Transcription d'un commentaire sous forme d'article. Bonne digestion.
( Voiture de la police française, raciste
et xénophobe, selon le politiquement correct ).
Quarante mille djihadistes à Paris.
On me dira, je le sais d’avance, que le titre choisi pour ce texte est excessif. Je réponds
d’emblée que non : c’est un titre optimiste.
Quarante mille personnes se sont réunies au Bourget, juste au Nord de Paris, pour se rendre
à la réunion annuelle de l’UOIF, du 6 au 8 avril. Ces personnes n’ont pas pu écouter leurs appels au djihad préférés, car certains des prédicateurs attendus n’ont pu pénétrer sur le territoire
français. Mais ils en ont entendu d’autres, car d’autres prédicateurs étaient là. Et si je dis que mon titre est optimiste, c’est parce que n’étaient présents au Bourget que ceux qui ont fait le
déplacement. Si on devait compter ceux qui n’ont pas fait le déplacement, on arriverait à des chiffres bien plus élevés, cela ne fait aucun doute.
Si je dis que mon titre est optimiste, c’est aussi parce que j’emploie le mot djihad. Et
c’est un mot qui a une double signification, puisqu’il désigne le grand djihad, l’effort sur soi que doit effectuer tout musulman aux fins d’être exemplaire dans sa soumission à Allah, et le
petit djihad, qui est l’action violente. Un titre vraiment excessif ou alarmiste aurait été, disons, quarante mille terroristes assoiffés de sang réunis à Paris. Et je n’écrirai pas cela,
non…
Je dirai seulement que sur les six à huit millions de musulmans que compte la France, les
estimations les plus basses effectuées par les services de renseignement étrangers (ceux des services français ne sont pas disponibles) considèrent que dix pour cent sont touchés par le discours
de l’islam radical, ce qui fait de six cent à huit cent mille personnes. Pas davantage, je vous rassure.
J’ajouterai que sur ces six cent à huit cent mille personnes, les mêmes services de
renseignement considèrent qu’un dixième sont susceptible de passer à l’action violente, ce qui fait un pour cent du total des musulmans que compte le pays. Une quantité négligeable : disons
soixante à quatre vingt mille personnes. Seule une fraction de ces soixante à quatre vingt mille sont des Mohamed Merah en puissance. Vous voilà rassurés, j’espère.
Pour vous rassurer pleinement, j’ajouterai que, quand bien même la grande majorité des
musulmans français n’est pas touchée par l’islam radical, il est extrêmement rare d’entendre un musulman critiquer un autre musulman, tout simplement parce que l’islam est porteur de règles qui
font qu’un musulman ne critique pas un autre musulman (au mieux, il dira, en général, que celui qu’il critique n’est pas musulman, ce qui permet de contourner l’obstacle).
Si vous n’êtes pas encore suffisamment rassurés, je soulignerai qu’il est absolument rare
qu’un musulman vote pour quelqu’un qui critique des musulmans, qu’entre cinq et dix pour cent du corps électoral français est composé de musulmans, ce qui constitue une frange suffisante pour
faire basculer une élection.
Pour que vous dormiez mieux le soir, j’ajouterai, si vous ne l’aviez déjà compris, que les
hommes politiques ont, dans ces conditions, tout intérêt à ne pas fâcher l’électorat musulman, voire à lui tenir des propos flatteurs ou édulcorés : quasiment tous les dirigeants politiques
aujourd’hui en France se conduisent dès lors sur le mode de la soumission, comme s’ils étaient déjà en terre d’islam et comme s’ils étaient des dhimmis, ces citoyens de seconde zone qui devaient
raser les murs parce qu’ils étaient mécréants (chrétiens ou juifs).
Pour vous combler d’aise, je noterai en supplément, si vous ne l’aviez déjà constaté, que
les pittbulls du politiquement correct veillent et sont prêts à mordre et à vous saisir à la gorge si vous n’êtes pas sages et si vous ne vous courbez pas de la façon qu’il faut au moment où il
le faut. Les pittbulls en question n’admettent pas la moindre critique de l’islam, pas la moindre remise en question du multiculturalisme par lequel la culture occidentale est censée se dissoudre
dans une bouillie glauque dans laquelle seule l’islam est censé avoir le droit de conserver ses valeurs. Ils se disent « antiracistes » et pratiquent ce que Gilles-William Goldnadel appelle le
racisme anti-blancs occidentaux. Ils se disent hostiles à l’antisémitisme, mais considèrent que l’antisémitisme islamique n’est pas un antisémitisme. Ils sont favorables au droit des peuples à
disposer d’eux-mêmes, sauf lorsqu’il s’agit du peuple juif.
