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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Article 74 : Eloge de la peur, par Joseph Virassamy.

 

Article 74 : ELOGE DE LA PEUR

 ( Alfred Marie-Jeanne, l'homme du 74. Le prendriez-vous en auto-stop? ).


Je  m‘appelle Joseph Virassamy et j’ai peur de l’article 74. Et je le déclare tout net : Je n’ai pas honte d’avoir peur. Et je veux exhiber cette peur face à chaque martiniquais qui voudra bien m’entendre.

J’ai peur. J’ai peur de ce débat de savants auquel je ne comprends rien : Article 74, 73,72 avec des tirets 2, 3, 4….tout ça tourne dans ma tête d’autant plus vite que j’ai déjà assisté à plus de 10 débats après lesquels je ne retiens rien. Tiens, l’autre soir, à l’atrium y en avait deux qui s’envoyaient des tas d’arguments à la figure. La seule chose que j’ai retenue c’est que plus le numéro de l’article baissait plus la salle applaudissait. Et je me suis dit que, ou bien  le 74 avait du plomb dans l’aile, ou bien l’orateur de 73 était plus talentueux. Et je suis parti, laissant les deux gladiateurs face au public en me disant : et s’il advenait une catastrophe en janvier, serais-je pris comme un rat dans cette ile ?

J’ai peur que d’ici janvier on vienne encore me remplir la tête de juridique, d’économique, de constitutionnel, enfin de tas de gros mots mensongers qui n’ont pas le même sens pour les uns, pour les autres et qui ramène tout ça au niveau de l’éternel marchand d’illusions.

D’ailleurs, quand les choses sont vraiment importantes, c’est pas ma tête qui m’informe, mais ce que je ressens dans mon estomac, dans mon ventre. C’est là le siège de mes peurs. Et quand tous ces savants me parlent, ils cherchent à parler à ma tête et dans le même temps, les peurs grouillent dans mon estomac. C’est pour ça que je n’arrive pas à les entendre au niveau de ma tête.  Oui, c’est bien dans le siège de mes peurs que se situe le débat sur l’avenir institutionnel de la Martinique. C’est là que ça fait mal.

Quand j’ai mal à ces endroits là, c’est que c’est très important et mon corps se met en quatre pour me prévenir. Je deviens primaire comme une bête qui défend son territoire, la peur la renseigne, la peur lui est utile pour sa survie. Les scientifiques connaissent bien ces mécanismes de défense. Et je revendique d’être à l’affût de mes peurs. Ce sont mes amies, mes anges gardiens et mon dialogue avec elles toujours élémentaire, basique, ras le sol.

C’est comme çà que l’autre semaine j’étais en France, enfin dans l’hexagone, chez des amis français de longue date. Ça n’a pas raté :

  • Alors, vous allez devenir des étrangers ? qu’ils m’ont demandé

  • Ah, comment çà ? je réponds

  • Mais vous demandez à quitter la France et Sarkozy vous a dit Banco !

  • Et vous, vous me considérez déjà comme un étranger ? je demande

Après un moment d’hésitation, l’un d’eux me répond

  • Nous non, mais notre voisin sûrement.

  • Mais alors ma sœur, ma tante, mes neveux qui vivent dans l’hexagone, seront considérés comme des étrangers à qui l’on demandera de présenter leurs papiers dans les rues, dans les administrations, comme on demande aux étrangers ?

  • Normal puisque vous demandez à partir ! m’ont répliqué mes amis

  • Mais qui vous dit qu’on demande à quitter la France ?

  • C’est ce qu’on a lu et entendu dans les journaux.

C’était jusque là un aspect de la question qui m’avait échappé.

Qu’est-ce qu’ils me disent mes anges gardiens, mes peurs, mon ventre, mon estomac ?

  • Entre les années galères de ma jeunesse, début des années 60 et maintenant, il y a eu une véritable explosion du niveau de vie des martiniquais, que j’en reste encore effaré.

