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2 Septembre 2009
( L'administrateur du diocèse de Guadeloupe, en l'absence d'évêque, M.Jean Hamot, s'en est pris à moi, à plusieurs reprises, dans le bulletin officiel du diocèse : Eglise de Guadeloupe. On lira plus bas pourquoi. Comme ses propos relevaient de la calomnie et de la diffamation, je lui ai répondu à deux reprises sur ce blog ( cf. les articles Misérables petite vesse, et réponse à Jeannot le pétomane. Mes réponses étaient écrites sur le ton de la polémique, qui est un genre littéraire. Dans mes textes, je reproduisais intégralement les propos de M.Hamot, avant de les réfuter. Il n'en a pas été de même des attaques de cet individu, qui me diffamait en me prétant des propos que je n'ai jamais tenus, tout en omettant de fournir aux lecteurs d'Eglise de Guadeloupe, le texte de mes mises au point. . Ce qui m'a conduit à lui adresser dès le 7 juillet dernier un droit de réponse. Mais M.Hamot, fait du dilatoire. Il tente, en parfaite malhonnêteté, de gagner du temps, et d'échapper à son devoir élémentaire d'honnêteté, dans le plus parfait mépris à l'égard de ses lecteurs qui ont le droit d'être informé objectivement, et du diffamé, c'est-à-dire moi. En attendant que cet homme, un prêtre pourtant, (mais pas évêque, ni même administrateur apostolique, simple administrateur diocésain, qui se fait donner pourtant du « Monseigneur », -on pense au Bourgeois gentihomme de Molière,- ) soit réduit à l'obligation de me rendre justice, je vous livre le texte de mon DROIT de réponse, en attendant que la loi le contraigne de le faire là où il faut. EB)
Droit de réponse d'Edouard Boulogne.
A M Jean Hamot, administrateur diocésain en Guadeloupe.
Monsieur,
Il y a deux mois, dans le bulletin Eglise de Guadeloupe vous avez, parlant de la crise sociale récente en Guadeloupe osé un étonnant parallèle. La Guadeloupe était assimilée par vous au voyageur de l'Evangile, attaqué par des brigands, laissé pour mort sur la route, et secouru par le bon Samaritain. Le bon Samaritain à vos yeux était le LKP! (sic).
Sur mon blog Le Scrutateur, je vous ai répondu, reconnaissant à tout catholique, à titre individuel, le droit de prendre parti pour ou contre ce LKP.
Mais j'ai défendu, à quiconque de prétendre imposer sa position personnelle comme étant celle de l'Eglise en tant que telle. J'ai pensé et écrit que votre rôle, en tant que responsable diocésain (en l'absence d'évêque) n'était pas de jeter de l'huile sur le feu des passions sociales, en prenant la position qui a été la vôtre, engageant l'Eglise de Guadeloupe en tant que telle derrière ce LKP aux multiples excès.
J'ai confirmé, dès lors, ma détermination à ne pas payer le denier de l'Eglise, et invité les fidèles qui partageaient mon avis à ne pas contribuer au financement d'une entreprise d'abus de pouvoir, voire de forfaiture, au service d'une politique partisanne.
Cet article m'a valu sur le site internet de l'Eglise en Guadeloupe, une violente et mensongère attaque, courageusement anonyme, mais engageant de ce fait la responsabilité du directeur de publication c'est-à-dire vous.
Faut-il répondre à Edouard Boulogne disiez-vous? Non!
Moyennant quoi vous y répondiez dans un long et confus libelle de 1030 mots, et 6428 signes.
Pourquoi? Ici je résume. Parce que je serais « raciste », et que je ne supporte pas Mgr Ernest Cabo, parce ce qu'il est noir.(sic!). Parce que je ne supporterais pas la langue créole « infâme dialecte vecteur de perversion, d'insubordination, etc » ( sic ).Que je refuserais le Concile Vatican II. (sic)
Que je suis un grand pécheur en osant suggérer une grève du denier de l'Eglise.
Que je m'exprime en solitaire sur un « blog confidentiel » (mais alors pourquoi tant s'émouvoir?).
Il va de soi que je contredis formellement toutes vos allégations, M.Jean Hamot! Et quelques autres.Vous, et vos collaborateurs, ignorez superbement le huitième commandement « Tu ne témoigneras pas faussement contre ton prochain » ( Ex : 20, 16). Tu ne mentiras pas!
