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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

La gauche et le racisme : un jeu dangereux.


La gauche et le racisme : Un "jeu" dangereux!

(Le Scrutateur n'est pas un parti politique, ni l'organe d'un parti politique quelconque. Il ne prendra pas position, à l'occasion des élections présidentielles pour un quelconque candidat, même s'il est facile, compte tenu de sa philosophie générale, de savoir pour qui, en tous cas, il ne votera pas. Notre but est de contribuer au débat, en évitant les coups bas, et en réfléchissant avec esprit critique, de contribuer à en élever le niveau.
On a constaté, ces derniers temps, le rôle navrant que semblent accorder à cette méprisable passion qu'est le racisme certains candidats, ou leurs partisans.
Il est permis, par exemple de regretter que notre beau footballeur Lilian Thuram, se laisse manipuler par des professionnels de la politique politicienne, en attribuant à Nicolas Sarkozy, contre toute évidence, une mentalité "raciste".
Certains, véritables inconscients, jouant avec le feu, tentent de faire du racisme une arme politique. Savent-ils ce qu'ils font? Hélas! C'est le cas pour certains.
On se reportera aux articles récents du Scrutateur sur ce problème [ Avez-vous la scarlatine? ou l'article sur l'affaire Georges Frèche, ou l'intervention de la "racialisation dans la campagne électorale").
Pour contribuer à la réflexion nous publions ci-dessous une étude parue dans Désinformation hebdo, l'organe de l'Institut d'Etude de la Désinformation. Il montre l'instrumentalisation du racisme par une certaine gauche, issue du marxisme.
Dans les jours qui viennent, Le Scrutateur publiera d'autres études de fond sur le problème du racisme. Edouard BOULOGNE).


RACISME : LE JEU DE LA GAUCHE.

Au moment où une nouvelle campagne électorale commence à occuper les esprits, le site internet Racisme antiblanc analyse les raisons pour lesquelles la gauche a besoin de ce racisme pour exister.

Depuis deux décennies, une transition et un recentrage s'opèrent dans la pensée idéologique et le discours politique de gauche, d'une compréhension de la société en terme de lutte des classes, dans laquelle «les bourgeois» tenaient le rôle de bouc émissaire, à une lecture raciste, en terme de lutte des races. Dans cette nouvelle vision des rapports humains, le blanc «nanti» a remplacé le bourgeois d'autrefois. La personne de couleur, ou juive a pris la place du prolétaire d'antan. Pour comprendre les raisons qui ont conduit à cette dérive raciste de la gauche française, il faut prendre en compte les événements historiques, démographiques et politiques qui ont marqué la fin du 20ème siècle et le début du second millénaire.

Au début des années 90, les bilans du communisme et du socialisme apparaissent dans toute leur horreur. Partout où ils sont parvenus au pouvoir, les communistes ont instauré comme méthodes politiques la dictature, la torture, la censure, le goulag et la corruption. Ils ont anéanti la vie économique de tous les pays où leur délire planificateur a eu libre cours ; ils ont fait des êtres humains placés sous leur gouvernance des esclaves soumis aux famines organisées et aux génocides sociaux programmés.

Sous les applaudissements des militants des partis «frères» d'Europe de l'Ouest, ils ont assassiné au minimum 80 millions d'êtres humains. L'idéologie marxiste est en faillite morale aux yeux de la population et pour la première rois, le concept de lutte des classes n'est plus fédérateur mais, au contraire, devient un repoussoir, à cause du cortège de massacres et de génocides sociaux qu'il a provoqués. Le communisme est largement déconsidéré : on sait désormais qu'il a échoué, dans tous les pays où il s'est hissé au
pouvoir, à apporter la moindre amélioration au sort de l'humanité.

Simultanément à cette grande reculade du communisme, le parti socialiste, en adoptant une orientation politique pro-européenne cesse d' exister autrement que dans le virtuel. L'adhésion d'un pays à l'Europe implique en effet, quel que soit le parti politique qui dirige ce pays, qu'il se conforme à des règles communes. Avec la mise en place de l'Euro, les critères de convergences imposés aux économies des pays de la zone Euro limitent la marge de manœuvres économiques et politiques des équipes dirigeantes, ce qui explique la similitude flagrante des politiques de la gauche plurielle et de la droite modérée.En fait, C'est la même politique, celle des critères de convergence imposés par l'Europe, ce qui explique pourquoi la cohabitation de la gauche socialiste et du RPR est possible : il s'agit en fait des deux têtes du nouvel aigle bicéphale de la politiquefrançaise, qu'on pourrait nommer le Parti Unique Européen.