  • Que si l’on dépouille l’argumentation de ceux du 74, voici ce qu’il reste de leur discours, ils disent aux français et à l’Europe : « Donnez-nous le fric et tirez vous ! ». C’est bizarre d’entendre ça. Et pourtant chaque fois qu’ils prennent la parole, c’est cette petite chanson qu’on perçoit en toile de fond, car rien de leurs fabuleux projets ne saurait tenir debout. En somme, la finance contre la défiance !  Qu’est-ce que la France a à gagner à ce troc ?

  • J’ai bien peur que Sarko finisse par dire : Vous voulez qu’on déguerpisse ? Banco ! Coqgemm pa ka kaillé !!

  • J’ai peur de ne plus pouvoir m’adosser à la solidarité de 65 millions d’individus

  • J’ai peur des ravages des cyclones et des tremblements de terre sans réparation

  • J’ai peur de perdre les conquêtes sociales de 2 siècles de combats de la classe ouvrière

  • J’ai peur de perdre, d’un seul coup, tous les progrès, chèrement acquis, de la démocratie

  • J’ai peur de perdre la liberté de dire, de penser, d’agir

  • J’ai peur des colères macoutistes de nos dirigeants de la Région

  • J’ai peur du carrièrisme de nos politiques

  • J’ai peur des envolées lyriques des indépendantistes qui nient la baisse-SDF du niveau de vie qui paierait l’indépendance

  • J’ai peur des plans qui reposent sur le bon vouloir financier des autres

  • J’ai peur des tsunamis de la mer et des grosses vagues politiques

  • J’ai peur des tremblements de terre quand dérivent les continents et quand glisse l’autonomie vers l’indépendance

  • J’ai peur des ouragans de nos querelles intestines

  • J’ai peur des agenda 21 et des schémas de développement qui effeuillent à tous vents comme une litanie-sans-un-sou et qui sortent des fondamentaux de l’Union Européenne

  • J’ai peur pour ma retraite

  • J’ai peur pour mon salaire

  • J’ai peur pour l’avenir de mes enfants

  • j’ai peur de ceux qui ont peur de faire peur, quand MIM mute en MAM (Mouvement Autonomiste Martiniquais) et quand MAM vire à MIM

  • J’ai peur des votes à main levée

  • J’ai peur de ceux qui ont peur de voter à main nue levée

  • J’ai peur de ceux qui disent que pour 1 euro qui entre en Martinique, il en ressort 6 qui repartent au bénéfice de la France. J’ai peur de ce raisonnement que je n’ai jamais réussi à comprendre, et je crains pour le mental de ces mentors de l’économique.

  • J’ai peur de ces politiques qui font les naïfs et qui jouent à croire dans les paroles des politiques et qui fondent leurs projets sur des promesses (…le président de la République l’a dit !!!)

  • J’ai peur pour ceux de SAINT-MARTIN qui commencent à regretter d’être passés au 74

  • J’ai peur de ceux qui refusent d’entendre les avertissements de ceux de SAINT-MARTIN  qui nous crient : « ne faites pas cette connerie-là !! »

  • J’ai peur de ceux qui oublient que MAYOTTE a fait le chemin à l’envers.

  • J’ai peur de la précipitation

  • J’ai peur des inconnues de l’équation 74

  • J’ai peur de l’assemblée unique des mêmes à recommencer, sans le test de « l’unique assemblée »

  • DE 2003 à 2010 j’ai peur à bâbord j’ai peur à tribord quand les galériens de l’indépendance tirent des bords à bateau ivre.

Oui, toutes ces peurs me sont amicales. Elles me parlent aux fondements de mon existence. Elles s’agitent, me renseignent et me réveillent quand ma base est menacée. C’est avec mes peurs que j’irai voter. Dans l’isoloir je me pincerai pour les réactiver comme on réactive une mémoire et je leur demanderai de glisser mes deux NON dans l’urne.

