18 Septembre 2010
Deux hommes dans un bateau.
( Sur son blog Guadeloupe-en-crise, Sosthène, notre très estimé collègue nous conte le tragique naufrage de Toto et Jako. Où l'on découvre, notamment - pas seulement - l'influence de la civilisation guadeloupéenne, par sa langue créole, sur le dialecte baragouiné par les sujets du Mikado. Comme Sosthène, émus par cette tragédie, aiguionnés par le sentiment chrétien du pardon, nous dirons ansanm! ansanm! : "Qu'ils partent en pets"!
LS).
http://guadeloupe-en-crise.over-blog.com/article-toto-et-jako-sont-dans-un-bateau-57279114.html
... mais le bateau en question est une vieille barcasse pourrie , mal calfatée et qui prend l'eau . Quand une voie d'eau plus importante se produit ,
Cap'tain TOTO veut quitter le navire : "Sauve qui peut ! Les femmes et les enfants après moi ", crie-t-il dans le porte voix .
Mais Capt'ain JAKO n'est pas d'accord ; il veut sombrer avec le navire ; comme un amiral japonais de la 2eme guerre mondiale !Une sorte de kamikaze ! "BANZAÏ " hurle-t-il dans son porte voix ,"que nul ne s'arrête de ramer"! (en japonais : HAN KEFANKIU TALAKIKE SESERAME )
Entre les cris de Cap'tain TOTO et les hurlements de Cap'tain JAKO , personne à bord ne comprend plus rien , et le bateau fait son trou dans l'eau avec son équipage : qu'il repose en paix .