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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

CSLR : Rapport de synthèse de l'atelier Sport-Immigration-Social.

ATELIER N° I « SPORT- IMMIGRATION ET SOCIAL »

 IMMIGRATION
Restitutions des travaux

  Henri-Roussel-Dupre.jpg ( Henry Roussel-Dupré, rapporteur des travaux ).

 


 

De l’avis des participants, traiter de L’IMMIGRATION et encore plus en Guadeloupe est un sujet difficile, complexe, et qu’il convenait de le considérer avec humanité, générosité mais réalisme.

 Il n’était pas dans les objectifs de l’atelier de stigmatiser ou de désigner telle ou telle communauté mais de dresser un constat objectif de la situation de l’IMMIGRATION en Guadeloupe dont l’importance officielle selon les estimations de l’INSEE au premier janvier 2005 représenterait environ 7 % de la population en hausse de 2 points par rapport de 1999 (il s’agit là de l’immigration contrôlée).

Les chiffres réels sont bien plus considérable encore ( travailleurs clandestins, sans papiers, exploités honteusement par certains Guadeloupéens, mais aussi, et davantage par les groupes organisés de leurs compatriotes sur notre territoire, ce qui n’est pas sans poser des problèmes.

Peut-être, face à l’égoïsme des uns (xénophobie) et à l’exaltation utopiste des autres, faut il trouver une attitude où le souci du prochain  n’exclut pas le sens des réalités et du possible. Car comme dit un proverbe : «  Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi, un jour, tu seras étranger ».

En préalable à toute réflexion, le groupe a souhaité définir le terme d’immigré en Guadeloupe.

La définition retenue est la suivante :

  L’immigré en Guadeloupe c’est quelqu’un qui a une nationalité autre que française »

Il est à noter que cette définition tranche avec celles évoquées ou proposées par certains, notamment lors des événements de début 2009, qui se limitaient principalement a des appartenances ethniques différentes ou des différences d’ordre pigmentiques.

Après différents tours de table ou chacun a pu fait constat de son vécu ou de ses rapports à l’IMMIGRATION régulière ou irrégulière, Il a été convenu de privilégier deux axes de réflexion :

1°) Le premier axe concerne les conditions d’entrée sur le territoire Français et de Guadeloupe en particulier qu’il devient primordial de reconsidérer en proposant des actions concrètes de contrôles mais aussi de prévention.

S’agissant des Conditions d’entrée sur le territoire :

ð     Demander au migrant a son arrivée en Guadeloupe son lieu de résidence (le lieu de résidence (Hotel) ou la personne visitée qui doit se porter garante).

ð     L’entrée régulière sur le territoire doit exiger qu’il y ait un billet de retour et dans les limites du séjour autorisé. A titre d’exemple, pour les séjours dans la Caraibe au départ de la Guadeloupe, les agences de voyages sont dans l’obligation de vendre des séjours comprenant les billets d’aller et de retour.

ð     Se référer aux pratiques et conditions d’entrée aux USA ou dans certains pays indépendants de la zone caraïbe (pré-inscription sur Internet, contrôle à l’entrée et de la sortie du territoire).

ð     En dehors des entrées touristiques, l’immigré doit justifier d’un employeur, d’un travail, d’un logement.

ð     Rendre l’employeur responsable de la présence sur le territoire du salarié étranger qu’il embauche.

A titre préventif 

ð     Se doter de véritables moyens de contrôles de l’accès à l’ile par la mer et par exemple à l’image de Mayotte se doter d’une brigade spéciale anti immigration terrestre et maritime.

ð     Renforcer les contrôles à l’arrivée par la mer par les transports réguliers (Pointe a Pitre, Marie galante, Trois rivières) en provenance des autres iles de la Caraïbe

ð     Préciser et rappeler aux iles avoisinantes la politique de non migration (l’immigration irrégulière ne sera plus acceptée).

ð     Revoir les critères d’attribution des aides sociales et en particulier aux personnes en situation irrégulière.

ð     Revoir la ré-identification de la cellule familiale.
Expliquer les conséquences par exemple d’adoption de complaisance

ð     Mettre en place une coopération plus forte avec les pays de départ pour leur permettre de se développer, d’avoir par exemple une autosuffisance au niveau des soins.

ð     Redéfinir les conditions d’attribution de la citoyenneté française qui ne devrait s’appliquer en l’état du fait de notre insularité (comme en Guyane par exemple ou le droit du sol ne s’appliquerait pas de fait).

ð     Redéfinir les conditions d’accès à la nationalité française. Par exemple, l’accession à la nationalité française devrait justifier de l’adoption des valeurs de notre pays et montrer que l’on a la capacité et l’envie de s’intégrer.

2°) Le second axe de réflexion a concerné  l’examen de la situation d’un immigré selon qu’il soit en situation régulière ou irrégulière.

a.     Régulière 

ð     Contribue à la société Française par le paiement d’un impôt à la source.
L’idée est aussi de s’assurer que l’apport économique de cet immigré est supérieur au cout qu’il pourrait induire par le bénéfice des aides sociales dont il pourrait bénéficier.

b.     Irrégulière 

ð     Ouvrir une période de régularisation, s’il entre dans les critères sus nommés.

o       Attribuer un titre de séjour provisoire pendant la durée du travail

o       Rendre responsable l’employeur pendant cette période (par exemple de l’information que son salarié travaille ou ne travaille plus chez lui)

o       Donner à l’employeur au noir la possibilité de déclarer son travailleur immigré sans pénalités, ni sanctions.

ð     Passé ce délai, application sans faille des lois de reconduite aux frontières et d’expulsion avec interdiction de retour sur le territoire pendant une certaine période (cinq ans).

ð     Rappeler aux maires des communes leurs devoirs et leurs obligations en matière de contrôle de l’occupation du sol (constructions clandestines, cultures clandestines…)

Enfin, pour conclure,

Ce premier travail de  réflexion est justifié par l’examen de la situation de l’immigration en Guadeloupe; il demande, bien sur, à être affiné, formalisé et complété, en particulier par une évaluation des conséquences  économiques, juridiques et démographiques possible des mesures envisagées.
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