19 Février 2013
La christianophobie n'est pas un privilège réservé, hier aux Nazis ( à l'égal de l'antisémitisme ), ou aux marxistes de la « belle » époque, ou aujourd'hui aux pays musulmans de l'entour méditerranéen.
Il en est un plus acharné encore, et plus dangereux. Plus dangereux parce que plus subtil. C'est celui pratiqué en Europe ou en Amérique du nord. Et assurément en France, sous le règne de l'insignifiant Hollande. Insignifiant, lui en sa personne, dont la seule vue inspire l'idée de vacuité.
Mais ce n'est pas Hollande qui compte. Il n'est que l'apparence, le voile de ces « vers » particuliers, cousins germains de ceux qui travaillent dans les tombes à ronger, à se repaître des restes charnels, de ce qui n'est plus.
Les commanditaires de la « fraise des bois », sont, eux, bien plus répugnants, que leurs homologues souterrains. Ils s'attaquent à ce qu'il y a de plus beau et de plus noble, aux plus belles et anciennes création de l'homme civilisé. Ce sont les nihilistes, les cavaliers du RIEN, les sectateurs du néant.
Là où des chefs, des artistes, des prophètes, des religions avaient fait reculer les déserts, construits des ponts, des routes, des aqueducs, des cathédrales, des capitales, suscité des champs fertiles et des troupeaux innombrables, Attila et ses cavaliers hunniques, ne laissaient après leur passage que des terres arides et calcinées. " Là où les sabots de mon cheval passent, l'herbe ne repousse pas" disait le chef barbare.
Nos nihilistes modernes sont plus dangereux encore. Ce n'est pas aux créations matérielles qu'ils s'en prennent, mais au créateurs eux-mêmes, aux poètes, aux vrais philosophes, aux familles aussi ( cellules de la société comme on disait encore il y a peu en une belle métaphore évoquant la VIE ).
Ils s'en prennent aux institutions qui peuvent organiser la société pour en faire une réalité vivante, et l'empêcher de se dissoudre en une vaste zone d'individualités désolées, en un désert de sable.
Par exemple à l'Eglise catholique.
Tout dans l'actualité, pour qui sait voir et écouter, pour ceux qui disposent encore de l'esprit critique, et de la culture nécessaire pour penser, pour prendre de la distance par rapport à la « zone », tout nous montre la secte au pouvoir entée à l'Eglise, conspirant à lui nuire, comme la pieuvre enserrant sa proie de ses gluants tentacules, pour la vider de sa substance, la consommer vivante pour n'en laisser qu'une écorce vide de peau sèche et ridée.
Les attaques sont multiples, de plus ou moins grandes envergures.
L'une d'entre elles, s'est déroulée à notre Dame de Paris, tout récemment.
Ce qui est le plus remarquable, ce n'est pas l'attaque elle-même, vulgaire, et sacrilège qui est significative, ce sont les réactions des « autorités » chargées du maintien de l'ordre et du respect des citoyens.
L'article ci-dessous est, sur ce point, bien révélateur.
Le Scrutateur.
( Loubna Méliane, beurette, née à Dijon ).
PARIS (NOVOpress) — Certaines voix se sont étonnées du pesant silence du premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Desir, suite à la profanation de Notre-Dame de Paris par un groupe d’extrémistes Femen venues fêter à leur manière la renonciation de Benoît XVI. En effet, l’apparatchik socialiste nous avait habitué à davantage de réactivité et de fermeté lorsque les jeunes identitaires avaient occupé le toit du chantier de la future mosquée de Poitiers, dénonçant dans l’heure un « acte de haine commis par des fanatiques violents » et demandant la dissolution de Génération identitaire « ce groupuscule fanatique dont les agissements violents sont une menace pour l’ordre public, la sécurité des personnes et pour la cohésion républicaine ».
Là rien, silence radio total, pas même un tweet… Alors que Manuel Valls et Bertrand Delanoë ont dénoncé l’action des Femen (certes tardivement
et du bout des lèvres…), le Parti socialiste, si prompt à dénoncer avec force et véhémence le moindre graffiti sur une mosquée ou une synagogue, était ce jour là aux abonnés absents. Certes, le
silence d’Harlem Desir peut s’expliquer par l’idéologie anti-catho, anti-tradition, anti-patriote, anti-tout qui caractérise l’ancien fondateur de SOS Racisme.
Il est cependant une autre raison qui pourrait expliquer cette attitude de carpe. En effet, parmi les chefs de file des harpies dépoitraillées qui ont manifesté à Notre-Dame, on trouve une
certaine Loubna Meliane.
Beurette d’origine marocaine née à Dijon, Loubna Meliane n’est pas une inconnue en politique, et encore moins au Parti socialiste. Elle se fait connaître en 1998, lors des mouvements lycéens contre la réforme Allègre en tant que porte-parole de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), excroissance lycéenne du syndicat socialo-trotskyste UNEF-ID, où bon nombre des hiérarques du P.S. ont fait leurs classes. Elle devient une des deux porte-paroles autoproclamés des lycéens en grève, ce qui lui ouvre alors les plateaux télés. C’est le début de l’ascension pour Loubna Meliane qui devient élue au Conseil académique de la vie lycéenne (CAVL) et au Conseil National de la vie lycéenne (CNVL) ainsi qu’au Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE). La médiatique beurette monte à Paris et tape dans l’œil de Malek Boutih , alors président de SOS Racisme, qui apprécie cette « fille du prolétariat immigré de province» et lui voit «la trempe des grandes femmes politiques, celles des leaders populaires». Loubna Meliane est propulsée vice-présidente et porte-parole de SOS Racisme en 2003. Elle fonde ensuite avec Fadela Amara le mouvement Ni putes, ni soumises et participe à la « Marche des femmes des quartiers, contre le ghetto et pour l’égalité » en février 2003. C’est également au cours de cette même année 2003 qu’elle intègre le Conseil national du Parti socialiste, au congrès de Dijon. Et c’est tout naturellement qu’elle devient l’attachée parlementaire de son « grand frère » Malek Boutih lorsque celui-ci est élu en juin 2012 député socialiste de la 10ème circonscription de l’Essonne. Libération, qui lui dresse un portrait louangeur, prédit dès 2004 : « Un jour, elle sera élue. Sans doute et sans voile. » En marge de cette activité très officielle qui lui permettra, de fait, d’accéder logiquement dans l’avenir à des fonctions électives, elle participe sans voile et seins nus à la création de la branche française des Femens.
Un temps icône de la gauche et des médias, la beurette Loubna Meliane représente une déracinée, née par hasard dans la capitale des Ducs de Bourgogne, au sein d’une famille sans repères (sa mère quittera le foyer familial pour rejoindre un prince saoudien et mourra au Caire dans des conditions mystérieuses). Si elle a rompu avec l’islam, c’est au profit d’une idéologie nihiliste et libertaire la conduisant à livrer l’essentiel de ses coups contre les valeurs et la culture traditionnelle du pays qui l’accueille, à l’image de la profanation de Notre-Dame de Paris que M. Harlem Desir, par complicité idéologique avec ses auteurs, se refuse à condamner…
Crédit photo : NiPutesNiSoumises via Flickr (DR)