Joseph VIRASSAMY

 

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M
<br /> Non Mr Boulogne je ne me cache pas derriere un pseudo, et je vous laisse vos histoires mal venues en la circonstance de poutre ou de paille dans l'oeil, en bref je pensais m'adresser directement a<br /> Joseph Virassamy dans ce blogue d'ou le caractere "limite-limite" et personnel de mon intervention ceci étant je suis certain que notre affreux Jojo est capable de bien mieux que cela,<br /> et d'ailleurs en filigrane c'est ce que je lui conseille d'aller a l'essentiel de ne pas se servir de subterfuges qui pourraient un jour se retourner contre lui car la politique n'est pas<br /> l'affaire d'un jour ou d'une rencontre électorale d'un jour, en résumé c'est le conseil d'un fils adulte, a un père qui ne semble pas l'etre encore!<br /> Mais revenons à vos propres motivations Mr Boulogne! Vous ne semblez pas d'une virginale sincérité vous meme qui publiez mon commentaire en prenant l'hypocrite protection de le juger<br /> moralement! Etes vous certain comme Mr Virassamy d'INFORMER!<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Concernant les réponses a apporter a ce referendum je respecte vos opinions et peut etre meme que je les partage, par contre je suis totalement ecoeuré par la méthode que vous utiliser pour<br /> parvenir a vos fins Mr Virassamy. Votre éloge a la peur est une supercherie intellectuelle et je peux comprendre l'affligement qu'il inspire à nos compatriotes, car il semble difficile de faire<br /> plus ignoble en matiere de démonstration. Mais en définitive ce qui est partiellement rassurant c'est que vous n'aurez réussi a décevoir que ceux qui ne vous connaissent pas encore et qui vous<br /> faisaient crédit d'intelligence, les autres savent déjà quel ideux manipulateur vous etes, il fut un temps ou votre pietre intelligence ne servait qu'a guider votre biroute, ce qui vous a permi<br /> malheureusement de semer des enfants sur votre passage, enfants dont le sort vous a peu préoccupé sitot nés. Maintenant il semblerait que vous vous soyez entiché de politique. Heureusement votre<br /> personnalité de manipulateur pathologique suinte a travers l'image altruiste que vous vous efforcer en vain de construire, la pate ne leve pas, et je vais vous expliquer le pourquoi de ces échecs a<br /> répétition, mon cher joseph, il vous manque un ingrédient essentiel, incontournable, indispensable tel le levain au pain, il vous manque l'authenticité. Vous n'etes ni authentique , ni sincère, et<br /> votre passé vous accable. Allez Joseph rendez donc service a votre, malgre elle, nomreuse et malheureuse descendance cessez donc de vous, et donc de nous ridiculiser. Et cette peur là, l'avez vous<br /> vu venir, je vais vous donnez une piste en anglais, FEAR - False Evidence Appearing<br /> Real cherchez bien et faites vous aidez par internet.<br /> <br /> <br />
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E
<br /> Bref! vous êtes daccord avec M Virassamy sur le fond du débat, mais vous vous en prenez à lui sur un plan personnel (mais sous un pseudo) ce que je n'aime pas beaucoup. Je ne peux<br /> m'empêcher de penser à des textes célèbres, sur la paille que l'on trouve dans l'oeuil du voisin, sans voir la poutre qui est le nôtre;<br /> Votre commentaire est limite-limite.<br /> Je le publie quand même. Et M.Virassamy y répondra s'il pense que cela en vaut la peine.<br /> Le Scrutateur.<br /> <br /> <br />
K
<br /> <br /> JEU DE NAINS*… JEU DE VILAINS !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les phrases en caractères gras et bleus sont extraites du message de M. Virassamy, afin de ne pas faire dire à leur auteur autre chose que ce qu’il souhaitait formuler, j’invite les lecteurs de<br /> mon texte à s’y reporter.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Monsieur Virassamy<br /> <br /> <br /> Nous ne nous connaissons pas et je n’ai aucune raison de douter de la sincérité de vos écrits.