Ils ont été compagnons de route de Fidel Castro et Che Guevara, Ho Chi Minh, Pol Pot,
Arafat, et j’en passe. Aujourd’hui, ils sont compagnons de route du totalitarisme du moment, le totalitarisme islamique.
Ne leur dites pas que l’UOIF est la branche française des Frères musulmans : ils le
savent.
Ne leur dites pas que les Frères musulmans ont été et sont encore des admirateurs d’Adolf
Hitler : ils le savent.
Ne leur dites pas que ce sont des imposteurs : ils le savent aussi.
Ne me dites pas qu’il est sans doute trop tard pour sauver ce pays : je le sais. Et je dois
constater (ce qui n’équivaut pas à un soutien) que Marine Le Pen est la seule à avoir tenu, ces derniers temps, des propos évoquant clairement le péril islamique.
De multiples problèmes se posent à la France et à l’Europe, et ils vont s’exacerber au
cours des mois et des années à venir. Le péril islamique est l’un des problèmes cruciaux parmi ces problèmes, peut-être le problème crucial puisque s’y nouent le risque d’émeutes et de
terrorisme, le spectre de sécessions intérieures, les symptômes d’un délitement du capital humain plus que jamais requis pour qu’une société puisse survivre et ne pas s’effondrer, les traces d’un
abandon de souveraineté qui est déjà quasiment chose accomplie, et l’évidence presque obscène de ce qu’un fascisme intellectuel paré des oripeaux de l’antifascisme règne en maître absolu dans
l’univers de la culture et des médias de ce pays.
Je disais que « quarante mille djihadistes à Paris » était un titre optimiste. C’est un
titre d’un optimisme absolu, effectivement. Quarante mille était le nombre de personnes venues une seule journée à la réunion de l’UOIF. Sur les trois jours, l’auditoire cumulé dépasse de
beaucoup les cent mille personnes. Les hommes d’un côté. Les femmes enveloppées de draps noirs de l’autre. Quarante mille est le nombre de ceux qui ont écouté Tariq Ramadan, samedi 7 au soir,
appeler à la « résistance ».
La veille, le soir de Pessah pour les Juifs du monde, une réunion des Indigènes de la
République (vous savez, les gens qui traitent les Français de sous chiens) avait lieu à Montreuil sous Bois. Il n’y avait que mille personnes, mais ces personnes étaient résolument enthousiastes.
Une minute de silence fut respectée pour Mohamed Merah.
Houria Bouteldja (vous savez la dame qui insulte et porte un abat jour de lampadaire sur la
tête), y a déclaré « Mohamed Merah, c’est moi », et les acclamations ont laissé voir que les mille personnes s’identifiaient à leur héros.
Au moment où Tariq Ramadan parlait, samedi 7 au soir, sur France 2, une aboyeuse appelée
Audrey Pulvar, mâchoire serrée façon Fouquier-Tinville, s’en prenait à sa proie de la soirée, André Bercoff, et lui reprochait de cautionner « l’extrême droite » islamophobe. Il était évident que
pour elle, parler de péril islamique était un crime qui devait valoir exclusion totale, définitive et absolue, et vous ravalait quelques échelons en dessous d’Oussama Ben Laden. Je n’ose imaginer
le sort qui aurait été celui d’André Bercoff si nous étions sous une dictature stalinienne, et si des gens tels qu’Audrey Pulvar avaient le pouvoir. Douze balles dans la peau ? Et pour exécuteur
un des « résistants » chantés par Tariq Ramadan ? Un disciple d’Houria Bouteldja ?
Le péril islamique, disais-je. Oui. Ce péril avance main dans la main, avec le fascisme
intellectuel de la gauche complice.
Ne leur dites pas que ce sont des imposteurs : ils le savent, notais-je. C’est leur absence
totale d’éthique et de scrupules qui leur permet de surnager. C’est le néant culturel qu’ils font régner qui leur donne l’illusion de briller. Dans une société où il resterait encore une culture,
ils seraient depuis longtemps dans l’égout.
Ne me dites pas qu’il est sans doute trop tard pour sauver ce pays : je ne le sais que trop
bien.
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