30 Octobre 2012
Ayrault déclare dans Le Parisien que la semaine des 35 heures ( payée 39 ) pourrait être supprimée, au profit d'un retour à la semaine des 39 heures, payée à sa valeur.
On se dit que les faits sont en train de convertir un socialiste ( et ce n'est pas rien ) au sens du réel, et à un thème constant des politiciens de droite depuis des années. Apparemment Madame Laurence Parisot y a cru, et s'en est publiquement félicitée. Comme quoi, même une présidente du patronat peut croire au père Noël, et croire en une conversion de socialiste aux leçons du réel.
Mais Laurence se gourait. Jean-Marx Ayrault, peut-être sous le poids de menaces précises, venant d'abord du côté de Lille, a fait machine arrière.
Un peu plus de 51% de Français se sont laissés abuser par la chanson des joueurs de flûte du PAF.
On leur avait dit, votez CONTRE le NAIN, et demain on rasera gratis.
Maintenant qu'ils ont le GEANT, ils voient à quel point ils ont été trompés.
Ayrault, nous avait dit Flanby, est le chef d'orchestre que j'ai choisi pour diriger le gouvernement.
Un véritable orchestre cacophonique, certes! http://www.youtube.com/watch?v=szB6mK3VhuU&feature=fvsr
Au nom de la France ( et de l'art ) il faut chasser ces incapables.
Le scrutateur.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/10/30/39-heures-le-pourquoi-pas-de-jean-marc-ayrault-fait-couac_1782942_823448.html#ens_id=1698617&xtor=RSS-3208
"Il n'est pas question de revenir sur les 35 heures parce que ce n'est pas la cause de nos difficultés économiques, il y en a beaucoup d'autres", a déclaré le Premier ministre sur France Info.
Il a révélé que le rapport sur la compétitivité que Louis Gallois lui remettra lundi ne contiendrait "rien concernant les 35 heures".
"Ce n'est pas un débat qui est relancé. Il y a toujours débat dans la société française, on est dans une démocratie. Est-ce qu'on a le droit de parler de tous les sujets ?", a fait valoir M. Ayrault, manifestement soucieux d'éteindre l'incendie allumé par ses propos parus mardi matin dans le Parisien-Aujourd'hui en France.
Interrogé sur le retour des "39 heures payées 39", il avait répondu que c'est un thème qui "fera débat. Mais pourquoi pas? Il n'y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique".
"Un lecteur du Parisien me pose cette question. Je dis qu'il n'y pas de sujets tabous. Simplement ce n'est pas le point de vue du gouvernement. Je vous le dis ce matin : il n'est pas question de revenir sur les 35 heures", a détaillé M. Ayrault sur France Info. "Ce n'est pas parce que je respecte mes interlocuteurs, qui ont le droit de poser toutes les questions et de défendre tous les points de vue que pour autant c'est le point de vue du gouvernement", a-t-il expliqué.
"Je vais vous faire une confidence, j'ai rencontré hier (lundi) Louis Gallois", ex-patron de EADS, "qui termine son rapport et me le remettra lundi" prochain, a insisté M. Ayrault, interrogé par France Info. "Eh bien il n'y aura rien dans son rapport concernant les 35H". "Il m'a indiqué que ce n'est pas une proposition qu'il fera et en tout état de cause, même s'il l'avait faite, le gouvernement ne l'aurait pas retenue", a dit le Premier ministre.
Michel Sapin, son ministre du Travail, venait de déclarer sur RTL : "il ne faut pas supprimer les 35H", tandis que des responsables UMP ironisaient sur des propositions du Premier ministre se calant sur celles de l'opposition et dénonçaient un nouveau couac du gouvernement.