<br /> <br /> <br /> Sachant que je ne participerai pas au vote en Martinique puisque résidant en Guyane, département également<br /> concerné par la réforme, je tiens cependant à vous faire part de ma réaction à la lecture de votre message.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 1 Sur le Fond<br /> <br /> <br /> Comme vous mes convictions m’inclinent à préférer le statu-quo de l’article 73 et celui de l’assemblée unique,<br /> c’est dire que mon intervention n’est en rien liée à des préférences différentes qui pourraient constituer le fondement d’une incompatibilité de choix institutionnel avec les<br /> vôtres.<br /> <br /> <br /> Pour autant votre message soulève le cœur, j’interviendrai donc au titre de son contenu et non au titre du<br /> débat contradictoire entre les avantages et les inconvénients comparés des termes de l’alternative.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 2 L’alternative<br /> <br /> <br /> Vous semblez en regretter la complexité et sans doute les intervenants dans les débats ne font-ils pas tous le<br /> choix de la simplicité, les causes peuvent en être multiples et non exclusives les unes des autres.<br /> <br /> <br /> o       La<br /> satisfaction personnelle des orateurs d’en mettre plein la vue aux auditeurs<br /> <br /> <br /> o       L’incapacité<br /> à expliquer simplement des choses compliquées (n’est pas pédagogue qui veut)<br /> <br /> <br /> o       La volonté<br /> d’embrouiller le débat pour conserver l’avantage du « sachant »<br /> <br /> <br /> o       La réelle<br /> complexité du problème, car si les lois fondamentales sont relativement courtes, elles irriguent en profondeur quantité d’aspects de la vie sociale, politique, économique, de telle sorte que leur<br /> pertinence s’apprécient moins à l’aune des principes fondateurs qu’elles portent en propre (leur valeur ontologique) que des implications quotidiennes qu’elles génèrent, sauf à contenir le débat<br /> au seul niveau idéologique (terme non péjoratif sous les touches de mon clavier) .<br /> <br /> <br /> Ainsi le discours des partisans de l’évolution institutionnelle : « je fais le choix de l’article 74 parce qu’il constitue une avancée vers l’autonomie et la prise en charge par nous mêmes de notre destin » ne nécessite<br /> en  aucun cas de justifications concrètes. C’est un choix respectable qui privilégie une vision du destin d’une communauté donnée, prête pour cela à<br /> assumer toutes les conséquences bonnes ou moins bonnes, voir calamiteuses qui pourraient en résulter.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> De la même façon le discours sur le statu-quo n’est nullement obligé de s’appuyer sur des considérations<br /> économiques, politiques, financières, il s’assume par lui-même comme le choix d’une appartenance à une collectivité plus vaste dont on ne souhaite pas se distinguer, indépendant des conséquences,<br /> bonnes ou moins bonnes, voir calamiteuses qu’il implique.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 3 Quelle motivation ?<br /> <br /> <br /> Si vous ne souhaitez pas que d’ici janvier<br /> on vienne encore vous remplir la tête de juridique, d’économique, de constitutionnel etc, restez chez vous.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Très bien écrit et très intéressant sociologiquement, mais pour un argument de vote c'est désastreusement nul. On en est là à agir avec les peurs et sans aucun neurone actif ? Est-ce là l'image<br /> de l'antillais que l'on veut donner ? Ce texte est bien trop habile pour penser que cette automanipulation (automultilation?) est subie. Allons bon, faisons de ce texte une grande introduction,<br /> avant d'investir le débat.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> Excellent texte de Joseph Virassamy!!! Vous avez pafaitement raison Mr. Virassamy car contrairement à ce que disent les défenseurs du 74 la peur n’est pas une chose honteuse mais quelque chose<br /> d’humain et qui heureusement existe. En effet c’est la peur qui nous fait réfléchir et nous évite de faire des choses dangeureuses et de prendre des risques inutiles.