Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
3 Août 2009
1. Inverser les flux !
Il existe un clivage nord-sud. De nombreux pays de l’hémisphère nord sont vieux et riches. La plupart des pays de l’hémisphère sud sont jeunes et pauvres.
Contrairement au sens normal et évident, les transferts financiers se font des pays du sud vers ceux du nord. Or les besoins des pays jeunes, du sud, sont plus importants que ceux des pays vieux,
du nord. Comment inverser cette tendance pour permettre aux pays jeunes d’être mieux formés, d’avoir un capital humain plus qualifié et d’avoir plus de capitaux pour mieux se développer ? Il
faudrait que les pays riches, comme la France, acceptent de partager le "gâteau mondial" en donnant une part un peu plus importante aux pays jeunes. Cela permettrait de limiter les flux
migratoires importants que l’on connait du sud vers le nord et de permettre aux jeunes de rester dans leur pays en ayant une possibilité de développement positif.
2. Peut-on parier sur le "green business" ?
Avant la crise, la croissance mondiale reposait sur la hausse de la bourse, le développement de l’immobilier et le crédit. Les excès d’avant la crise peuvent-ils
être corrigés par le développement de l’après-crise ? Les pays émergeants pourraient devenir des moteurs de la croissance mondiale alors que les pays occidentaux continueraient à perdre des
emplois industriels. Ainsi, ils devraient rechercher de nouvelles sources d’emploi, et pourquoi pas dans le "green business", c’est-à-dire l’activité liée aux biotechnologies. Mais il subsiste
une certaine inquiétude quant au nombre d’emplois qui pourrait être créés par ce type de business.
3. Pourquoi faut-il réduire le nombre de fonctionnaires ?
Les trois fonctions publiques françaises emploient plus de cinq millions de personnes, hors emplois aidés, soit un salarié sur cinq. La répartition est la
suivante : 2,5 millions de fonctionnaires travaillent dans la fonction publique d'Etat, dont notamment les enseignants ; 1,6 millions de fonctionnaires travaillent dans la fonction
publique territoriale (communes, départements, régions), qui a tendance à croître ; enfin près d'un million de fonctionnaires travaillent dans la fonction publique hospitalière. A cela il
faut ajouter les emplois aidés, CES, CEC, emplois jeunes qui représentaient 232.600 individus fin 2003. Le non remplacement de certains fonctionnaires qui partent à la retraite n’est pas
seulement une nécessité mais une obligation. La France est le pays ou il y a le plus de fonctionnaires et ce n’est pas pour cela que ses services sont les meilleurs. L’efficacité ne relève pas du
nombre d'agents, mais de la coordination entre ministères, de l’informatisation et de la simplification des procédures administratives. Entre 1982 et 2007, l'emploi public a augmenté de 24% alors
que dans le même temps, l'emploi total n’a augmenté que de 13%. Selon le journaliste François de Closets, dans tous les pays européens, on note une décroissance de la fonction publique. Ceci
prouve qu'on peut diminuer le nombre de fonctionnaires sans diminuer la qualité du service offert. Or, il n'y a qu'en France, qu'il y a une augmentation du nombre de fonctionnaires alors que
l'Etat est considérablement endetté. Les contribuables que nous sommes payent le salaire des fonctionnaires pendant les 10 premiers de l'année, mais l'Etat n'a plus d'argent pour assurer leur
salaire pendant les deux derniers mois. Il est donc contraint d'emprunter et d'augmenter le déficit qui devra être remboursé par les générations futures. Par conséquent, depuis plus de 25 ans,
l'Etat présente un budget en déficit et ne peut plus assurer le paiement des traitements de ses fonctionnaires sans avoir recours à l'emprunt. Y-a-t-il trop de fonctionnaires ? Dans certains
secteurs, surement et la baisse des effectifs est une nécessité. Ceux qui dénigrent cette mesure en expliquant que le milliard économisé ne représente qu’une goute d’eau dans l’océan du déficit
se trompent. Quand l’administration embauche pour remplacer les départs à la retraite, elle n’accroit pas le déficit pour une année mais pour soixante ans , c’est-à-dire environ quarante ans de
vie professionnelle auxquelles s’ajoutent une vingtaine d’année, minimum de retraite ! La suppression de 35.000 postes se traduit par une économie de 50 milliards d’euros. Il est
indispensable de réduire le nombre de fonctionnaires de façon intelligente car tous les secteurs ne sont pas à la même enseigne. Loin de moi l’idée de critiquer le travail de tous les
fonctionnaires. Le problème n’est pas la compétence mais le nombre.
