10 Mars 2012
Chacun y va de son petit quimbois, de sa petite recette, ou de sa petite
dévotion personnelle... En attendant, le danger de voir arriver celui que Le Scrutateur appelle régulièrement Groland est bien réel. C'est même la
principale menace qui, à court terme, pèse sur
notre France et sur ses îles, autrement dit sur nos îles et sur leur mère ou grand-mère patrie. Personnellement, j'ai formellement reconnu - mardi
soir - l'horrible spectre de ce qui perçait
bien sous les traits de Monsieur Fabius Laurent, suffisant, dur, méprisant, arrogant, content de lui, fermé à toute écoute, assis sur sa morgue et
sur ce sentiment de supériorité dont il n'a
jamais su se départir. Cela a réveillé en moi d'affreux souvenirs. Et puis je sais que sont en embuscade monsieur Sapin, monsieur Moscovici, madame
Aubry et tant d’autres à qui je n’aimerais pas acheter une voiture d’occasion ou que je ne voudrais pas prendre en auto-stop à la tombée de la nuit. Alors je me dis, fini de rigoler. Sans doute
par ignorance, je ne sais pas hurler avec les loups, et quand tout le
monde crie haro sur le baudet, j’aurais plutôt tendance à regarder qui hurle et ce qu’il hurle. Bizarrement, tous ceux qui crient haro sur Sarkozy
sont les mêmes qui ont « chanté Noël »
autour du fameux DSK, champion toutes catégories du socialisme… et de la partouze. Ce sont les mêmes. Et c’est la même presse, aussi, qui n’a jamais
dit tout ce qu’elle savait sur DSK : la
presse n’a pas dévié de sa ligne d’inconduite et continue à ne pas dire tout ce qu’elle sait, passant sous silence la nullité de ce Groland qu’elle
encense, comme jadis elle s’est tue sur les
partouzes de DSK qu’elle a encensé. Bref ! Après avoir s’être portés garants des vices cachés – dont ils connaissaient pourtant parfaitement
l’existence – de leur icône du socialisme, les
généreux idéalistes socialistes et les grands informateurs de la presse se sont transformés en amateurs de fraises des bois, qu’ils voudraient nous
servir en plat de résistance. Eh bien,
échappons-nous de la propagande médiatique : n’avons-nous pas remarqué l’évidente complicité entre M.M. Fabius et Pujadas, ce dernier n’ayant
du reste pas caché sa parfaite connaissance du
contenu de l’estocade finale que croyait porter ce malheureux Fabius en ressortant à Sarkozy ses propres propos ? La tenaille est un peu trop
visible pour que qui que ce soit puisse faire
semblant de ne pas m’en être aperçu. Par ailleurs, avec l’expérience, je n’ai pas l’intention d’agir en idiot utile, et je ne souhaite à aucun de
mes amis de se retrouver dans la même position
que tous les grands esprits qui, ayant voté pour le fourbe Mitterrand en 1981, se sont trouvés très vite bien embarrassés – et peut-être très
étonnés – que la bise si tôt fût venue. Je n’attends
nulle récompense de monsieur Sarkozy, car je ne crois pas que le sort de léon Tikitak passe avant celui de la France et de nos Antilles. Mais
surtout, je ne veux m’exposer à aucune punition de la
part de Groland, car il faut bien avoir à l’esprit que nul ne peut sciemment faire quelque chose de stupide, et surtout de grave, sans s’attendre,
d’une manière ou d’une autre, à en payer le
prix.
Léon Tikitak.