22 Mars 2013
Historie vraie et attestée par un témoin direct et digne de foi qui m'a été racontée hier soir par le témoin en question
L'histoire est la suivante : Samedi 10 mars 2013, aux Trois-Îlets à la Martinique, à l'initiative d'un mécène, a lieu au domaine de la
Pagerie un concert dédié à la musique au temps de Joséphine. La
représentation se termine sur la Marseillaise, composée comme chacun sait... au temps de
Joséphine. Et même au temps de son veuvage.
Toute l'assistance, plusieurs centaines de personne, se lève aux
premières notes de la Marseillaise qu'une cantatrice reprend depuis depuis sa place dans
le public. Toute l'assistance ? Non. Deux personnes ne se lèvent pas. Deux personnes en vue, et placées - en raison de leur appartenance officielle ou médiatique - non loin de la scène. Aux places d'honneur.
Aux places VIP, comme ont dit aujourd'hui.
L'une, c'est Patrick Chamoiseau, que l'on excuse bien volontiers :
d'abord, parce qu'il tient à se faire remarquer, ensuite parce qu'il
faut bien qu'il exploite son petit fonds de commerce de mépris de la France. L'autre,
c'est le... Procureur de la République. Un dénommé Bosc dont l'épouse, elle, s'est levée mais à qui il a aussitôt intimé l'ordre de se rasseoir.
Pensez donc ! un Procureur, cela représente un peu la loi, et puis
l'autorité conjugale n'est pas toujours aussi paritaire que la presse féminine nous en
rebat les oreilles. La femme du Procureur se rassied donc. Puis, désobéissante, se ravise et se relève. Finalement imitée
par son mari, qui se lève à son tour quelques secondes plus tard, un peu
contraint - et sans doute un peu contrarié aussi - il faut bien l'admettre.
Voilà bien un Procureur dont le ministre de tutelle a certainement toutes les raisons de se réjouir.