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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

A bas la banane des Antilles françaises? Vive la banane Chiquita?

«  A bas la banane des Antilles françaises? Vive la banane Chiquita? »C'est le titre que j'ai envie de donner à cet article, que m'adresse M. Leblanc, un lecteur guadeloupéen du Scrutateur sur Facebook. M. Leblanc nous communique aussi un intéressant article de la revue La Défense des Végétaux, dont on trouvera le lien ci-dessous.

Pour les lecteurs pressés j'en reproduis, sous le lien, la conclusion.

Elle est éloquente.

LS.

Bannaneraie-aux-Antilles-copie-1.jpg

 

 

 

 

« Un nombre facile a retenir c'est 10 kg /ha/an de matiere active (produits pesticides )pour la banane Guadeloupe ,quand la banane Chiquita en consomme 80kg/ha /an .A vos pétitions ,quand une banane s'appelle Chiquita elle doit franchement etre bonne et on va bientot pouvoir en manger !http://transfaire.antilles.inra.fr/IMG/pdf/Bananes_antillaises.pdf »

 

 

PHYTOMA •

La Défense des Végétaux

N°584 Juillet-Août 2005

16

RÉDUIRE LES NÉMATICIDES ET INSECTICIDES EN CULTURES DE BANANE

en marché) depuis 2000.

À la Martinique et en Guadeloupe, depuis

les années 60, en raison de la très forte

pression parasitaire (nématodes et charan-

çons), les systèmes traditionnels de culture

de la banane ont utilisé de très fortes

quantités de nématicides et d’insecticides

appliqués au sol.

Le développement de nouveaux systèmes

de culture (assainissement des sols par

jachères ou rotations culturales couplé à

l’utilisation de vitro-plants indemnes de

maladies et ravageurs et l’application des

traitements en fonction du suivi des popu-

lations de ravageurs), a permis de réduire

de plus de 60 % les tonnages de matières

actives utilisés en Martinique : de 84 t sur

8600 ha en 1996 à 30 t sur 8 200 ha en 2004,

avec des rendements similaires.

Cette évolution rapide, aiguillonnée par les

contraintes environnementales et stimulée

par les mesures gouvernementales, devrait

se poursuivre. L’objectif est de faire de

cette filière le moteur d’une agriculture

raisonnée aux Antilles françaises en vue

d’une production de qualité avec le mini-

mum de nuisance pour l'environnement.

 

Mots-clés :

Antilles françaises, Guadeloupe,

Martinique, bananes, nématicide, insec-

ticides, méthodes alternatives.

BANANA CROPS IN THE FRENCH WEST INDIES

Nematicides, insecticides and alternative methods

used in banana plantations

Since the 1960s, in response to the strong presence

of nematodes and weevils, large quantities of

nematicides and soil insecticides have been used in

the banana plantations of Martinique and

Guadeloupe.

New crop systems (set-aside and rotation, use of

unaffected vitro-plants, application of treatments

according to the size of the pest population

actually observed), have led to a reduction of over

60% in the tonnage of active ingredients used in

Martinique (84 tonnes on 8 600 hectares in 1996, 30

tonnes on 8 200 hectares in 2004) with similar

yields.

This development, stimulated by environmental

constraints and governmental measures is expec-

ted to continue in order to make this farming

channel the driving force of integrated farming in

the French West Indies, offering a combination of

quality production and low environmental impac

 

 

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