Je crois en effet, sans prétention aucune, pouvoir dire que je suis assez connu en Guadeloupe.
D'abord par plus de 4000 anciens élèves (en 40 ans); par de nombreux lecteurs, et auditeurs de mes interventions radio télévisées, de mes écrits dans la presse, et dans des ouvrages.
Je ne peux ici réfuter point par point ce catalogue de mensonges, parce qu'il faut respecter les limites fixées par la loi pour le droit de réponse. Mais les lecteurs pourront se référer à la lecture du Scrutateur ( www.lescrutateur.com) où je me suis livré à ce travail nécessaire.
Mais sur la question de mon prétendu racisme, je ne peux supporter ce qui constitue une véritable diffamation, relevable des tribunaux; et je n'ai jamais manifesté de réticence à l'égard de Monseigneur Cabo, parce qu'il est noir.
Cette accusation n'est pas seulement une calomnie. Elle émane d'une âme basse, qui faute d'arguments rationnellement recevables dans le cadre d'un débat, recourt aux accusations gratuites, et mensongères.
Depuis bientôt cinquante ans que je m'exprime, par écrit, et autrement, je vous défie, et je défie quiconque, de produire une preuve de racisme de la part d'Edouard Boulogne. Le racisme est totalement étranger à ma famille, à l'éducation que j'ai recue, et à ma nature individuelle profonde, si j'ose dire. Sur mon prétendu refus du concile Vatican II, sur mon prétendu mépris à l'égard du créole, la langue de mon petit pays, sur vos autres accusations calomnieuses , j'ai répondu, sur mon blog. Et cette réponse m'a valu une 2ème attaque, péniblement rageuse, signée Hamot, cette fois. ( 1099 mots, et 6412 signes)
Longue, filandreuse, s'écoulant en longs filaments humides, elle se résume en une seule proposition. « Edouard Boulogne serait le porte parole d'un résidu de fidèles de monseigneur Lefebvre. M.Boulogne serait un lefebvriste ». On appréciera votre « charité », parlant d'être humains, et de frères chrétiens, comme d'un « résidu ».
Mais une fois de plus vous ne dites pas la vérité.
A l'instar de Paul VI, de Jean-Paul II, de Benoit XVI (qui fait ce qu'il peut pour une réconciliation des « lefebvristes » avec l'Eglise), j'ai pu estimer à leur juste valeur les services rendus au catholicisme pendant longtemps par celui qui fut un grand évêque avant de s'égarer, l'âge venant.
En ce qui me concerne, et mes écrits en attestent, dès 1988, il y a 21 ans, j'ai considéré qu'on ne pouvait plus suivre monseigneur Lefebvre, et son mouvement tant qu'ils ne seraient pas venus à résipiscence. Est-ce clair?
Je voudrais avant de conclure remarquer, monsieur, que vous parlez d'échanges et de dialogues, mais sans prêcher d'exemple. Tandis que sur Le Scrutateur (www.lescrutateur.com) j'ai toujours publié vos articles intégralement, avant de les réfuter, vous m'attaquez au contraire, de façon diffamatoire en me prêtant des propos que je n'ai jamais tenus, comptant sans doute sur la confiance que l'on continue d'accorder a priori (mais à tort parfois) aux personnes ecclésiastiques, pour faire passer vos allégations.
Mieux, ou pire, quand le directeur de Sept Magazine, M. P-E Picord fait écho aux reproches que je vous adressais, vous le regrettez en écrivant « le journal Sept-Magazine s'étant senti obligé de publier une partie de la lettre de M. Boulogne...etc ».
On devine que vous n'êtes pas ennemi de la censure dès lors qu'elle ne vous est pas appliquée, et que s'il ne tenait qu'à vous aucune objection aux activités du LKP, aucune question sur le budget de l'Eglise en Guadeloupe ne pourraient être formulées.
Monsieur, vous n'ignorez pas que la loi vous oblige à publier ma réponse à vos diffamations, et j'espère bien n'avoir pas à recourir aux tribunaux, pour le rétablissements de la vérité, ce que je ferais, croyez moi, le cas échéant, avec tristesse mais résolution. Une diffamation selon les termes de la loi est : « Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ».
Or vous portez atteinte à mon honneur d'homme, et de chrétien.
Vos allégations me concernant sont des diffamations. Vous ne trouverez pas de preuves de ce que vous dites parce ces preuves n'existent pas.
Mais soyez assuré toutefois de ma considération très attentive.
Edouard Boulogne