<br /> Il faut avoir peur du 74, comme vous l’avez parfaitement démontré, car cela représente un immense danger pour la population et ce pour toutes les raisons que vous avez donné.<br /> Comme vous NON le 17 et NON le 24.<br /> L’assemblée unique viendra en même temps qu’en métropole. Pas d’exception pour les DOM!!!<br /> Nous devons impérativement, lors de la consultation à venir, éloigner pour très très longtemps le spectre de l’autonomie et de l’indépendance et le seul moyen dont nous disposons est d’envoyer un<br /> message très très claire à Sarkozy en votant massivement NON au 74 le 17 et NON à l’assemblée unique le 24.<br /> Merci pour votre texte.<br /> Merci aussi à Philippe dont les textes sont toujours exemplaires de connaissances et de clarté.<br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> Vous avez raison sur toute la ligne, M. Virassamy. Il n'y a rien à ajouter et rien à retrancher à ce que vous avez écrit. J'espère que vous avez de nombreux amis, qu'ils partagent votre avis, ou<br /> que vous pourrez leur faire entendre raison, et que le non et non triomphera.<br /> Vous savez comme moi que moins par moins égale plus : il faut donc voter non et non pour ramener la Martinique à la raison. Après, il restera à la population et aux politiques martiniquais à<br /> s'expliquer entre eux...<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> Cher Monsieur Virassamy, comme je vous comprends. Et comme vous avez raison de poser le problème comme vous le faites dans sa vraie définition avec des mots simples, car le problème est simple.<br /> Nous sommes devant une machination très classique : quelques aventuriers sans scrupule et complètement protégés par toute sorte de mesures financières avantageuses pour leur situation (retraite<br /> assurée par l'administration française, quoi qu'il arrive, certitude d'avoir accès aux finances publiques comme la famille Duvallier en son temps en cas d'indépendance ou d'autonomie avancée, etc.<br /> etc.). Le ressort de tout ça ? L'orgueil, cher Monsieur. La volonté de puissance, et, quelquefois, de revanche (sur l'histoire, sur la vie, sur le bonheur supposé des autres, etc. etc. etc.). C'est<br /> toute l'histoire du monde, La comédie humaine, les Fables de La Fontaine et autres portraits de l'humanité qui sont en train de se dessiner sous nos yeux héberlués avec la complicité active d'une<br /> prétendue intelligentsia marchande qui ne cherche qu'à se faire remarquer en faisant du sur-place devant son miroir.<br /> Bref ! vous montrez très bien, cher Monsieur, qu'il y a un certain nombre d'arrivistes qui veulent faire brûler la maison pour se cuire un oeuf, et qui nous considèrent, vous et moi comme des<br /> effets secondaires...<br /> C'est dur, quand on a eu la chance de vivre dans un système que toute la zone intertropicale nous envie (à juste titre), d'envisager la perspective qui nous attend, c'est-à-dire le sabotage pur et<br /> simple, pour satisfaire les appétits de quelques malades de l'égo, et de quelques jobards qui, pour se faire mousser (un certain nombre d'entre eux a du reste déjà pris toutes ses précautions en<br /> termes d'appartements à Paris ou à Miami) veulent jouer à "l'affranchi". Naturellement, en cas de coup dur, aucun de ces escrocs à l'intelligence ne va vous indemniser alors que leur folie vous<br /> aura mené à la catastrophe...<br /> Au royaume des bourriques, celles qui braient le plus sont reines. <br /> C'est l'un de nos problèmes, sur la terre en général, et à la Martinique en particulier. <br /> <br /> <br />
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O
<br /> Génialement exprimé. Ressenti 5 sur 5. Je pense que c'est le sentiment de 95% au moins des Guadeloupéens et d'après ce que je lis depuis quelques temps d'une majorité de Martiniquais.<br /> Bravo !<br /> <br /> <br />
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D
<br /> FANTASTIQUE !<br /> <br /> C'est un des meilleurs articles que j'ai pu voir, c'est le plus sensé et le plus véridique.<br /> <br /> A diffuser largement.<br /> <br /> Bravo M Virassamy.<br /> <br /> <br />
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