Menacée de disparition à terme, la gauche française ne pouvant prétendre offrir une véritable alternative sociale et économique à ses alter-ego des droites pro-européennes, va recentrer son discours autour de la question raciale, ce qui lui permettra de retrouver le schéma clef de tous ses vieux slogans. L'arrivée au sommet des appareils politiques des soixante-huitards de la gauche plurielle explique la facilité avec laquelle s'est opérée cette transition.

Les membres de cette génération, en effet, n'ont pas grandi au temps des grandes luttes sociales des années trente, menées par leurs concitoyens, mais pendant la période de prospérité de l'après guerre. Elevés, contrairement aux générations qui les précèdent et les suivent, sans connaître les privations de la guerre ou la crainte du chômage, entrés dans la vie professionnelle à une époque où il était relativement facile de trouver
un emploi, issus de milieux universitaires et pourvus de ce fait d'un bagage qui, par la suite, les protégera plus que d'autres des rigueurs de la crise économique, enfin se ménageant aux dépens des générations futures une sortie précoce de la vie active, ils forment une population privilégiée et considèrent l'ensemble de la société française à leur image. Pour eux, l'injustice s'est toujours trouvée ailleurs que dans leur assiette : leurs héros sont des figures du tiers monde : Mao Tse Toung, Fidel Castro, Che Guevara ou Gandhi.

L'esprit moulé par le simplisme de la pensée marxiste, ils sont incapables de remettre en question une vision désormais obsolète du monde, mais aussi d'aborder la complexité de l'après-mur : politiquement, on peut dire qu'ils fonctionnent, au propre comme au figuré, selon un schéma Prolétaires / bourgeois, Bons / Méchants, Noirs / Blancs...

A cette génération qui devra faire face à deux crises d'identités successives (l'abandon d'une politique économique de gauche puis la fin du communisme), qui se révélera incapable d'apporter la moindre solution au chômage, l'apparition de deux autres problèmes, l'insécurité et l'immigration, va permettre d'éviter les remises en question douloureuses. Pour se démarquer de la droite pro-européenne avec laquelle elle a plus de points communs que de points de divergences, et pour compenser la perte d'influence d'un parti communiste discrédité par la prise de conscience dans l'opinion de l'escroquerie morale à laquelle il s'est livré, la gauche va inventer un nouveau clivage. Elle se déclare «antiraciste» face à la droite «raciste». Le récent succès des verts illustre parfaitement ce point : stagnants depuis des années à cause de leurs idées qui n'entraient pas dans le clivage traditionnel gauche / droite, ils n'ont effectué une véritable percée électorale que le jour où, reléguant au second plan leurs discours écologistes et donnant la priorité aux problèmes des immigrés sans-papiers, ils ont su habilement tirer parti de l'immigration pour se rendre identifiables aux yeux des électeurs.

Les Verts incarnent parfaitement la situation de la gauche française : sans la défense jusqu'au-boutiste de l'immigration sous toutes ses formes, ils n'existent pas. Pour imposer le clivage «gauche antiraciste» contre «droite raciste», la gauche française va utiliser principalement deux stratégies : D'abord, elle pose sur le problème de l'immigration une grille de lecture héritée de la décolonisation. Elle adopte une lecture raciale des conflits sociaux.

Un dessin de Cabu, pour la couverture d'un ouvrage intitulé « Pour en finir avec le travail» illustre parfaitement la nouvelle vision sociale, raciale et historique de la gauche. Sur une première image, qui dépeint le passé de l'humanité, on voit un de ses personnages fétiches, le gros «Beauf» français, en tenue coloniale, fouettant un Asiatique, un noir et un Amérindien (tous trois dépeints avec les stéréotypes racistes les plus éculés).
Sous cette vignette, une seconde : les quatre personnages sont représentés en costumes d'hommes d'affaires et le Beauf semble effrayé par les trois autres hommes (toujours caricaturés en utilisant des stéréotypes racistes) avec lesquels il est désormais en compétition. Il n'est plus question, dans cette nouvelle histoire du travail, d'une lutte des classes mais bien d'une lutte des races.

Après avoir racialisé le débat social, la gauche va se livrer à une savante instrumentalisation du génocide juif par les nazis. Ceci lui permettra de recycler sans effort le discours antifasciste, typique de la gauche et utilisé pendant des années au sein du parti communiste français par les négationnistes du goulag. Elle présente la politique nazie de déportation des Juifs comme présentant des similitudes avec les problèmes de l'immigration. La couverture médiatique du procès Papon est révélatrice de cette méthode qui cherche à créer la confusion dans l'esprit des citoyens. La démarche se poursuit aujourd'hui avec succès.

Aperçu généré le 11/03/2007 à 13:36:32
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