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16 Août 2009
Eric E.G. NOGARD
Courriel : eric.nogard@orange.fr
Fort-de-France, le 15 Août 2009
De la Lettre aux Békés...,
Au,
Donnons-nous la main.
Ne voulant être ni le berger ni le chien d’un quelconque troupeau,
Nous nous sommes tenu éloigné, tant de la Politique que du Syndicalisme
D’autant plus que de Dieu qu’il était, l’esprit s’est fait de plus en plus Populace.
Mais il arrive que le courant veuille vous emporter, pourquoi ne pas vous en défendre.
Se défendre du courant qui veut vous emporter, n’est-ce pas un peu ça, l’instinct de Conservation.
Surtout quand ce courant embrasse tant de fange dans un tel amalgame… infecte.
Nous laisserons-nous emporter sans émoi, et laisserons-nous nous mettre un bandeau sur les yeux,
Pour nous empêcher de voir à quel abîme sans retour on cherche à nous conduire.
On nous rappelle à l’envi, sans oser le nommer, (** France-Antilles Martinique du 11 Août 2009)
Ce poète qui dit « Donnons-nous la main », mais au juste pour quoi faire, le dit-il.
Pour former une « écrasante majorité de nègres et dérivés » mais pourquoi ces dérives.
Le nègre dérivé serait-il toujours un nègre une fois atteinte l’autre rive… douteux.
« Donnons-nous la main » pourquoi pas. Mais pour quels « Actes Majeurs de Réciprocité ».
Au nom de quelle Justice, de quelle Légitimité, de l’humanisme de quel Maître innommable.
Au nom d’une révision déchirante des pratiques de qui, de quelles manières de voir.
Pourquoi ce clair obscur pour ne pas dire le noir sur les bienfaits des uns, les turpitudes des autres.
Pourquoi se barricader dans l’ignorance feinte et pourquoi ne chercher la force que dans le nombre et les menaces.
La main de quel nègre conviendrait à la notre quand le nègre fait de nous un nègre « dérivé ».
Descendants d’esclaves et assimilés, pourquoi cet amalgame, pourquoi une telle « Assimilation ».
A moins de ne regarder qu’à travers le noir de la peau en manière d’humanisme universel.
En tout cas, il est bon que soit dit, afin que nul n’ignore ou ne feigne d’ignorer.
Aussi vrai qu’un jaune est un jaune et qu’un rouge est un rouge, chacun doit se le dire,
Un métis est un métis, il est une ENTITE, ni un dérivé, ni un assimilé.
Aux yeux de quel nègre un métis passerait-il pour un nègre et aux yeux de quel blanc…
Le Propre du Métis est de distinguer, de choisir, de s’en tenir et d’assumer.
Rien ne nous est dû par quiconque, malgré nos Diplômes, par les Békés notamment.
Nous devons concourir et que le meilleur gagne, c’est la règle du jeu depuis la nuit des temps.
Si nous en avons les moyens, pourquoi ne pas créer notre Entreprise et partir à zéro comme tant d’autres l’ont fait.
… / …
Le Métis n’attend le Pardon de Personne ni réparation de quiconque et pour quoi que ce soit.
« Entrer dans le Capital Social » d’un autre, à quel Titre, de quel droit, c’est du n’importe quoi.
« Espérer le Patrimoine Foncier » gracieusement d’un autre, ce n’est pas là le langage d’un Métis.
« Vouloir être autonome » en tendant la sébile, est-ce ça la dignité enseignée par le « Maître ».
Certes « l’Histoire est en marche et nul ne l’arrêtera » comme le dit Louis BOUTRIN.
Mais à l’idée de qui l’envie serait venue, de l’arrêter un jour… parler pour ne rien dire.
Un Pays qui veut se construire, certes, mais sur des mots trompeurs ou sur des chiffres fiables.
Pour savoir ce que c’est que d’être de sang mêlé, le DEVOIR du Métis est la LUCIDITE.
Qu’on se donne la main, volontiers, mais pas à n’importe quel prix.
Que les uns se prétendent méprisés par les autres et leur rendent leurs bienfaits par mille turpitudes.
Que les uns haïssent les autres par convoitise fardée de mille façon fallacieuses et ignobles.
A quoi bon se donner la main, mieux vaut se séparer, à moins d’un changement de mentalité.
Eric E.G. NOGARD
Voir :
** France-Antilles Martinique du Mardi 11 Août 2009, Débats, en page 4 :
Ø Lettre aux békés (et aux autres). - par Maurice Jacques ;
Ø 29 juillet 2009, un accord historique. – par Louis Boutrin.
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