Domota, UGTG and Co, : un déni de réalité.
(Elie Domota).
Nos séparatistes de l'UGTG nient la réalité. Les antillais ont tous en mémoire les manifestations de blocage de leurs départements, en
février et mars 2009. Je dis blocage, car il n'y a eu aucune « grève générale » durant cette période. Je dis UGTG et non LKP car le LKP n'existe pas en tant qu'entité juridique. Ce
n'est pas un parti politique, ce n'est pas un syndicat. Ce n'est qu'un vague conglomérat, qu'ont rejoint des associations, parfois plus fictives que réelles, ne parvenant pas (faute
d'organisation, de militants, de volonté effective), à obtenir des résultats dans les domaines d'action qu'elles s'étaient assignées, contre des abus parfois réels, des blocages
socio-économiques, tels qu'ils existent dans toute société, imputables à certaines administrations paresseuses, à certains patrons peu intelligents, ou peu généreux.
La levée de ces blocages relevaient de syndicats normaux ( et compétents) ou d'associations de consommateurs. Le « coup de
génie » (révérence parler) de l'UGTG a été de fédérer ces mouvements, et groupuscules, de feindre de leur accorder de l'importance, pour les phagociter, tout en donnant une apparence de
respectabilté, à un mouvement violent, fasciste, raciste, indépendantiste, bref ugétégiste!
Les naïfs ont ainsi pu gober les dires de M. Domota : « nou pas ka fè politik » (casquette LKP), et du même Domota
(casquette de Secrétaire général de l'UGTG) partisan, en vue de « l'indépendance nationale » (sic), de la destruction de toute l'économie « coloniale » (sic!), par tous les
moyens, même légaux. ( Le Scrutateur a publié à plusieurs reprises le texte intégral du programme destructeur de l'UGTG à son congrès de 2008).
Mais les yeux commencent à s'ouvrir. La population de la Guadeloupe tout entière souffre des débordements de février-mars. Les
entreprises ferment, le chomage augmente, le tissu social de la Guadeloupe est tiraillé, au bord du déchirement (car l'UGTG est profondément raciste, et pas seulement à l'égard des
blancs).
Le personnage d'Elie Domota, et de ses acolytes commence d'apparaître pour ce qu'il est celui d'un homme immature, atteint d'une sorte
de folie des grandeurs, se prenant pour un leader maximo, omniscient et bon. Cela n'est pas évident pour tous. De moins en moins évident.
Domota et les siens, n'ont aucun programme cohérent, aucune proposition constructive concernant l'avenir. Leur seul refrain est
l'exigence de satisfaction immédiate de leurs lubies les plus irréalistes ( ça nou vlé, cé 200 euros nets d'augmentation des salaires, - y compris pour les fonctionnaires, déjà surrémunérés-, et
la baisse des prix!).
Ces hommes sont des immatures, et des malades. Il suffit de voir se pavaner, et vociférer ( voir et écouter, ici même sur ce blog les
glapissements de Gaby Clavier, sur radio Tambou, cette semaine) ces malheureux pour comprendre que « le mouvement social » n'est pas aux mains de « bons samaritains » (comme
l'a écrit un somptueux abruti), mais de personnes immatures, de gens qui refuse la réalité.
Les psychologues distinguent le « principe de réalité », et le « principe du plaisir ».
Dans la logique du principe de réalité la conduite au cours de
l'expérience individuelle, tend à s'ajuster à la réalité de manière à assurer la satisfaction des besoins.
En revanche, dans la logique du principe du plaisir l'on tend à rechercher le plaisir et à éviter la peine sans s'ajuster à la
réalité. Dans cette logique il suffit de crier, d'exiger, de vociférer pour obtenir. La bonne éducation est celle qui tend à faire en sorte que l'enfant s'arrache au principe du plaisir qui régit
son existence d'enfant, et d'accepter les durs efforts, qui passe par l'observation de la réalité telle qu 'elle est pour devenir adulte, et être capable par une action cohérente et lucide,
à défaut d'accéder à la société parfaite où il n'y aurait plus de problèmes ( cela c'est « l'utopie » où règne – et sévit – le principe du plaisir ), du moins de l'améliorer dans le
sens du possible.
A cet égard, il faut bien admettre que MM . Domota, Nomertin, Beauchamp, et tutti quanti, n'ont pas reçu l'éducation
idéale.
Sur le site internet Tatun Info, le psychologue J. Belfeuil procède à une analyse voisine du sieur Domota. Commentant un article de
Philip, il écrit :
« Etant du domaine de la psychiatrie je ne peux qu’abonder sur les excellentes remarques de Phillip en ce qui concerne
son analyse de M Domota.
En effet mais cela est couramment répandu ici, au travers d’un discours un peu simpliste on peut trouver une personnalité très
instable, qui a un énorme besoin de reconnaissance notamment par celle qu’il entend critiquer : La France.
Domota n’est pas un individu si sûr de Lui que cela, d’où ces constantes remarques
sur le regard des Autres vis à vis de ses actions.
Il est sans doute lui-même surpris par son “succés », et cette “gloire” le perturbe au point qu’il lui faut tout le temps
nous rappeler que le Monde Le regarde, Lui le petit Antillais qui comme le dit Philipp fait sa crise d’adolescence un peu tardivement.
Pour ce qui est de son analyse économique elle est tellement puérile que cela fait presque peur et finalement je crois qu’il
faut encore revenir à l’un des premiers textes de Philipp publié en février ou mars dernier dans lequel il démontrait avec une grande clairvoyance que l’action de Domota et du LKP en
ruinant les petites entreprises, favorise finalement les grands monopoles locaux qui eux peuvent tenir le coup et donc ensuite imposer leurs prix.J
Belfeuil ».
Mais les cris des enfants gâtés, et bien peu reconnaissants (of course) ne modifient pas la réalité qu'ils nient.
Répondant aux questions d'un journaliste de notre confrère Sept-Magazine ( du 1er au 07 octobre) M. Christian Viviès déclare notamment
: « il nous faudra au minimum trois ans pour retrouver le niveau d'activité économique de 2008. C'est pourquoi tout nouveau blocage de l'économie nous aménerait dans une situation
totalement imprévisible. N'oublions pas que la France vit des moments difficile, qu'elle a du mal à assumer cette crise mondiale. Elle ne sera pas en mesure de gérer le problème guadeloupéen. Un
nouveau blocage fera faire à la Guadeloupe un grand pas vers la pauvreté, la fragilisation de la démocratie et aussi vers l'indépendance ».
Tel est le choix devant lequel nous sommes placés, chers compatriotes Guadeloupéens ( et Martiniquais) :
*Ecouter les divagations des illuminés séparatistes (esclaves du principe du plaisir).
*ou bien faire face à la réalité, dure, difficile parfois, mais dont l'affrontement est formateur, et édificateur de
l'homme.
Soyons fermes, calmes, déterminés face aux élucubrations pathologiques des malades qui voudraient bien nous refiler, autoritairement,
leur névrose.
Affirmons notre être : Guadeloupéens, Martiniquais, adultes, sains, réalistes... donc Français.
Edouard Boulogne.