4. Pourquoi les impôts devront augmenter ?
La dette publique ne cesse de s’accroître car la crise nécessite d’injecter des capitaux publics pour stabiliser l’économie. Mais la crise finira bien un jour et il
faudra alors réduire le déficit abyssal que nous connaissons car il sera indispensable de faire appel au marché financier à des taux acceptables. Les préteurs voudront avoir des garanties de
réduction de la dette. Donc les impôts devront augmenter.
5. Quel est le pire aéroport du monde pour dormir ?
Selon "le guide pour dormir dans les aéroports", dormir comme un loir entre deux avions, nécessite de privilégier l'aéroport Changi de Singapour. Il est désigné
comme l'infrastructure la plus propre et la plus confortable et est plébiscité par plus de 6.000 voyageurs qui le trouvent très agréable pour dormir. A l'inverse, selon ce même sondage, qui a
recensé les dix plus mauvais aéroports du monde, les terminaux de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle ne brillent pas par leur hospitalité avec des annonces sonores fréquentes, des toilettes
crasseuses et des banquettes en métal froid ou équipées d'accoudoirs. Pauvre France, qu’as tu fais de ton hospitalité !
6. Lotus branchée par l'écologie.
Loin de ses habituels coupés sportifs, Lotus a dévoilé un concept électrique sous les traits d'une petite citadine au look très branché. L'"Electric City Car", au
format très compact et aux dimensions canon, (longueur 2,60m, largeur 1,60m), peut transporter une famille de quatre personnes. Ce petit véhicule 100% électrique, alimenté par des batteries
Lithium-ion, revendique une vitesse de pointe de 105 km/h. Elle est constituée d’un châssis en aluminium léger et d’une carrosserie fabriquée en matériaux composites. Elle devrait concurrencer
les petites citadines Fortwo de Smart et l'iQ de Toyota. Que les inconditionnels de Lotus se rassurent, ce petit véhicule électrique ne devrait jamais porter l'emblème de la firme. Affaire à
suivre...
7. L’Arctique pourrait perdre sa banquise vers 2040.
Une des conséquences des émissions de gaz à effet de serre et du réchauffement climatique est que la glace du pôle Nord pourrait complètement disparaître durant
l'été d'ici à 2040. Selon des chercheurs du Centre américain pour la recherche atmosphérique de l'université canadienne McGill et de l'université de Washington seulement une petite portion de la
glace pérenne arctique se maintiendrait sur la côte nord du Groenland et du Canada durant les mois d'été. Les modèles informatiques indiquent que, si les gaz à effet de serre continuent de
s'accumuler au rythme actuel, la couverture de glace connaîtra des périodes de stabilité relative suivies de retraits abrupts. Les chercheurs craignent que le changement climatique détourne les
courants marins pour faire aboutir des courants plus chauds dans l’Arctique. La fonte brutale devrait avoir un impact profond sur le réchauffement global de la planète, avec pour conséquence un
impact important sur l'équilibre écologique de la région et pour l'habitat de certaines espèces. Les scientifiques concluent que si on parvenait à réduire les émissions de dioxyde de carbone et
d'autres gaz à effet de serre, la perte de glace serait moins grande et la glace de mer fondrait en été à un rythme
beaucoup plus lent. Ainsi, le pire pourrait encore être évité.
Henri Pauvert.