20 Septembre 2010
De ceci de cela (II) :
20/09/ 2010 : La tristitude de Ségolène.
Une grande veillée mortuaire, est prévue mardi soir, pour Patrick Saint-Eloi, qui vient de mourir. Amis et curieux seront là, nombreux, c'est certain. Des personnalités politiques de tous bords, aussi, comme c'est leur droit.
Avec certains de ceux-ci il faudra compter avec les arrière pensées.
Je ne vise pas Madame Marie-Luce Penchard. Elle est guadeloupéenne et connaissait peut-être Patrick.
Mais Ségolène Royal?! Nous ne la savions pas tellement zoukeuse.
La voici atteinte d'une soudaine et profonde tristitude. Moi si j'étais Martine ( Aubry ) je m'interrogerais, et … m'inquiéterais.
Car 2012, et les présidentielles approchent. Et ces messieurs et dames vont se faire de plus en plus pécheurs, de voix, à défauts de l'être des âmes.
Mais les électeurs guadeloupéens seront-ils dupes?
20/09/2010 : Un débat sur RFO, à propos de la réforme institutionnelle.
Clairement introduit par Eddy Nedelkowdki, dirigé avec pondération par Eric Rayapin, a eu lieu ce soir sur RFO-Guadeloupe un débat sur la réforme institutionnelle en cours ( des collectivités territoriales ).
Quatre invités.
Avec M. Eric Desfontaines ( UPLG, indépendantistes ) rien de nouveau. Le porte-parole des séparatistes s'efforce de contourner les aspects juridiques ( essentiels ) du débat. Il ressasse les vieilles rengaines de son parti, soutien constant de l'UGTG, et du pseudo LKP.
M.Attalah, lui, parle pour les élus socialistes partisans d'une assemblée unique et d'une sortie du droit commun, contre le bon sens, et le refus très clairement exprimé du peuple, sur ce sujet lors du referendum de 2003 ( 75% de NON ). La voix de M. Jacques Gillot, et, peut-être, de M.Lurel s'empêtre quelque peu dans son analyse, et manifeste que le désir de ses mandants est d'abord et essentiellement de se conserver eux-mêmes. Il se fait vertement, quoique poliment remettre les pendules à l'heure par M. Coralie, jeune juriste ( majorité présidentielle), et par Amédée Adélaide, président du CSLR, dont nos lecteurs connaissent parfaitement le point de vue rigoureusement argumenté, que npus publions ici régulièrement, et qui est aussi celui du Scrutateur.
A.Adélaide insiste sur l'importance de rester dans le droit commun, et montre les grandes difficultés, dont les Saints-Martinois sont loin d'être sortis, et où ils se sont empêtrés en 2003, pour s'être laissés berner par de mauvais dirigeants.
Pour l'instant les choses commencent à se clarifier pour la Guadeloupe. Mais il faudra rester vigilant tant que la loi n'aura pas été définitivement adoptée le 28 septembre prochain.
Marc Decap.