drogue, il était une méthodique campagne avec plusieurs faces, qui cherchait à saper la position internationale des États-Unis". Source : Le Journal officiel de l'Espagne » .