12 Juillet 2011
Il n'y a certes pas de rapport entre le gouvernement de la France, en mai 1968, et le régime syrien actuel, pas plus que les ressemblances de la famille Assad avec le général de Gaulle ne sautent aux yeux.
Toutefois l'observation de notre lecteur Paul Tikitak est pleine de bon sens, et mériterait d'être prise en compte par ceux qui se targuent de gouverner. Pas seulement en France.
Les erreurs, et effets de manche de trop de dirigeants, aujourd'hui, sont dans la ligne énoncée il y a une vingtaine d'années, sous le principat de François Mitterrand, par l'ancien ministre Bernard Kouchner, sous le nom de « droit d'ingérence ». (sic!),
Il y a lieu de prendre garde au retour, possible ( probable) du coup de bâton. EB
Paul Tikitakle 11/07/2011 à 20:27
Dès lors que la diplomatie ne respecte plus les règles de la diplomatie (cf. Deux ambassadeurs en poste, se délocalisant physiquement pour apporter leur soutien à une insurrection), ce sont les ambassadeurs de France et des États-Unis d'Amérique qui ont eux-mêmes enclenché le processus de "désanctuarisation" de leurs ambassades. Quelle que puisse être leur considération pour les "indignés syriens", le manquement aux règles mulltiséculaires du savoir-vivre diplomatique de ces deux plénipotentiaires prouve que l'inconséquence provoque toujours une surenchère dont ils sont les seuls responsables. Le quai d'Orsay serait très mal venu de se plaindre de ce que son employé ait mis le feu au poudre par un comportement inapproprié. Il semblerait qu'au plus haut niveau de la fonction publique, on ne respecte plus tellement les règles les plus élémentaires. Qu'en aurait-il été - et qu'auraient pensé les autorités françaises - si des ambassadeurs étrangers en poste à Paris étaient venus apporter leur caution aux étudiants (en le faisant savoir) lors des événements de 68 ?